"Un socialiste c’est un proche des Cantat, des DSK, des Batisti, des cogneurs, des violeurs, des tueurs, des admirateurs de Mesrine. Un socialiste est un être gangréné de l’âme, un lépreux spirituel, une tumeur maligne sur la politique française" (Restif)
ici
toujours pas envie de laisser un socialiste exprimer, disons, une réserve ?
RépondreSupprimerNon, pas du tout envie! Je ne laisse pas parler n'importe qui ici. Certainement pas un socialiste!!
RépondreSupprimerDommage, mais en même temps contradictoire, non ?
RépondreSupprimerAlors je tente ma chance :
Je vous trouve bien sympathique, avec vos enfants et tout, et moi-même qui suis chrétien et essaie d'être bon catholique, tout en votant à gauche, j'aimerais savoir pourquoi vous vous donnez le droit de m'insulter comme ça, sans raison, de me comparer aux pires salopards avec lesquels, croyez-le, je n'ai rien de commun.
Lépreux spirituel ? Pourquoi pas hyene puante, aussi ?
J'ai hâte de lire votre réponse chrétienne.
Avec vous en Christ (j'espère !),
Pascal
C'est fou : mais comment pouvez-vous en tout impunité vous déclarer de gauche et chrétien?!! Cela m'horrifie et me scandalise. Vous êtes , vous socialistes, pour la déresponsabilisation individuelle, pour plus d’État ou d'emprise dans ce qui concerne nos droits fondamentaux, nos libertés les plus essentielles (éducation de nos enfants, droit d'entreprendre sans se faire voler les trois-quarts du fruit de notre travail) et vous vous dites chrétien!! Vous devriez être mort de honte, pour le moins.
RépondreSupprimerVoilà ce qu'est un socialiste : http://oralaboraetlege.blogspot.com/2010/01/tuer.html
Alors maintenant, retirez-vous sur la pointe des pieds de ce blog s'il vous plait, nous n'avons rien en commun, ça je puis vous l'assurer.Et certainement pas votre catholicisme de pacotille.
Mais enfin, Madame Crevette, les chrétiens de gauche, ça existe quand même. Je sais bien que l'abbé Pierre avait des défauts, mais de là à en faire un salopard ou un monstre impensable... Et puis il y a gauche et gauche. Je vous dirais tout net que je ne suis pas de la tendance Delanoé, par exemple, et pas trop ouvert aux questions sociétales (avortement, mariage homo). Et oui : degauche, et contre l'avortement, c'est possible (mais je concède que c'est très rare). Alors pourquoi suis-je de gauche ? Parce que je pense qu'une société fondée sur la recherche de la richesse et des honneurs n'est pas chrétienne, et que la droite, c'est quand même, pour une bonne part, ce genre de choses.
RépondreSupprimerPermettez moi de vous glisser aussi, mais sans vous juger, que vous êtes un peu sévère avec votre frère chrétien en me congédiant de la sorte. Vous n'êtes pas très ouverte, je trouve. Pensez-vous vraiment que l'on peut juger un homme sur sa seule orientation politique générale ? Moi je ne vous traite pas d'immonde fasciste, notez-le.
Bien sincèrement,
Pascal
PS : si vous me redites de partir, je le ferai bien sûr. Mais à regret !
être de gauche n'est pas qu'une "orientation politique générale" et vous le savez fort bien.
RépondreSupprimerEt oui bien sûr qu'en tant que catholique et libérale, j'ai intérêt à être "un peu sévère" ou "pas très ouverte"! Vous représentez le pire à mes yeux, sous prétexte de moraline égalitaire à sauce christique vous annexez la liberté de tous allègrement au titre que certains auraient le malheur de gagner un peu mieux leur vie que vous. Ah! ce mépris vertueux des honneurs et des richesses!
Je crois que vous vous êtes assez répandu par ici.Non, j'en suis sûre.
Et évitez vos formules blasphématoires "en Christ" et "bien sincèrement".
RépondreSupprimerBon, je crois que nous n'avons plus rien à nous dire.
