En rapport avec le petit billet de Basile de Koch dans le dernier Valeurs Actuelles (N° 3883) qui conclut à "l'Eglise d'écologie", j'ai lu un petit livre très amusant à propos de totalitarisme écologique qui sévit dans notre société (et nos écoles en particulier pourrais-je ajouter puisque c'est là que je le perçois au quotidien, chez mes enfants et l'endoctrinement permanent dont ils sont les victimes). Quelques extraits sur une comparaison entre la religion catholique (essentiellement) et cette pseudo religion écologique :
"Les catholiques utilisent l'eucharistie pour se purifier des péchés passés et se préserver des tentations.
Vincent [un "ami" écolo de l'auteur], lui, va au salon "Planète durable" à la porte de Versailles. Il pourrait tout aussi bien aller au salon du Développement durable (octobre), à "Planète mode d'emploi" (septembre), participer à la Journée de la Terre (21 mars-équinoxe de printemps), en remettre une couche le 21 octobre (équinoxe de printemps dans l'hémisphère sud). (....) Il pourrait faire cela et bien davantage, mais il ne fréquente que la porte de Versailles. La pratique d'une religion prend du temps, et l'on peut regretter la concurrence de nos obligations quotidiennes -travail, famille- sur l'épanouissement spirituel. Vincent n'est ni un moine ni un intégriste.Il est pragmatiquement croyant -dans la mesure où sa foi n'empiète pas sur son mode de vie. C'est un écologiste à visage humain.
Certains catholiques et de nombreux protestants ont le sentiment d'expier une faute, la leur ou celle de leurs lointains aïeux, une faute universelle qui fait de leur chemin terrestre un long parcours de souffrance.
Vincent aussi se sent fautif. Il observe les agressions innombrables de l'espèce humaine contre la nature et il sait qu'une part de responsabilité collective est sur ses épaules.
(...)
Certains catholiques et de nombreux orthodoxes sont des mystiques de l'invisible : ils savent dans quelles pensées l'Adversaire se loge, par quelles fissures Satan se glisse dans les âmes.
Vincent aussi se méfie de lui-même, de ses faiblesses, de ses doutes. Il pourrait reprendre à son compte le credo "l'ennemi ne vient pas de l'extérieur, il siège à l'intérieur de notre système et de nos consciences" (Nicolas Hulot, Pour un pacte écologique).
(...)
Quelques chrétiens, principalement catholiques ou orthodoxes, renoncent à la vie séculaire, pour s'isoler dans la prière et la méditation. Certains peuvent avoir des visions, recevoir les stigmates du Christ.
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Chez Hulot, dans Le syndrome du Titanic, le trip hallucinogène ("j'ai vu la planète se rétrécir sous mes yeux") côtoie les appels à la vocations dignes de saint Paul : "Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu", et les poses sacrificielles : "Jusqu'où suis-je prêt à aller dans le choix, dans le renoncement?" Dans Home, liturgie : "Tout e que tu vois n'est pas seulement un paysage, c'est le visage aimé de notre Terre."
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Les bigots chrétiens, qu'ils soient cathos, protos, orthos, ont en commun avec les oulémas une consternante absence d'humour dès que l'on touche au religieux.
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C'est pourquoi le zèle de Vincent est devenu inquiétant quand il a cessé de rire."
Iegor Gran "L'écologie en bas de chez moi" éditions POL
Je l'ai lu aussi, c'est assez drôle !
RépondreSupprimerOui, il y a un passage sur le ramassage des ampoules à basse consommation cassées qui est excellent et je vais le mettre aussi : les jumeaux me pètent ces fichues ampoules à raison d'au moins une par semaine au grand dam de leur père.
RépondreSupprimerLa seule écologie possible... la Terraformation de la terre...
RépondreSupprimerhttp://incarnation.blogspirit.com/archive/2011/05/01/message-aux-ecologistes-integristes-qui-voudraient-vivre-a-l.html