mercredi 21 septembre 2011

Les fondamentaux

Réunion de deux heures et demi, pour présenter le programme d'une petite classe de primaire, à côté de laquelle une assemblée générale d'une grande entreprise passe pour de la gnognotte en barre. Nous avons droit, entre autres perles, à ce moment d'anthologie :  


La maîtresse : "Ouiiii, dans le cadre de nos projets, nous allons faire une sortie dans le parc public pour ramasser tous les détritus, c'est sponsorisé par les magasins L., ça sensibilise les enfants aux problèmes de l'environnement..."


Moi : "je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que nos petits ramassent les bouteilles de bière et les seringues qui traînent dans le parc." (à ce moment là, quelques parents s'exclament : "oui oui c'est vrai!" d'autres s'insurgent : "mais non c'est paspossibleheuheu", d'autres s'affolent : "ah bon??" Et moi je me tâte pour savoir si j'ajoute le terme de "préservatifs usagés" à la collecte possible des mouflets mais finalement je n'ose pas...)

La maîtresse : "Heu oui mais non rassurez-vous madaaaame, cela n'arrive jamais" (faux, c'est justement pour cela que j'en parle).

Moi : "Je préfèrerais que vous les sensibilisiez plus simplement au fait de bien faire leur cartable, de ranger leur casier ce qui serait déjà énorme... Pour le reste, il me semble que c'est du ressort des parents" (souk dans la classe).

La maîtresse :" Ouiiii mais bon comme c'est prévu par les magasins L.... Par ailleurs les enfants rapportent leur petit sac poubelle bien remplis à la carriole tiré par un âne, c'est charmant et très écologique! En effet, nous n'utilisons pas de tracteur! "( Ah oui parce que le tracteur, la Machine, c'est le Mal, évidemment, surtout dans une région agricole...).

28 commentaires:

  1. "La maîtresse : "Ouiiii,"

    Tu fais bien la maitresse...

    Bon, sinon, mon conseil, enleve-les de là, fous les dans le privé.

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  2. C'est du privé XP, il me reste l'option hors contrat maintenant.

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  3. J'avais compris qu'ils sont dans le privé^^

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  4. Et il n'y a pas moyen de refuser énergiquement ces conneries ? Quitte à balancer une salade de phalanges dans la tronche à tout ce qui fait mine de remuer ?

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  5. J'ai également eu droit à ma séance de 3h de bourrage de crane boboïsant dans l'école privée de l'aîné.
    Le privé sous-contrat est devenu une chienlit : j'ai des anecdotes à faire frémir les plus progressistes. Dans certains cas, c'est même pire que le public.

    Reste le hors-contrat, la seule et unique solution viable pour le futur.

    Obéron

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  6. En CM2 on nous avait emmenés à la plage pour aller observer les différentes espèces qui constituent la faune des bords de mer et on avait un feuille sur laquelle chaque bestiole censée se trouver sur place était griffonée, alors on devait faire une croix en dessous de chaque dessin dès qu'on voyait un specimen correspondant. Résultat des courses: nous étions tous occupés à n'importe quoi d'autre qu'à chercher les machins invertébrés et il n'était pas rare de tomber sur de charmantes bricoles telles que capotes enfoutrées, seringues cassées, tessons de bouteilles, protèges-slips rouges devant marron derrière, etc. Un peu comme dans cet épisode des Simpsons où le petit Ralph est envoyé par le dirlo ramasser des déchets je sais plus où et qu'il se pique sur une vieille seringue tandis que le directeur lui dit depuis le bus qui s'apprête à repartir "t'en fais pas tu te piqueras probablement sur une seringue qui contient un antidote".

    François

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  7. François, j'ai la réunion des CM2 demain soir... Et j'ai déjà la nausée.

    Une des raisons pour lesquelles j'ai accusé le coup lorsque j'ai su que j'attendais un neuvième enfant, c'était non pas à cause de la fatigue occasionnée ou fadaises de ce genre, non, le truc qui me faisait complètement déprimer était de songer qu'il me faudrait à nouveau recommencer avec un parcours scolaire en entier, des réunions délirantes, un cassage en règle de notre enfant... Bref. Quand j'assiste à ça je me demande si je ne suis pas la plus grande criminelle de l'histoire en ayant des gamins que j'envoie au casse-pipe.

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  8. La Crevette, pourriez-vous préciser ce que vous entendez par un cassage en règle de votre enfant ? Désolé si je vous incite à vous remémorer des horreurs.

    Robert Marchenoir

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  9. La solution est pourtant simple. Ce jour-là, ils sont malades ! Et si vous pouvez entraîner d'autres parents à suivre votre exemple, ce sera encore mieux.

