mercredi 15 juin 2011

Pentecôte 2011


Viens

Toi l’Inconnu, l’Invisible
Et pourtant capable d’embraser une planète,
Toi le feu, la lumière qui rend lisible
Tout le cosmos, l’univers et les tempêtes

Toi pourtant si doux, si discret
Et si présent dans nos âmes
Comme une mère s’occupe dans le secret
De ses enfants, de leurs vies, de leurs alarmes

Toi qui te lèveras aux heures sombres et ultimes
Où tout sera perdu, détruit, désert gris sans vie
Oui, tu te lèveras dans un souffle irrésistible et sublime,
Tu renouvelleras dans un mouvement infini

L’œuvre du Père si merveilleuse
Qu’Il en fit notre nid.
Attaquée dans une colère furieuse
Par l’adversaire, le démon, l’ennemi.

Mais toi qui n’est qu’Amour
Tu enveloppas l’homme dans tes bras,
Par une auréole de feu tu le protégeas
Jusqu’à la fin des temps, pour toujours.

Tu te lèveras et dévoileras le secret à jamais caché
L’œuvre merveilleuse du Père, tes enfants chéris,
Rien n’est abîmé, tout a été bien conservé
Le Royaume est là, bien là, c’est le Paradis.

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