RépondreSupprimerMais le blasphémateur, ce n'est pas moi.
Il y a encore du chemin à parcourir pour faire cesser les larmes de Notre sainte Mère la Vierge.
ah, un dernier mot, que vous n'êtes pas obligée de publier bien sûr :
RépondreSupprimerje prierai pour vous.
Puisqu'on parle de l'abbé Pierre, et sans aborder le moins du monde la question religieuse, je soutiens qu'il est, objectivement comme disaient les marxistes, co-responsable de la crise du logement en France.
RépondreSupprimerEt ce, depuis 1955 jusqu'à sa disparition. Puisque sa politique a toujours été la même en la matière.
CHRÉTIEN DE GAUCHE. On ne sait toujours ce que c'est, les uns l'appellent un hybride, à l'instar du mulet, les autres parleront de chimère ou de manticore, mais tous s'accordent pour en faire un monstre. Il est pareillement admis qu'il ne peut être que stérile, en conséquence de l'asymétrie de ses organes, il a beau se prêter à la saillie des ânes et des étalons, il restera le premier et le dernier de sa race.
RépondreSupprimerL'Eglise prétend à la jeunesse éternelle et le Chrétien de Gauche est né de sa dernière cure de jouvence, il serait - selon les apologistes - un produit de la parthénogenèse, laquelle est de tradition dans la famille. D'aucuns agitent volontiers le paradoxe de la fécondation par les oreilles, en l'imputant au Verbe marxien, et les mauvaises langues l'attribuent au vent, qui passait autrefois pour engrosser les juments vers la Cappadoce.
Objet du mépris unanime des Chrétiens de Droite, il souffrira pour la justice avec des gémissements ineffables et nul ne poussera plus loin l'art de se pencher douloureusement sur les abîmes, où grouillent les prostitués de l'un et l'autre sexe, les hommes de couleur, les fous et les malades. Les saints - selon ce qu'il professe - descendent en Enfer, il rêve, lui, de tenir là-bas ses assises et de régénérer l'abjection par la vertu de sa souffrance même. Il aima fort les Juifs, du temps qu'on les humiliait et qu'on les rôtissait, mais depuis qu'ils ont retrouvé les chemins de l'honneur et qu'ils sont devenus un peuple de héros, il s'en détourne, il aime à présent les Arabes, il leur réserve un trésor d'indulgence inépuisable et quoi que les Arabes entreprennent, sa charité ne sera plus surprise. Il est avec les peuples progressistes et quand les Russes, suivis des Chinois occuperont l'Europe, il s'offrira, béant, au lieu de résister, en l'espérance de fléchir, à force de soumissions, la rage des bourreaux mieux que Blandine, afin de gagner à l'Eglise de nouvelles âmes.
Albert Caraco, Abécédaire de Martin-bâton
oui, mais connaissez-vous beaucoup de saints "de droite", et libéraux en plus ? Prônant l'enrichissement personnel à la manière d'un Guizot ?
RépondreSupprimerImaginez le slogan : "Dieu a dit : enrichissez-vous ! Tavaillez, faites fructifier votre capital : Gagnez plus pour dépenser plus ! vive la société de consommation !"
Il est où, le monstre incompréhensible ? Chrétien "de gauche" ou chrétien libéral ?
Imaginez le slogan : "Dieu a dit : enrichissez-vous! Tavaillez, faites fructifier votre capital : Gagnez plus pour dépenser plus! vive la société de consommation!"
RépondreSupprimerMais le libéral n'aime pas les slogans : c'est la raison pour laquelle il est libéral. Parce que "la Magie croit aux transformations immédiates par la vertu des formules, exactement comme le Socialisme" - et contrairement au libéralisme.
Et puis, toujours ce complexe vis-à-vis de l'argent ! Pour la peine, une autre petite citation de Caraco :
On a dit beaucoup de mal de l'argent et l'on eût tort, l'argent permet à certains d'être ce qu'ils méritaient d'être et sans l'argent, ils fussent restés dans une foule serve. [...] Et puis, pourquoi généraliser l'Enfer, parce qu'il y a ici-bas des damnés ?