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  10. Il ne faut pas croire que l'école a une si grande influence que ça sur les enfants . Ils ne sont pas dupes , en général . Au contraire , le "prof" reste le modèle par exellence à éviter , pour un enfant . Il est probable qu'après 15 ans de "minute de la terre" , de recyclage en cours d'éducation civique , de ramassage d'emballage de seringues en sortie scolaire , les enfants verront dans la climatisation et la chasse au phoque des symboles de "rebellitude" ...
    Les enfants élevés chez les Frères deviennent rarement très assidus à la Messe , une fois devenus adultes . Et une règle en fer fait paradoxalement moins de mal à l'âme qu'aux doigts ...
    L'écologie fait de chaque enfant une parcelle de l'humanité avant d'un être singulier . Chaque bonne ou mauvaise action a des répercutions non sur la vie éternelle , mais sur le "bien-être" des zoulous , des Chinois et de leurs descendants jusqu'a la fin de l'humanité . Ce n'est psychologiquement pas tenable . Le danger de l'écologie réside avant tout dans sa vocation "sociale" .

    Les Punks de demain rouleront en Monster Truck .

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  11. Catherine, il y a quelque chose que j'ai intégré en 20 ans de fréquantations de systèmes scolaires de toutes sortes, c'est que lorsqu'on veut intervenir comme parents pour s'opposer ou bien proposer quelque chose, on est seul et on agit seul. Toujours. C'est le fondement. Que d'autres parents agissent de la même façon que vous c'est tant mieux! Mais les initiatives et les actions doivent toujours être individuelles. C'est ce qui marche le mieux et permet de ne pas avoir de désillusions quant à une improbable "union" ou "entraide".

    Généralement je ne dis pas grand chose, j'écoute beaucoup mes enfants et lorsque je pense qu'il y a matière à intervenir auprès d'un prof. ou auprès de la direction, je le fais de ma propre initiative. J'en parle éventuellement à d'autres en expliquant ce que j'ai fait comme démarche. Libre ensuite à chacun de faire de même ou pas.Mais j'ai fini de compter sur les autres.

    Prolo : oui, je sais qu'au final c'est la famille qui l'emporte -toujours- sur les divagations idéologiques de l'EN. Je le constate avec mes aînés par exemple. Mais malgré il y a une réelle noscivité de l'enseignement et je tente de m'en expliquer un peu pour répondre à Marchenoir, dans un prochain com.

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  12. Marchenoir, excusez l'heure tardive mais je viens de rentrer (j'ai quelques difficultés d'installation de mon étudiante).


    Le "cassage" de nos chers petits : on le remarque dans l'apprentissage de ces fameux fondamentaux, la lecture et l'écriture -quand on se décide à leur apprendre-,dans certains cas, le fait d'aller à l'école fait plus de mal que de bien à certains enfants.
    Par exemple, un enfant légèrement dyslexique le devient vraiment grâce à certaines méthodes d'apprentissage.J'ai pu faire "l'expérience" sur mes garçons.Ce qui me vaut encore aujourd'hui de bénéficier de séances d'orthophonie où l'on applique des méthodes d'apprentissage traditionnelles qui "marchent" et qui rectifient ce qui a été proprement détruit à l'école.

    Autre exemple : aujourd'hui, dans l'école où mes petits sont, c'est la semaine des 4 jours qui est adoptée, donc pas d'école le mercredi et le samedi. Mais il faut d'une manière ou d'une autre rattraper les heures perdues pour les institutrices. On a donc imaginé des heures d'"aides personnalisées", ceci entre midi et deux heures, au moment de la grande récréation. Les enfants sont classés par groupe de difficulté et ils vont travailler au lieu de jouer. Cela signifie donc que chaque enfant est catalogué comme ayant des difficultés. Ce qui brise sa confiance en lui.
    Certains enfants "bénéficient" de cette aide à chaque récréation; ils n'ont donc plus ce temps de jeu et de défoulement si indispensable aux garçons en particulier et ne fichent plus rien l'après midi en classe car leur temps de concentration est très largement dépassé. Donc ils deviennent de plus en mauvais au fur et à mesure qu'il sont "aidés".

    Tout ce cirque pour que le prof ait le nombre d'heures requis, je le rappelle.

    Le mercredi, foire d'empoigne à la maison, les enfants ont évidemment un gros travail à fournir pour le jeudi , travail supervisé alors par les parents qui "jouent" à la maîtresse et Dieu sait combien c'est pénible... Mais là aussi, programme oblige! Il y a moins d'heures de répétition à l'école, alors il faut bien pallier d'une manière ou d'une autre à la maison...

