Départ
D’un laser qui taille le diamant brut
D’une aube qui se lève sur la Route
Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie
Je vais avoir quelques jours pour
LIRE*
Je m’engage, seule, dans un petit chemin,
Le vent souffle dans les arbres immenses.
Mille bruits, diffus, éclatants, me dérangent.
Je marche doucement vers un lieu incertain ;
Puis, de plus en plus vite, mon pied avance :
J’ai vu une lumière, me semble t-il, au loin .
Clarté rassurante, clairière paisible,
La fleur est odorante et le papillon voltige.
Je me suis endormie dans une chaleur rassurante
J’ai fermé les yeux sur une lueur aveuglante.
La forêt fraîche et sombre m’a happée de nouveau
Dans ma nuit, enfoncée, dans le gouffre, le saut.
Relevée lentement, la poussière retombe
Doucement.
Où suis je ?
L’arène est lumineuse, le sable brûlant sous mes pas ;
Dans la lumière incandescente, au milieu des vivats
J’ai mon glaive bien en main, rien ne m’atteindra.
La bête est énorme, luisante et noire, l’œil fou.
Je n’ai pas peur, non, je suis déjà morte, c’est tout.
L’ombre immense se lève, oh fraîcheur bienfaisante !
Le soleil tournoie, je suis piétinée, broyée, pantelante.
Je respire et je vis, paupières obstinément baissées ;
Voir sans regarder, savoir sans lire, pas de réalité.
Je me suis ensevelie dans le gouffre – tombeau
Je pensais vivre ainsi cachée au milieu du troupeau.
Mais le monstre m’a trouvée, mon propre cerveau
Il m’a tuée pour de bon , réveillée à nouveau.
Relevée lentement,
Je suis
En enfer
Maintenant
Ballet immémorial, défi transcendantal
Ne pas s’endormir, rester éveillé,
Chercher la vérité, trouver la réalité
Je suis A, petite fille de la forêt,
Je suis A, petite fille du soleil,
Je suis A, entre terre et ciel.
Le vent souffle dans les arbres immenses.
Mille bruits, diffus, éclatants, me dérangent.
Je marche doucement vers un lieu incertain ;
Puis, de plus en plus vite, mon pied avance :
J’ai vu une lumière, me semble t-il, au loin .
Clarté rassurante, clairière paisible,
La fleur est odorante et le papillon voltige.
Je me suis endormie dans une chaleur rassurante
J’ai fermé les yeux sur une lueur aveuglante.
La forêt fraîche et sombre m’a happée de nouveau
Dans ma nuit, enfoncée, dans le gouffre, le saut.
Relevée lentement, la poussière retombe
Doucement.
Où suis je ?
L’arène est lumineuse, le sable brûlant sous mes pas ;
Dans la lumière incandescente, au milieu des vivats
J’ai mon glaive bien en main, rien ne m’atteindra.
La bête est énorme, luisante et noire, l’œil fou.
Je n’ai pas peur, non, je suis déjà morte, c’est tout.
L’ombre immense se lève, oh fraîcheur bienfaisante !
Le soleil tournoie, je suis piétinée, broyée, pantelante.
Je respire et je vis, paupières obstinément baissées ;
Voir sans regarder, savoir sans lire, pas de réalité.
Je me suis ensevelie dans le gouffre – tombeau
Je pensais vivre ainsi cachée au milieu du troupeau.
Mais le monstre m’a trouvée, mon propre cerveau
Il m’a tuée pour de bon , réveillée à nouveau.
Relevée lentement,
Je suis
En enfer
Maintenant
Ballet immémorial, défi transcendantal
Ne pas s’endormir, rester éveillé,
Chercher la vérité, trouver la réalité
Je suis A, petite fille de la forêt,
Je suis A, petite fille du soleil,
Je suis A, entre terre et ciel.
*énième rediffusion de ce texte. (écrit pour la première fois en 2008 je crois)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire