Chris Botti
Majestic Theatre
The Phantom of the Opera
Deux soirées mythiques à New York : l'une au club de Jazz, le Blue Note, avec le trompettiste Chris Botti, et l'autre sur Broadway, une comédie musicale, "The phantom of the opera" au Majestic Theatre.
Chris Botti (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_Botti)au Blue Note.
Nous arrivons vers 19h, le club est déjà plein mais mon mari avait réservé une table. Nous nous retrouvons auprès de deux jeunes couples de new yorkais branchés venus écouter et voir une de leurs idoles.Avec D. nous commandons un verre de vin californien et j'ai la tête qui tourne très vite. Cette légère ivresse me permet d'apprécier l'ambiance chaleureuse et feutrée du Blue Note, les gens viennent se restaurer rapidement puis écouter de la bonne musique.A 20h pétantes, Chris Botti fait son entrée, il est blond, très beau je trouve, un regard magnétique dirais-je si je voulais oser le cliché le plus éhonté mais c'est la réalité! Lorsqu'il joue de la trompette, il se cambre comme un toréador.
Deux heures de jazz entraînant, une chanteuse noire qui rejoint les musiciens à un moment donné, une voix magnifique, elle chante I'm happy like a queen et je me dis que je suis vraiment heureuse comme une reine, là avec mon homme, en train de goûter un cheescake à tomber par terre.
Parenthèse à propos du cheescake. C'est mon mari qui m'a fait connaître cette pâtisserie américaine, réalisée avec un fromage que l'on ne trouve pas en France (l'équivalent serait le Saint Moret ou le Mascarpone mais ça n'est pas la même chose).
Lorsqu'il était étudiant à Paris, D. travaillait la nuit comme livreur de plats de luxe pour des milieux artistes ou fêtards parisiens. Certains chanteurs, acteurs, noceurs commandaient à des heures indues des repas raffinés et D. avait une petite voiture pour livrer lesdits repas. C'était folklorique : les patrons s'entendaient avec les policiers pour faire sauter les contraventions de leurs livreurs et c'est ainsi que D. a pu apprendre à se repérer dans tout Paris en roulant comme un fou-furieux et en avalant des tonnes de cheescake qui faisaient partie des desserts proposés. Il en raffolait et en raffole toujours.
Chaque fois que nous allons en Amérique ou que D. y va de son côté, nous nous ruons sur les cheescake.
Au Blue Note, j'ai donc dégusté un cheescake délirant sous les beaux yeux de Botti, le tout dans une musique vertigineuse; I was a queen, really!
Je n'ai pas parlé du batteur et du pianiste qui étaient extraordinaires, tous noirs et extrêmement réputés m'a expliqué mon mari.
Un autre soir, The Phantom of the Opéra, à Broadway, tout près de notre hôtel. Nous y allons à pieds, d'un bon pas car le froid est polaire et le vent qui s'engouffre entre les building, glacial.
Le Majestic est un très beau petit théâtre, l'orchestre excellent et je m'enchante pour cette comédie musicale classique.
De retour à l'hôtel, cheescake bien sûr! Avec ces cafés américains, pas trop forts, délicieux, bien chauds.
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