    Enfin, les fameux "projets" : la plupart concernent l'écologie, la nutrition et le savoir vivre ensemble (thème de l'année dans l'école). Un temps fou de perdu en sorties diverses pour expliquer comment se brosser les dents pour ne pas "user" de l'eau, confection de menus pour savoir comment et quoi manger à la maison -oui, les maîtresses s'immiscent jusque dans votre assiette- et enfin explications diverses et variées plus ou moins exactes sur le thème de la pollution de la planète, -pollution générée évidemment principalement par le Mal Absolu : la Voiture!!! C'est bête, parce que justement, Maman a une grosse voiture qui emmène tous les jours la horde à l'école....
    Des projets qui n'ont rien à voir avec l'apprentissage des fondamentaux mais tout à voir avec l'éducation des enfants et s'il y a une chose qu'on nous a volé, c'est bien cette fameuse éducation de nos propres mouflets. Et ça je ne l'accepte pas.

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  13. Professeur des écoles fraîchement sorti de l’œuf je me permets d'ajouter une précision sur ces aides personnalisées. Elles peuvent s'effectuer selon 3 modalités : par cession de 40 mn ou d'1h plusieurs fois par semaine, ou alors par 5 mercredis dans l'année.
    Assez bizarrement, il arrive souvent que ces aides personnalisées se transforment en activités de loisirs (réaliser une fresque, sortie, etc...) même si apparemment, il y a toujours une part plus scolaire (compte rendu écrit).

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  14. Professeur, à la limite ça ne serait pas plus mal que ces aides se transforment définitivement en loisirs... cela permettrait à ceux qui ont froid l'hiver sur la cour de passer un bon moment au chaud dans la classe sans les faire passer pour des nullités.
    Mais ce qui m'horripile c'est que l'on sait pertinemment que cette histoire d'école à 4jours est un fiasco pour l'enfant et on continue allègrement dans cette voie..

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  15. "Certains enfants "bénéficient" de cette aide à chaque récréation; ils n'ont donc plus ce temps de jeu et de défoulement si indispensable aux garçons en particulier et ne fichent plus rien l'après midi en classe car leur temps de concentration est très largement dépassé. Donc ils deviennent de plus en mauvais au fur et à mesure qu'il sont "aidés"."

    Pfff... c'est vraiment déprimant, tout ce que vous racontez, Crevette.

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  16. Ben voui Gil, c'est une des raisons pour lesquelles j'évoque rarement tout ce bazar qui fait pourtant mon quotidien. Je ne vois aucune amélioration du "système", rien à l'horizon qui poudroie ou qui verdoie, simplement des trucs qui merdoient.

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  17. Non mais c'est vraiment trop triste, j'insiste. Je vous demande de vous taire.

    (et puis vos enfants, comme l'a parfaitement résumé le Prolo, finiront punks au volant de Monster Trucks (?), et moi, une telle perspective me réjouirait.)

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  18. Hu hu, des Monster truck, c'est une bonne idée ça...

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  19. Bande de gueux , vous ne méritez pas de lire ma prose merveilleuse . Je suis un visionnaire , un méta-commentateur post-crevettien , vous n'avez pas la méta-faculté de comprendre le sens de mes mots . Je suis comdamné à être un génie incompris en ce bas-monde , entouré de simples mortels ...
    Dorénavant , la lecture de mes commentaires sera payante . Adressez-vous à la tenancière pour les abonnements .
    20 euros par mois , - 25% pour les expatriés . Les bénéfices seront entièrement reversés à la crevette pour le financement de son prochain Hummer .
    Ne me remerciez pas , c'est naturel .

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  20. "un méta-commentateur post crevettien", c'est ça que je dois accueillir bientôt?!
    Bon, d'un autre côté si vous me financez le Hummer...

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  21. Un prolo qui nous traite de gueux, non mais c'est un comble ! C'est un truc... monstre.

    (PS : pour moi, une BMW Z9. Ça fera largement l'affaire.)

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  22. Ici Radio Vieux Con qui vous parle : "de mon temps", orthophoniste c'était une profession qui n'existait pas.

    Ou alors il devait y en avoir dix en France, et les gens se demandaient si c'était une espèce de saxophone ou une variété de fox à poil dur.

    En tous cas, ce n'était sûrement pas une institutrice de substitution, remboursée par la Sécurité sociale.

    Maintenant, c'est une engeance qui grouille partout.

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  23. Robert nous sommes bien d'accord.Soupir.

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  24. J'approuve ce billet pour d'autres raisons aussi.

