dimanche 27 mai 2012

Pentecôte 2012



 « Au début du Protagoras, alors au programme, Platon décrit les allées et venues des jeunes gens qui écoutent Socrate, à cette heure du point du jour que les Grecs nomment « le matin profond ». Je n’ai jamais oublié ce mot, ni l’exquise description des mouvements d’une jeunesse libre. Nous n’avions pas de Socrate, parmi nous, nous n’avions pas le soleil, mais c’était le matin profond pourtant, l’éternel matin profond de la jeunesse. » ("Notre avant guerre", Brasillach)

Ferme les yeux un instant, cher ami
Repose-toi un moment et oublie
Ta fatigue, tes douleurs, tes soucis
Je suis là, ton Dieu, ta Force, son Esprit.

Tu n'es encore en fait qu'un tout-petit
Le présent est ton principal ennemi
Et le temps ton allié le plus sûr même si
Le Diable te le présente avec mépris

Le temps qui passe est la force des hommes
Sages, des enfants, des fous, des innocents 
Ferme les yeux et attends.

Que se lève pour toi le vent de la tempête
Et non plus la brise qui épuise sans fin.
Que souffle l'Esprit-Saint! Le sens-tu enfin?
Il arrache ce mal qu'est ta jeunesse

Comme les roches des montagnes
Ou les racines des hauts chênes
Un grand mouvement divin,
Que tu accueilles en fort chrétien.

Parce que tu sais au fond de ton coeur
Que même si tout cela fait mal à crier
Ce temps qui file à la vitesse des étoiles
Te libère peu à peu des fils de la toile
De cette terre, vallée de tes pleurs
Et te rapproche ainsi de l'éternité,
Notre seul vrai bonheur.

http://www.youtube.com/watch?v=aqkR-4l73CI
http://www.youtube.com/watch?v=YnXpsJMqewo&feature=related




LatinFrançais
Veni, Sancte Spiritus,
et emitte caelitus
lucis tuae radium.
Veni, pater pauperum,
veni, dator munerum
veni, lumen cordium.
Consolator optime,
dulcis hospes animae,
dulce refrigerium.
In labore requies,
in aestu temperies
in fletu solatium.
O lux beatissima,
reple cordis intima
tuorum fidelium.
Sine tuo numine,
nihil est in homine,
nihil est innoxium.
Lava quod est sordidum,
riga quod est aridum,
sana quod est saucium.
Flecte quod est rigidum,
fove quod est frigidum,
rege quod est devium.
Da tuis fidelibus,
in te confidentibus,
sacrum septenarium.
Da virtutis meritum,
da salutis exitum,
da perenne gaudium,
Amen, Alleluia.
Viens, Esprit-Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final
donne la joie éternelle.

1 commentaire:

  1. Ah la la, j’en ai bavé avec Veni, Sancte Spiritus en faisant la feuille de messe. L’un de mes curés la voulait en latin, l’autre en français, j’ai dû la refaire ! C’est le français qui la emporté !
    Chère Crevette, j’aimerais ton avis : comment comprends-tu la citation que j’ai mise sur mon blog dimanche ? Bises à toute la tribu XX

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