Généraliser l'Enfer parce qu'il y a des damnés : définition du socialisme.
D'après le peu que j'en connais, le libéralisme, ce n'est pas seulement une doctrine économique, c'est une philosophie de l'homme qui prétend qu'il a des droits sur lesquels l'état n'a pas à empiéter. On ramène toujours le libéralisme à l'argent, mais (outre que l'amour de l'argent est un trait humain multiséculaire, pas une doctrine politico-économique) le libéralisme, c'est bien autre chose, ça comprend une éthique de la liberté personnelle, de la responsabilité de ses actes, l'argent n'est qu'un corollaire de cette philosophie. Rien n'oblige d'ailleurs un adepte de la philosophie libérale à être obsédé par l'argent, et ceux que je connais ne le sont pas. Le libéral authentique se méfie avant tout de l'état ce" plus froid des monstres froids", et à la vue du vingtième siècle, on ne peut pas lui donner tort. De plus,ça remonte au moins à John Locke et à Montesquieu le libéralisme, de sacrés calibres, pas vraiment de gras et gros adorateurs de Plutus.
RépondreSupprimerEnfin moi, mon rejet du socialisme n'est pas de prime abord économique. Je laisse cet aspect à de plus calés. D'ailleurs il y a des aspects du libéralisme -enfin certaines idées- avec lesquelles je puis être en désacord. Ainsi je lis ceci dans une présentation du dit libéralisme :"Lorsque les hommes sont libres de leurs échanges, c'est le meilleur produit et le meilleur jugement qui l'emportent dans tous les domaines de l'action humaine, qui élèvent les niveaux de vie et de pensée de tous ceux qui participent à cette action."
http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/savez-vous.html
Je ne suis pas certain du tout que ce soit vrai pour la littérature et l'art en général.(Ni même pour le talent dans tout ce qui touche au subjectif). Jarry n'a même pas pu mettre en vente son génial "Vie et opinions du docteur Faustroll pataphysicien". Encore aujourd'hui il n'est surtout connu que pour un Ubu qui n'est pas vraiment de lui et qui est loin d'être sa meilleur oeuvre. Mais passons, chacun connait des exemples qui montrent que l'Art est rétif à la formule citée plus haut. D'un autre côté, la subvention de l'art bien pensant n'a donné que des horreurs. L'art est un terrain qui échappe aux théories, dans ses points les plus haut il rejoint en cela la mystique.
Je ne suis pas certain que ce soit vrai même au niveau des produits: la publicité peut induire des comportement a-rationnels.Passons.C'est juste histoire de dire que je suis pas un libéral pur sucre épousant tout. Je remarque par contre avec Revel que ce sont les sociétés d'économie libre qui ont pu innover, et dépenser une partie de leur budget en protection sociale. Mais ça n'est pas ma partie.
(suite)
RépondreSupprimerNon, comme j'aurai pu dire à Pascal s'il était encore là, j'ai certes forcé le trait dans la citation que notre chère Crevette me fait l'honneur de faire. Mais c'est nécessaire.(Et au fond je me demande si je caricature tant.) Parce que moi, ce qui m'horripile avant tout dans le socialisme,ce qui provoque un rejet critique complet, ce sont les socialistes.Ce sont ces gens que j'entends depuis trop d'années de mon passage sur cette terre donner des leçons de morale constante, se ranger implicitement ou explicitement dans le camp des bons, et se mettre très vite à traiter de salaud égoïste, voire de fachoooo, ceux qui ne pensent pas comme eux. C'est leur hypocrisie surtout -ce qui est à dénoncer ici sera à taire ailleurs. Le racisme anti arabe est une horreur à médiatiser à fond, les "sales blancs, sales gaulois" qui pullulent eux, qu'on crache dans tant d'écoles, de cités,on les cache sous le tapis. C'est "social". Avoir été maoïste d'extrême gauche et même avoir flirté au moins intellectuellement avec le terrorisme c'est très pardonnable, mais qu'un type à 18 ans ait été un an dans un groupuscule d'extrême droite, c'est un nazi. A vie. Et c'est toujours comme ça, toujours la balance faussée, la double pesée. Un type de gauche qui a fêté l'arrivé de Pol Pot au pouvoir a fait une "erreur" due à son amour de l'humanité, un type de droite qui a accueilli avec soulagement Pinochet (et selon Kissinger et d'autres il y a de fort bonnes raisons à ça contrairement à Pol Pot) ben lui c'est un salaud. L'homme de gauche ne cesse de montrer son cœur, ce qui est incroyablement plus obscène que de montrer son cul. De plus, comme ces détraquées moitiés nymphos que les truands font se pâmer (pour rester polie)le socialiste trouve un frisson palpitant à défendre des meurtriers comme Batisti ou Mestrine. Mais c'est vrai qu'il a tiré sur un journaliste de Minute qui avait accepté son Rv et qui était désarmé Mesrine. Quel courage! si ça avait été un truand "de droite" flinguant un type de Libé, vous pouvez être sûr que l'étiquette "faf" lui resterait gravée à vie sur le front, pire que le signe de Caïn. J'arrête là les exemple, ils sont légions (comme la Diable^^).
