jeudi 6 janvier 2011

"...le besoin de consolation que connait l'être humain est impossible à rassasier ."







 


"...le besoin de consolation que connait l'être humain est impossible à rassasier .
En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier.Partout où je crois l'apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n'atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d'un souffle de vent dans la cime d'un arbre, je me dépêche de m'emparer de ma victime.
Qu'ai-je alors entre mes bras?
Puis que je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie ou de l'effroi à bander. Puis que je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puis que je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur."( Stig Dagerman)

Le lien de ce texte à lire en entier : http://incarnation.blogspirit.com/archive/2011/01/04/stig-dagerman-notre-besoin-de-consolation-est-impossible-a-r.html

8 commentaires:

  1. Moi je me console en regardant tes beaux couchers de soleil…

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  2. Bon c'est toujours un peu les mêmes mais en ce moment le ciel est plutôt gris et moche.Difficile de renouveler son stock en bétaillère.
    Et je n'ai pas le temps de trouver de belles lectures. J'ai le temps de rien. (Mais ce texte est superbe)
    On a récupéré Orphée pour un mois.Je vais aller la promener mais elle ne réclame pas spécialement de sortir de son panier... Rien à voir avec l'exubérance de la meute des gâteux.

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  3. le besoin de consolation peut se contenter de peu. Ici et maintenant que puis-je tirer par ma fenêtre? : une bretelle d'autoroute et une enseigne conforama. On se contente de ce qu'on a. Je ferais bien un carton mais j'ai pas de fusil (l'émissaire du clan arrivé d'urgence n'a pensé qu'aux chaussures et à la brosse à dents, dommage...)La consolation du moment, c'est qu'on arrête pas le progrès (ou le superflu?) : Figurez-vous qu'on trouve des boîtes à fric pour vous louer des connections internet jusque dans les "unités de soins intensifs de cardiologie" où il arrive qu'on vienne se faire peur... Raison du silence du Plouc sur son blog pour encore quelques jours.
    La Crevette voudra bien excuser ce petit hors sujet en passant. Et puisque Catherine est passée par là, qu'elle sache que son hommme a raison d'arrêter clopes et (excès) d'alcool... Le Plouc n'en est pas encore là...

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  4. Cher Plouc,
    j'ai laissé à votre intention un petit message à partir de mon adresse mail de blog.Remettez-vous vite!

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  5. Le Plouc, soignez-vous bien et bon courage.

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  6. La première photo en dit long sur votre bonheur. Bonne continuation et meilleurs voeux (une fois de plus...) Bises

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  7. Merci le Loup! Meilleurs vœux à vous aussi.

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  8. Cher Plouc, j'espère pour vous que vous n'êtes pas affligé d'une aide-soignante aussi bavardement horripilante que celle dont j'ai été gratifié, il y a quelques mois, dans ce même type d'unité…

    Sinon, bon retour à la maison, si ce n'est déjà fait.

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