    On ne doit pas, à mon avis, envoyer les enfants ramasser des ordures sur la voie publique. Que le chariot poubelle soit traîné par un poney n'y change rien.
    On ne compte plus les établissements publics et privés qui participent à des projets "écologiques". Il y a même un label "projet écologique", ou quelque chose d'approchant, qui ouvre droit, bien entendu, à des subventions.
    Je trouve abominable, irresponsable, terrible, cette tendance à faire de nous les enfants de nos enfants. C'est un phénomène éclatant dans la pub ("tu sais, maman, les antibiotiques c'est pas automatique", "moi mon papa il a choisi l'assurance habitation que je lui ai dit de choisir", etc) et particulièrement navrant à l'école. Voilà plus de dix ans qu'il va s'intensifiant.
    Quelle école n'a pas eu encore sa "fête des déchets", son exposition de dessins d'enfants de quatre ans sur le tri sélectif, son atroce scénographie collective où l'on invite la famille à venir contempler les plasticienneries crées à base de détritus, bouteilles de plastique, journaux déchirés, emballages de yaourts et bidons de lessive ? Le prof d'arts plastiques ou l'intervenant en expression artistique payé par la mairie sont là, avec leur sourire débile de gourou pédophile, pour vous expliquer la démarche au cas où vous ne l'auriez pas comprise.
    Il s'agit de sen-si-bi-li-ser les enfants qui devront répondre aux enjeux du monde de demain.

    Pauvres gosses! Nos gosses de nantis, de bourgeois occidentaux, il ferait beau voir qu'ils aient la vie douce, qu'on les laisse jouer, qu'on leur raconte des histoires, qu'on se contente de leur apprendre à ne pas jeter leurs papiers par terre, à être gentils avec les animaux, à faire des promenades botaniques, à observer les fourmis et bien d'autres choses encore. Ce n'est pas incompatible ?
    Si.
    Nos enfants ont besoin de connaître la nature et ses lois, les sciences, les arts, ce que l'Homme a fait de beau. Ce serait bien et logique qu'ils aient envie, dès le plus jeune âge, de grandir pour devenir plus savants, plus forts, plus puissants. Malheureusement, on leur fiche des adultes, auxquels on ne leur donne plus du tout envie de s'identifier. Des adultes dont ils faut se garder, un fouillis incohérent d'individus faiblards dont il faut s'occuper, qui ne savent rien, ou si peu de choses, dont il faut ramasser les déchets, exactement comme on devait changer leurs couches à eux, nos enfants, quand ils étaient des nourrissons impotents.

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  25. "Par exemple, un enfant légèrement dyslexique le devient vraiment grâce à certaines méthodes d'apprentissage."

    Effectivement. Aujourd'hui beaucoup d'enfants que l'on envoie chez l'orthophoniste au motif qu'ils seraient "dyslexiques" sont simplement des enfants à qui l'on n'a pas appris correctement à lire et écrire.
    Et ce sont les orthophonistes eux-mêmes qui le disent.
    http://celeblog.over-blog.com/article-lire-mon-metier-quatrieme-partie-61838734.html

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  26. Aristide, je passe un temps fou dans les salles d'attente des orthophonistes et j'ai pu constater une chose : la plupart des enfants qui y entrent n'ont pas de réels problèmes "techniques" (sauf exception grave que l'on repère tout de suite), ils sont normaux. Ils ont cependant un vrai souci : ils sont tellement mal élevés que je les vois se rouler par terre dans la salle d'attente sous le regard attendri ou indifférent des parents ou de la grand mère et que j'entends l'orthophoniste pendant la séance qui demande : "veux-tu travailler maintenant Kévin? -"Nan j'ai pas envie" - Veux tu t'assoir devant l'ordinateur? -Nan je veux pas, je veux jouer avec la peluche - etc, etc, ceci pendant des séances entières... Et l'orthophoniste de ressortir et d'expliquer au père ou à la mère branchés sur leur portable pour faire des jeux(!), "ah aujourd'hui Kévin n'était pas bien disposé..."
    L'orthophoniste sert de substitut "éducatif" et c'est tout. Il permet de soulager une maîtresse d'un petit monstre ingérable parce que mal élevé... L'orthophoniste est le bouche trou de tous les cas possibles, cela conforte les parents dans l'idée qu'ils font leur boulot (alors qu'il n'en est rien) et les instits qui ne savent pas gérer ces fiascos.

    Suzanne pour souligner votre commentaire, j'ai eu droit il y a trois quatre ans de la part d'un de mes enfants à un mirifique dessin où il était écrit : "Il faut sauvé la planette". Merveilleux n'est-ce pas?

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  27. Confidence pour confidence, un jour notre aîné est rentré en nous annonçant fièrement qu'il avait été élu "éco-délégué".
    Lorsqu'il a voulu mettre une chemise pour aller à la première réunion, ça nous a bien fait rire.
    Mais lorsqu'on a vu le temps que sa classe passait en projets "éco-citoyens", et lorsqu'il a commencé à surveiller notre consommation d'eau et de papier toilette je n'ai plus eu envie de rire.
    Nous l'avons remis dans l'axe, et je crois que le goût de l'écologie punitive lui a passé, mais quelle propagande! Et surtout que de temps perdu sur une année scolaire! Mais qu'est-ce que la grammaire et la conjugaison lorsqu'il s'agit de "sauvé la planette"?

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