(resuite)
RépondreSupprimerJamais je n'ai entendu un socialiste, un homme de gauche, s'excuser d'avoir défendu les pires ordures de la terre, d'avoir été compagnon de route des communistes qui ont des sang et des tripes jusqu'aux front. Mais avoir eu un contact avec un Fn qui est un Boy scout à côté d'un coco, ça c'est grave! Millon est une ordure à vie pour cette seule raison aux yeux des vertueux socialistes. Et ce sont des gens qui ont voté pour le programme commun avec l'un des partis les plus meurtriers de l'Histoire (si ce n'est LE parti) qui osent se dresser comme procureurs pour accuser un Millon ou n'importe qui osant s'évader de leur doxa. Socialiste...Toujours à sous entendre que l'autre, l'adversaire, est raciste, qu'il a des sympathies nauséabondes, toujours cette posture de petite donneuses, qui se dresse sur sa chaire pour pointer du doigt les méchants, les mauvais, les sales pourris qui aiment le fric et ne sont pas citoyens. Les grandes fortunes de gauche sont évidemment pardonnées.
Non, je ne supporte pas cette hypocrisie, et pire que tout cette propension à jouer les accusateurs, les types plus que bien, les bons, le camp des anges alors qu'on est bréneux jusqu'aux oreilles. Moi, c'est par morale que je rejette les socialistes de tout ce qui, en moi, vibre aux mots de décence, d'honnêteté, de droiture. La droite a fait des saloperies, mais jamais elle n'a prétendue incarner le Bien. Jospin a raconté comment l'affaire de l'antiracisme -SOS racisme "touche pas à mon pote" - avait été monté de toutes pièces pour coller un boulet FN aux basques de la droite. Pour empêcher une alliance électorale au coup par coup qui aurait été bien moins scandaleuse que celle des communistes et du Ps. Manipulation immonde de sentiments plutôt bon, manipulations de jeunes âmes que l'ont pourries ainsi. Et ils continuent à donner des leçons! Ils ont voté pour un président qui avait eu la Francisque, et ils ont fait ceux qui tombent du ciel quand on à appris ses rapports d'amitiés avec Bousquet. Soit ils sont très cons soit ils mentent. Affaire Urba Graco, sang contaminé, affaire Péchiney Triangle,les écoutes de l'Elysée ET ILS DONNENT TOUJOURS DES LEÇONS DE MORALE ! Le journal de référence de la gauche, Le Monde, s'est révélé une invraisemblable soue à cochons avec antennes aux services secrets, pressions sur les politiques, ordres de Plennel et j'en passe un paquet (lire le bouquin La face caché du Monde.). Mais c'est pas grave! La gauche se pose encore en référence morale! Et bien ça, ça me dégoûte. Des gens capables de se comporter comme ça et de continuer à se présenter comme la propreté incarnée je ne pourrai jamais leur faire confiance,ils sont malsains, corrompus au delà de la petite corruption d'argent, trafic d'influence, misères humaines à punir mais qui sont de toujours. Non, corrompus, ils le sont dans leur essence même, dans la représentation qu'ils ont forgé d'eux mêmes et à laquelle ils continuent de s'accrocher.
