samedi 14 février 2009

Solitude

(écrit en août 2008)



Ce matin, le ciel est gris et un vent froid souffle

Dans la forêt si verte, et tout ce vert m’enserre

Tout ce vert et ce gris me tiennent prisonnière

J’en ai plein la vue et pleine est ma bouche.


Dans une atmosphère étale,

Dans ce présent immobile,

J’ouvre la bouche, je parle,

Les sons, avalés par le vert

Et le gris.


Les sons retombent dans mon cœur

D’où ils étaient sortis,

Personne n’attrape mes pleurs,

Retournés en mon esprit.


J’en ai plein la vue et pleine est ma bouche aussi

De mes paroles, de tout ce vert, du gris de mes cris

Et je meurs étouffée, personne pour me délivrer

Je meurs noyée, seule, dans ma verte et grise forêt.

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