« Au début du Protagoras, alors au programme, Platon décrit les allées et venues des jeunes gens qui écoutent Socrate, à cette heure du point du jour que les Grecs nomment « le matin profond ». Je n’ai jamais oublié ce mot, ni l’exquise description des mouvements d’une jeunesse libre. Nous n’avions pas de Socrate, parmi nous, nous n’avions pas le soleil, mais c’était le matin profond pourtant, l’éternel matin profond de la jeunesse. » ("Notre avant guerre", Brasillach)
Ferme les yeux un instant, cher ami
Repose-toi un moment et oublie
Ta fatigue, tes douleurs, tes soucis
Je suis là, ton Dieu, ta Force, son Esprit.
Tu n'es encore en fait qu'un tout-petit
Le présent est ton principal ennemi
Et le temps ton allié le plus sûr même si
Le Diable te le présente avec mépris
Le temps qui passe est la force des hommes
Sages, des enfants, des fous, des innocents
Ferme les yeux et attends.
Que se lève pour toi le vent de la tempête
Et non plus la brise qui épuise sans fin.
Que souffle l'Esprit-Saint! Le sens-tu enfin?
Il arrache ce mal qu'est ta jeunesse
Comme les roches des montagnes
Ou les racines des hauts chênes
Un grand mouvement divin,
Que tu accueilles en fort chrétien.
Parce que tu sais au fond de ton coeur
Que même si tout cela fait mal à crier
Ce temps qui file à la vitesse des étoiles
Te libère peu à peu des fils de la toile
De cette terre, vallée de tes pleurs
Et te rapproche ainsi de l'éternité,
Notre seul vrai bonheur.
http://www.youtube.com/watch?v=aqkR-4l73CI
http://www.youtube.com/watch?v=YnXpsJMqewo&feature=related
Latin | Français |
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Ah la la, j’en ai bavé avec Veni, Sancte Spiritus en faisant la feuille de messe. L’un de mes curés la voulait en latin, l’autre en français, j’ai dû la refaire ! C’est le français qui la emporté !
RépondreSupprimerChère Crevette, j’aimerais ton avis : comment comprends-tu la citation que j’ai mise sur mon blog dimanche ? Bises à toute la tribu XX