dimanche 5 avril 2009

Africa, Toto


Ce matin, levée tôt : il faut que j'aille chercher ma fille à 15 km de chez nous, elle campe avec ses guides et rentre avant la messe des Rameaux. J'emmènerai dans le même temps mes deux fils à leur sortie de louveteaux.La bétaillère est de sortie.
Je pars avec du retard, quelques gorgées de café dans le bec pour me réveiller et assurer les réflexes : il va falloir aller vite. La bétaillère a l'habitude.
Après quelques kilomètres de petits chemins et de mise en train, la grand route.110, 120, 130km/heure, 140 : la bétaillère se lâche.
Les yeux rivés droit devant, Toto et Africa galopent sur la plaine.J'arrive dans la petite bourgade, je ralentis et traverse sans problèmes. Un vieux Toyota me freine à la sortie, l'heure tourne, ma fille m'attend en uniforme de guide, sur le bord d'une route, avec son vélo. Je n'aime pas ça et ne peux dépasser le papi.La bétaillère prend son mal en patience. Difficilement.
Je récupère ma fille qui rentre dans la voiture avec une bouffée de feu de bois et de fraîche humidité.Les traits sont tirés mais elle est rose et sereine.La bétaillère repart.
110, 120, 130, 140 km/heure, la route déroule son ruban gris et fluide;les oiseaux s'envolent lentement au passage.Dans mon esprit, la carte pour le meilleur chemin pour déposer les deux louveteaux qui s'impatientent à l'arrière.Passer par le centre ville ou contourner? Le contour a ma préférence : la bétaillère est plus à l'aise dans la distance que dans des ruelles étroites.J'arrive enfin, les deux fauves sont lâchés, la bétaillère souffle un peu. Le café est loin, la maison aussi.Nous rentrons.
La journée peut commencer.

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