Trump est l'incarnation du monde libre en ce qui me concerne, l'incarnation de la lutte contre le socialisme. Le socialisme, cette lèpre qui s'est répandue partout en Europe et en France et qui a rouillé toutes les structures, tous les cerveaux. Et qui tue, au sens littéral du terme. Ce n'est pas le virus qui assassine le plus aujourd'hui, ni même le terrorisme, c'est bien le socialisme.
Trump est un président qui réussit à ne pas faire de la politique pour diriger son pays.
Je suis donc les élections américaines avec beaucoup d'angoisse, car j'ai vraiment le sentiment que si Trump était évincé, "les ténèbres recouvriraient l'Europe" (citation approximative de la fin d'un roman de Dantec). Ou plutôt les ténèbres recouvriraient cette fois, pour de bon, le monde.
Nos prêtres s'organisent. Il est question, cette fois-ci, de pouvoir fréquenter les églises laissées ouvertes et du coup de pouvoir recevoir quelques sacrements. Ceci dans une quasi clandestinité ou discrétion absolue. Etre chrétien aujourd'hui, être libre aujourd'hui, c'est apprendre à s'enfoncer dans les catacombes ou bien dans les ténèbres. Et se laisser guider par une seule boussole, le Christ. Il est le Chemin, la Vérité, la Vie. Il est la Lumière du monde. Ces moment d'épreuves nous le rappellent de façon concrète. Comment faire face au désespoir de tous ces gens qui vont perdre leur emploi, leur commerce, leur logement, leur vie? Pour la première fois, je ressens le besoin de me rapprocher de ma paroisse, je m'oblige, alors que mon tempérament est plutôt d'un naturel réservé (et certainement égoïste), à me tourner vers d'autres, à proposer des services concrets. Mon expérience de mère de famille nombreuse me sert assez bien.
Je remplis consciencieusement mon attestation avant de sortir; je coche "motif familial impérieux". Si un flic m'interroge, je répondrai un truc du genre : " je dois rencontrer quelqu'un qui a besoin de moi et qui est très très âgé (Dieu est effectivement très vieux et Il a besoin de nous, d'une certaine façon); le rendez-vous est à l'église qui a le droit d'être ouverte".
Je lis la 1ère lecture du jour, elle est parfaite :
Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas. |
Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. |
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; |
ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers, |
en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. |
Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous. |
Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie." (Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,12-18) |
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