Dans la nuit, Maman a voulu nous changer de nid... Nous sommes partis à la queue leu leu, parfois Maman m'aidait en me prenant par le cou dans sa gueule... A un moment donné, il y a eu un bruit effrayant, un grondement terrible et nous avons galopé comme des fous droit devant... Quand j'ai repris mes esprits, tout le monde avait disparu. Maman, mes frères et soeurs. J'étais seul dans le noir et le froid. J'avais très très peur. J'ai grimpé le long d'un conduit crasseux et puis cul de sac! J'étais coincé. Je miaulais désespérément pour rappeler ma mère.. Mais elle ne venait pas, ne viendrait plus. Je le savais au fond de moi-même et pourtant je continuais à crier.
"Apocalypse ne signifie évidemment pas "fin-du-monde-catastrophe-généralisée, etc.",le mot signifie au contraire la révélation de la présence divine dans le monde."*** " Toute littérature est un écho du Verbe, qu’on le veuille ou non."(Dantec) *** l’Art, qu’il soit littéraire ou plastique, n’exprimait jamais rien d’autre, à ses yeux, que l’idée que la partie n’est jamais et n’est pas jouée (Muray)***"la vérité ne peut-être obtenue qu'au prix de renoncer à la certitude" (Nemo)
vendredi 13 juillet 2012
Speedy
Dans la nuit, Maman a voulu nous changer de nid... Nous sommes partis à la queue leu leu, parfois Maman m'aidait en me prenant par le cou dans sa gueule... A un moment donné, il y a eu un bruit effrayant, un grondement terrible et nous avons galopé comme des fous droit devant... Quand j'ai repris mes esprits, tout le monde avait disparu. Maman, mes frères et soeurs. J'étais seul dans le noir et le froid. J'avais très très peur. J'ai grimpé le long d'un conduit crasseux et puis cul de sac! J'étais coincé. Je miaulais désespérément pour rappeler ma mère.. Mais elle ne venait pas, ne viendrait plus. Je le savais au fond de moi-même et pourtant je continuais à crier.
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« L'enfant qui sait se pencher sur l'animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère. » Albert Schweitzer
RépondreSupprimerAh ben oui Suzanne; quand j'étais plus jeune, je passais des heures à sortir les insectes qui se noyaient dans la piscine familiale. Même les insectes, je n'aime pas les voir souffrir.J'ai un souvenir qui me saisit encore aujourd'hui : un matin, très tôt, je vais à la piscine pour ma pêche et je vois en train de couler une énorme araignée... elle avait sur son dos plein de minuscules araignées, qu'elle supportait vaillamment tout en se noyant... J'avais très peur de ces bestioles, et celle-ci était vraiment monstrueuse mais je me suis dit qu'elle était vraiment une mère exemplaire... Surmontant ma répugnance, j'ai réussi à la choper (avec une palme) et à la sortir de l'eau.
Supprimerca me met les larmes aux yeux, ce texte. En fait, non, ca me fait chialer.
RépondreSupprimerC'est dans mes idess. Je dis bien dans mes idées, j'emploie ce mot à dessein.
Trop mimi. Faut l'garder, it's an order from the politburo of cats.
RépondreSupprimerOn va voir ce qu'on peut faire...
SupprimerOn a des devoirs envers celui à qui on sauve la vie.
RépondreSupprimerC'est dégueulase , ce que vous faites , là .
RépondreSupprimerParlez de communistes noyés . Là , on ne pleure pas .