mardi 10 novembre 2020

Journal du deuxième confinement, Mardi 10 Novembre, I had a dream

 En ce moment je dors plutôt bien. Bon, malheureusement je ferme ma fenêtre, ouverte jusqu'à il y a peu, mon mari estimant que les températures ont suffisamment baissé et avec le chauffage qui fonctionne, il ne faut pas déconner. Personnellement je suis une adepte de l'air, même glacial : les compromis conjugaux sont parfois non pas le miel du couple mais plutôt son sel. Bref. 

J'ai rêvé récemment et je voulais vous raconter ce rêve d'une journée. Le matin, je recevais chez moi mon groupe de prière des mères, quelques jeunes mamans qui sont bien contentes de se retrouver et de se réconforter mutuellement par quelques bonnes prières pleines de foi et de bon sens (Et quelques papotages essentiels car la solitude des mères au foyer est bien une chose qui n'est jamais signifiée). Je suis la plus vieille du groupe mais j'éprouve aussi le besoin de continuer pour mes enfants, c'est d'ailleurs la seule chose qu'il me reste à faire vis à vis d'eux, maintenant débarrassée des astreintes matérielles à leur égard. "Notre seul devoir de mère, pour nos enfants déjà grands, est d'être là quand ils ont besoin de nous, de les aimer, de les conseiller et surtout de prier pour eux." (un passage du livret de prière).

L'après-midi je me rendais à l'école de ma fille où le prêtre avait la possibilité "légale" de célébrer une messe pour les enfants, dans le cadre scolaire. Grande joie donc. Et le prêtre exprimait cette joie aux enfants en leur disant : double joie : la joie de rencontrer le Christ qui vient parmi nous de façon extrêmement concrète dans la messe et joie parce qu'il faut savoir que notre prière, nos demandes, durant les messes, deviennent la prière, les demandes du Christ Lui-même, à son Père. Elles sont donc cette prière et ces demandes extrêmement puissantes devant Dieu puisqu'Il les reçoit de son Fils Lui-même.

J'avoue n'avoir jamais réfléchi à la messe sous cet angle et j'ai ressenti un intérêt renouvelé pour la messe à laquelle je me rendais avec pas mal d'indifférence ces derniers temps.

A la fin de la messe, j'ai pris une custode remise par le prêtre (toujours dans ce rêve incroyable) et je suis partie donner la communion à quelques personnes âgées désireuses de la recevoir mais dans l'incapacité de se déplacer. Je serrais dans ma main fermée le petit reliquaire contenant le Dieu Tout-Puissant, Créateur de L'Univers... Emotion impossible à décrire, combien d'anges avais-je autour de moi pour ce Colis inouï?? Je crois bien que personne, non personne n'aurait pu m'arracher ce Trésor par la force car j'avais alors avec moi celui qui est la Puissance et la Force.

Décidemment ce confinement est propice à bien des grâces étranges, et j'espère refaire ce rêve souvent.

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