dimanche 26 décembre 2010

Louis Funès, à propos du Christ : "je le vois riant beaucoup."

Un passage tiré d'une petite biographie de Louis de Funès, par Eric Leguebe, passage de circonstance en cette période de Noël :

"Cette réflexion aboutit essentiellement à un mysticisme joyeux. C'est l'évidence quand on réécoute son dialogue de la nuit du 24 décembre 1981 avec Guy Béart :
-Vous êtes croyant?
-Bien sûr, bien sûr.
-Depuis longtemps?
-Depuis toujours... Jésus était le compagnon radieux de mon enfance, c'est le compagnon radieux de ma vie professionnelle et de ma vie tout court.
-Est-ce qu'il vous a aidé dans votre vie professionnelle?
-Toujours. J'ai eu beaucoup de chance et c'est sûrement grâce à lui.
-Quelle image avez-vous de Jésus?
-"Selon les images de mon catéchisme, c'était toujours quelqu'un de très frêle, blond et l'on sentait qu'au moindre coup de vent, il s'envolerait. Alors qu'il était le fils d'un charpentier. Je crois, moi, que c'était un gaillard qui mesurait 1,90m, d'une puissance extrême et qui devait avoir des biceps comme ça! Quand il mettait à la porte les marchands du temple, il devait les prendre par trois et... Hop! Il parlait très fort, faisait des gestes... C'était un meneur d'hommes et moi, je le vois riant beaucoup. On ne le représente jamais en train de rire. Je suis sûr qu'avec les apôtres, il rigolait énormément. Je le vois en train de marcher sur les eaux disant à saint Pierre : "Viens, essaie voir." Et l'autre de faire "Plouf". Tous les apôtres rient..."
Au cours de la même émission, Funès confie à Béart : "Je rêve de tourner un film sur les évangiles. Avec de la joie. Il s'agissait de gens comme nous."
Le ton grave revient lorsqu'il répond à la question : "Et Jésus, vous le voyez tout le temps? -Je ne le vois pas, je le sens."

13 commentaires:

  1. Merci. J'aime beaucoup cette vision gaie de Jésus. Va savoir pourquoi, moi, je l'ai toujours imaginé avec un solide appétit… Peut-être la multiplication des pains m'a t-elle impressionnée étant enfant ?

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  2. Cette petite biographie est une mine... Un acteur hors du commun, un homme hors du commun.
    Oui, moi aussi j'aime ce Christ joyeux au milieu de ses apôtres : "Il s'agissait de gens comme nous."

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  3. Tant qu'il n'appelle pas Marie "ma biche"...

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  4. "Tant qu'il n'appelle pas Marie "ma biche"... "

    ^^

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  5. Didier et XP : rustres mécréants....
    ...^^

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  6. En parlant de joie, j'ai vu "Barabbas" hier, avec Anthony Quinn. Très beau film mais pas vraiment la joie et difficile à regarder jusqu'au bout.
    C'est vrai que la joie manque dans les illustrations modernes de la culture chrétienne. Les églises, cathédrales, musique et peinture sont un hymne à la joie, mais ils sont datés. Et produits par le passé, même s'ils semblent éternels.
    Aujourd'hui? On produit quoi à Noël? Des bêtisiers-télé, des chapons et du foie gras..

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  7. Mais Marie-Madeleine appelait Jésus "Mon Rabouni", c'est-à-dire "Mon petit rabbin."

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  8. Le problème de la joie c'est qu'on tombe facilement dans la mièvrerie.

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  9. Ah Nebo! Je profite de votre (malicieuse) présence pour vous souhaiter une très bonne année, à vous et Irina. Un prompt rétablissement aussi(j'ai lu que vous étiez grippé) si ce n'est pas encore fait.
    Plus de crise de Foi pour l'année qui vient, va falloir que vous vous en sortiez un jour... Je l'espère de tout cœur.

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  10. Oups de oups:
    "Les églises, cathédrales, musique et peinture sont un hymne à la joie", tout ça c'est féminin, donc ELLES sont datées, pardon. et produites etc…

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  11. Carine : bien évidemment j'avais remarqué (tu parles!^^) votre orthographe douteuse et je l'attribuais perfidement à quelques excès de fêtes...
    Et puis, tenez-vous vraiment à faire remarquer que le féminin commence par dater par ici? Je n'y tiens pas excessivement...^^

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  12. C'est vrai que j'ai mal au foie :(
    Mais ce n'est pas une excuse. Merci de votre indulgence.
    On peut aussi dire que je valorise l'éternel féminin, Crevette.

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