Un gris mat, ce soir dans le ciel.
Un gris de peinture, je crois, tout lisse
Et dans ce fond immobile, bien réel
Du vert à profusion qui s’y fixe.
Le printemps est arrivé, les arbres en fleurs
Ont décidé soudain de remonter du séjour
Des morts où toute la terre, durant des jours
S’était réfugiée, en attente de la nouvelle heure.
J’ai pu en levant la tête contempler le tableau
Rien ne bougeait, j’ai vite pris mon pinceau
Pour vous donner chers amis ma vision,
Mon paradis, la beauté, le silence, la Création.
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