samedi 21 septembre 2013

Un courrier envoyé à un adhérent d'association

"C'est de la vérité d'une idée dont nous devons nous réjouir, non de son triomphe. Car aucun triomphe ne dure." (Nicolas Gomez Davila)


...nous comprenons votre colère et votre angoisse qui vous submerge face au mal dominant qui sévit dans toutes les sphères de notre société française et de par le monde. Oui, effectivement le désespoir peut nous prendre à la vue de cet écrasement socialiste de tout ce qui fait la beauté et la force de notre pays : les familles, les plus fragiles, les victimes, les pauvres etc. 

Nous avons choisi un domaine, celui de la justice, pour tirer par le bout de la pelote ce fil énorme et embrouillé qui étrangle notre pays. Nous le déroulons patiemment, reprenons par le début sans rien lâcher quand les nœuds se présentent et il s'en présente tous les jours avec ce gouvernement! Nous avons conscience quelque part de l'inanité de nos actions tout en y croyant profondément : lorsque le régime soviétique était en place et écrasait la moitié du monde, ceux qui ont tenu étaient ceux qui se sont faits exterminer au Goulag. C'est par leur mort et martyre silencieux que la vérité a fini par éclater un jour.

Je crois en la force de la vérité. Je crois aussi personnellement en la force du Bien sur le mal mais cela nous entraîne dans des considérations spirituelles qui n'ont pas lieu d'être dans notre association non confessionnelle.

Il me semble que chacun, à son niveau (individuel, familial, civique, professionnel) doit faire ce qu'il estime le plus juste en conscience. Nous faisons, à notre association, ce qui nous paraît le meilleur du point de vue des réformes judiciaires et le mieux d'un point de vue stratégique pour faire valoir notre point de vue. C'est peu, certes, ça n'est jamais assez, certainement, mais nous faisons de notre mieux et nous le faisons bien. 

Aujourd'hui, la réforme Taubira coince au niveau du Parlement : des signes tangibles qui font reculer cette réforme dangereuse. Nous continuons donc notre combat sans rien lâcher pour reprendre une expression qui fait ses preuves ces temps-ci. Nous vous invitons à faire de même dans le domaine qui vous convient le mieux et de la façon qui vous paraît la plus appropriée pour vous. Dans notre association ou ailleurs.

Vous évoquez les courriers auxquels je tarde à répondre ou bien auxquels je ne réponds pas : je suis mère de famille de neuf enfants, présidente de l'association de façon bénévole et je prends sur un temps que je n'ai pas le soin de répondre au courrier écrit. D'où les retards voire les non-réponses. Je m'en excuse profondément. Il me semble, en ce qui vous concerne, que vous avez toutes les réponses nécessaires en vous.

Veuillez croire en notre entière détermination et dévouement,

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