vendredi 8 juillet 2011

Avis aux commentateurs

Un blog est un espace privé, un peu comme son salon que l'on ouvre et où on reçoit des amis, des proches, des personnes que l'on a envie de rencontrer. On y montre ce que l'on veut, ici des photos de famille, on y évoque des souvenirs, on y produit ses propres réflexions personnelles et vision du monde souvent pour ses enfants.
Vous comprenez mieux, je suppose, après cette toute petite introduction, pourquoi je ne tiens pas à accueillir n'importe qui ici, en particulier des inconnus qui s'invitent la bave aux lèvres et tous sourires dans le même temps (yes they can!) et qui, entre deux injures devant mes amis, mes enfants, mon mari et quelques jeunes qui me lisent, se vantent de participer à l'écrasement- disparition-abrutissement de leur pays sous prétexte d'être de bons "catholiques de gauche".
S'ils veulent exprimer leur point de vue -que je juge intenable personnellement- libre à eux d'ouvrir leur propre salon et d'y produire leurs propres conversations. Mais pas chez moi. Il ne s'agit pas de censure -la censure s'applique à un espace public et un blog est un espace privé, mon petit chez moi- mais de simple savoir vivre ou politesse.
A ma table, je n'aime pas prendre les postillons de mes invités tout en leur servant la bonne soupe qui est la mienne et que j'ai préparé avec amour et précision.
En ce moment, j'agrémente mes bonnes soupes avec quelques herbes, des citations. Certains trouvent ces herbes trop amères. La moindre des choses est de continuer à sourire en remerciant la maîtresse de maison sans l'injurier ou la critiquer.au minimum. Bref, en ne disant rien et en continuant à lire ou à manger. Ou bien en ne s'invitant pas comme un parasite ou un mal -élevé si vraiment on y est allergique et je puis fort bien le comprendre.Je ne juge pas ces personnes, je veux simplement exprimer une vérité qui est mienne : être catholique et socialiste me paraît inconciliable. C'est tout.

J'en ai assez que l'on juge admirable ou même possible d'être catho. de gauche. Cela fait trop de décennies que le mensonge perdure. La honte, comme dit mon ami Restif, doit changer de camp et ceux qui étaient sincèrement à gauche ou socialistes possèdent aujourd'hui suffisamment d'éléments (économiques, sociaux, spirituels même) pour faire un retour en eux mêmes et s’effarer des conséquences de telles idéologies désastreuses. Il en va de l'avenir de leurs enfants et de leur propre liberté.

14 commentaires:

  1. Bravo !
    Je ne peux qu'applaudir avec enthousiasme à ce discours cohérent et plein de bon sens.
    Il n'est plus temps de reculer, il faut faire face, retrouver le sens des mots, rétablir la vérité, nettoyer les écuries d'Augias (et donner le pouvoir aux crevettes).

    Je vous dédis la devise d'un de mes héros (ailé) : "faire face".

    Obéron

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  2. Tous les malheurs du monde seraient le fruit de l'idéologie socialiste ?Mais dans quel monde vivez-vous ? Sont-ce les socialistes qui sont au pouvoir dans les pays occidentux depuis un siècle? Sont-ce les socialistes qui creusent sans cesse le fossé entre riches et pauvres? Sont-ce les socialistes qui pillent l'afrique? Sont-ce les socialistes qui sont responsables de l'individualisme , du manque de conscience collective , des discriminations à l'embauche , du chômage de masse? Ouvrez les yeux !
    Un jour, les "chrétiens de droite" comprendrons à leur tour que le paradis se bâti sur terre, les masses se lèveront, débarasseront le monde du fléau libéral, comprendrons que les religions ont assez asservi le peuple au profit des élites, et ce jour là j'espère sincèrement que vous serez dans le bon camp. Il n'est pas trop tard. Nous sommes aussi capables de pardon.

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    1. Jl vous rêvez.
      Vous croyez que la terre est un pays géant dans lequel nous pouvons vivre comme des frères?
      Vous êtes fou à lier, la nature humaine est en partie mauvaise, c('est sa nature, alors vouloir qu'on soit tous connectés ensemble, c'est un peu comme si on mélangeait toutes nos maladies tous ensemble.
      Je vous en prie, allez vivre dans le tiers monde et développez concrètement vos idées.
      Il n'y a rien de plus lâche qu'un degôche qui ne fait jamais de terrain.

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  3. JL, je vous renvoie à cet article de Revel tout à fait pertinent qui vous expliquera bien mieux que moi pourquoi la discussion est impossible et surtout à fuir avec des socialistes comme vous . Surtout lorsque vous concluez avec une candeur qui frise le délire fanatique et en tout cas qui est une menace à part entière (mais je n'en n'attendais pas moins de vous!) : "j'espère sincèrement que serez dans le bon camp".

    http://www.institutcoppet.org/2011/06/25/un-debat-truque-socialisme-contre-liberalisme/
    Je cite l'essentiel :

    "Un malentendu fausse quasiment toutes les discussions sur les mérites respectifs du socialisme et du libéralisme : les socialistes se figurent que le libéralisme est une idéologie. Et, suivant une soumission mimétique souvent décrite dans ces pages, les libéraux se sont laissé inculquer cette vision grossièrement erronée d’eux-mêmes.
    Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle.

    Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont déjà produits. Les idées générales qui en découlent constituent non pas une doctrine globale et définitive, aspirant à devenir le moule de la totalité du réel, mais une série d’hypothèses interprétatives concernant des événements qui se sont effectivement déroulés.

    Il faut donc refuser l’affrontement entre socialisme et libéralisme comme étant l’affrontement de deux idéologies. Qu’est-ce qu’une idéologie ? C’est une construction a priori, élaborée en amont et au mépris des faits et des droits, c’est le contraire à la fois de la science et de la philosophie, de la religion et de la morale. L’idéologie n’est ni la science, pour laquelle elle a voulu se faire passer ; ni la morale, dont elle a cru détenir les clefs et pouvoir s’arroger le monopole, tout en s’acharnant à en détruire la source et la condition : le libre arbitre individuel ; ni la religion, à laquelle on l’a souvent et à tort comparée.

    Le libéralisme n’est pas le socialisme à l’envers, n’est pas un totalitarisme idéologique régi par des lois intellectuelles identiques à celles qu’il critique. Cette méprise rend absurde le dialogue entre socialistes et libéraux.

    Que la faillite permanente et ridicule des économies administrées ne fût pas sans apporter quelques arguments aux économistes libéraux — encore que bien des socialistes le nient encore aujourd’hui farouchement [n'est-ce pas JL?] — c’était incontestable, mais ce n’était pas l’essentiel. Quand on se trouve devant une prison doublée d’un asile de fous et d’une association de meurtriers, on ne se demande pas s’il faut les détruire au nom du libéralisme, de la social-démocratie, de la « troisième voie », du « socialisme de marché » ou de l’anarcho-capitalisme.

    Les socialistes contemporains, totalitaires « light », au moins dans leurs structures mentales et verbales, s’égarent donc lorsqu’ils imaginent que les libéraux projettent, comme eux-mêmes, d’élaborer une société parfaite et définitive, la meilleure possible, mais de signe opposé à la leur. Là gît le contresens du débat postcommuniste.

    Le capitalisme n’apporte certes pas l’égalité, mais le communisme encore moins, et, lui, sur fond de pauvreté générale."

    Inutile de vous dire, je suppose, JL, de ne plus revenir par ici.

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  4. Leroy qui lit La Crevette? Ca n'est pas étonnant, tant Ilys semble l'obséder.

    Il doit enrager devant les photos de ces enfants superbes, le ton courtois et toujours bon enfant.. Pas de propos salaces pas de menaces de mort, sur Ilys ou sur le blog d'une amie notoire de ce site! pas détraqués genre Mandon ou la dénommée "Nadia", pas d'appel au meurtre ou d'allusions incessantes à la matière fécale, mais de beaux enfants, de la joie, des gens qui se respèctent...

    Ilys a la chance d'avoir des lecteurs qui ressemble à la Crevette, Leroy n'a jamais pu rien attirer d'autre qu'une une cour des miracles hargneuses, absolument infame, qui donne des hauts le coeur. Et ça, ça en dit bien plus qu'un long discours.

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  5. PS:

    Cela dit, je ne pensais pas qu'il irait jusqu'à vous menacer sur votre propre blog, chère Crevette...

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  6. Prolo De La Lite8 juillet 2011 à 18:19

    Bon , j'avoue , c'était moi .

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  7. Marie, le culot de ces personnes est incroyable.

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  8. Prolo : oh le couillon!^^ Lisez donc le Revel, pour vous faire pardonner, c'est très bien vu.

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  9. En tous cas, ça fait dôle de sentir l'haleine chargé de ce Leroy en ce lieu si rafraichissant.
    On pense à un putois qui tournerait autour d'un champs de rose.

    Cela dit, la Crevette entrouve la porte sur un monde sans fanatisme,rempli de de beaux enfants, d' amis civilisés, tous ce qu'il ne connaitra jamais, et je suppose que ça doit le rendre fou, comme le rendent fou les jeunes gens la réacosphère dans leur totalité.

    Laissons cet ivrogne vociférant à sa misère morale, son litron de vin et sa petite cour de cinglés hystériques et d'obsédés sexuels.
    Notons simplement que ce maboule illustre parfaitement le sujet du billet et qu'il est très édifiant qu'il se soit senti visé au point de venir commenter.

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  10. St André : a priori c'est le malicieux Prolo de la Lite qui s'est amusé à parodier JL. Il a avoué son forfait!^^

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  11. C'est vrai qu'en lisant la prose inscrite sous le pseudo de JL je me suis dit "c'est un fake!"
    Un véritable messianisme du prolétariat conscientisé vers les lendemains radieux etc, etc...
    Quelle belle envolée lyrique! splendide.

    Popeye

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  12. Magnifique billet!
    La gauche aime entretenir le mythe de la lutte des classes, ça garde son électorat au frais pour les élections.
    Je ne crois pas que les gôches allemands soient aussi cons que les nôtres.

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