lundi 10 octobre 2011

Week end

"Plus loin que la route, c'est les arbres, les champs, le ramblai, des mottes et puis la campagne... plus loin encore c'est les pays inconnus... la Chine... Et puis rien du tout." (Céline, "Mort à crédit")











6 commentaires:

  1. Paul Hodell-Hallite10 octobre 2011 à 19:34

    La numéro deux , c'est la frontière Civilisation/Sud de la Loire ?

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  2. En fait c'est la Vallée Mystérieuse,comme dans "La Grève", d'Ayn Rand...

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  3. Vous avez d'ailleurs un aperçu en dernière photo de l'arc de "rayons de réfraction" qui protège cet endroit des gauchistes.

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  4. Qu'est-ce qu'ils ont, certains, contre le sud de la Loire ? (du moins les pays calcaires, les autres je m'en fous...)

    Gardez bien votre arc réfléchissant les gauchistes...

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  5. Vos photos sont belles, ça me donne envie d'en prendre moi aussi. Faudrait que je sache faire ça comme vous mais dans l'environnement urbain qui est le mien. J'dis toujours que je vais prendre des clichés des vieilles bicoques promises à la démolition qui me serrent le coeur chaque fois que j'passe devant et puis le jour où je me ramène avec un appareil photo, il reste que des gravats dans un terrain vague devant lequel un panneau annonce que la défunte masure pierreuse sera remplacée par un cube en béton lisse et blanc. Un gros bloc froid comme on les construit à peu près partout pareil.

    François

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  6. François :

    J'ai un appareil photo tout petit, qui tient dans mon sac à main ou dans ma poche de veste. C'est la règle n°1 pour prendre des photos facilement.

    En fait, ces photos n'importe qui peut les prendre évidemment. Elles ne sont pas belles au sens esthétique du terme, elles sont attrayantes plutôt, par le regard que je porte sur ces paysages qui m'entourent.Ici, vous voyez quelque chose de paisible, d'ordonné, une nature qui nous permet un peu de respirer en quelque sorte et vous avez raison, c'est ce que j'ai voulu retranscrire au travers de ces quelques clichés (au sens strict du terme).

    Mais maintenant je veux vous montrer autre chose :

    je me promenais dimanche matin avec trois de mes enfants et un ami, avant la messe: en traversant le champs, nous nous nous sommes rapprochés de la forêt (deuxième photo). Je me disais en moi-même que ce champs ressemblait à une mer avec une vague verte impressionante qui se profilait à l'horizon...brrr... ça m'a fichu la trouille : la campagne ça peut être très impressionnant vous savez, ou lugubre. Cela dépend pour beaucoup de notre "regard" me semble t-il.

    Ceci est valable pour beaucoup de choses : là où certains verront un enfer urbain, d'autres se sentiront entourés de chaleur humaine.
    Il y a bien évidemment une objective laideur ou froideur, mais ce qui m'intéresse c'est de chercher, toujours, envers tout, la lumière au sein des ombres.Chercher "la joie du jour".

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