Merci Restif de vos commentaires que je n'ai pas lus encore, je suis occupée à assommer Prolo de la Lite, de passage chez nous. Quand j'en aurai fini avec lui, je répondrai à Paul de la Guérivière.
RépondreSupprimerPaul de la Guérivière,
RépondreSupprimerTout ceci est en réalité fort simple : comme le souligne Revel que je vous invite à lire, le libéralisme n’est pas une idéologie c'est-à-dire un système clos sur lui-même et sans rapport avec le monde, la nature (loi naturelle) ou bien la réalité des faits.
Le socialisme ne s’appuie pas sur l’expérience mais sur une base totalement arbitraire qui dit : « l’homme est mauvais en lui-même, il faut donc l’aider à être bon et charitable, de lui-même c’est un loup pour son voisin, il est incapable d’actes altruistes, l’état va donc prendre le fruit de son travail et le redistribuer de façon la plus égale possible entre tous (car l’inégalité est mauvaise aussi). Donc, le socialiste prend, sous couvert de morale et de justice (comble du scandale !!) nos richesses pour soi-disant les redistribuer au mieux mais même cela est généralement mal employé et sert surtout à payer l’état, ses fonctionnaires, etc…
Donc, il y a véritablement un mouvement immoral dans le système socialiste, du vol, tout bêtement et du mensonge en sus car c’est sous prétexte de faire le bien qu’il fait le mal.
Dans ce sens là, le socialisme rend "criminogène" toute une société, ses individus, il nous déresponsabilise complètement (nous ne sommes même pas responsables de nos actes bons !!) et donc rend impossible le fait de se perfectionner moralement. Il nous prive de notre liberté essentielle au regard de Dieu, la liberté de devenir des hommes de bien.
Ce système est donc en contradiction absolue avec notre religion catholique qui recherche avant tout la sanctification des âmes par le fait de poser des actes vertueux décidés par nous-mêmes et posés individuellement.
Le libéralisme se base sur l’expérience et l’observation des faits, donc admet une loi naturelle indépendante de l’esprit humain et avec laquelle cet esprit humain doit se conformer. A partir de là, il rend possible la pose d’actes individuels vertueux et il ne fait que cela :RENDRE POSSIBLE PAR SON CADRE RATIONNEL. Il n’y a plus cette opposition entre foi et raison et c’est cela qui le rend si indispensable aujourd’hui.
Par exemple : certains expliquent que je suis le comble du mensonge puisque je critique le socialisme et profite du système éhontément par le biais de juteuses allocations.
Oui, nous vivons dans un système socialiste (et non pas « ultra libéral » !!) qui vole le fruit de mon travail par le biais d’impôts démesurés et qui me le rend (plus ou moins) par ces allocations tout en me forçant à utiliser ces allocations dans le sens voulu par l’état. Exemple, les allocations de rentrée scolaire distribuées à la fin du mois d’août pour que les parents n’utilisent pas cet argent pour leurs loisirs de vacances : oui ! Les parents sont mauvais, c’est bien connu, cet argent, redistribué trop tôt serait certainement et dans TOUS les cas utilisé égoïstement contre leur progéniture !!Voilà ce que sous entend le socialiste !
Le libéral dit, lui : laissons les salaires tel que sans prélever les trois-quarts sous prétexte d’éduquer les parents et laissons les parents seuls maîtres et juges de la façon dont ils veulent utiliser leur argent pour leurs enfants (ou d’autres). Certes, certains feront n’importe quoi avec ce salaire mais en quoi cela nous regarde t-il ??
La liberté c’est aussi la liberté de se tromper et de faire mauvais usage de notre liberté. C’est d’ailleurs la condition sine qua non de la sanctification des âmes, voulue par Dieu.
CF ce PDF de Guillaumat "libéralisme et christianisme" http://www.euro92.com/acrob/guillaum.PDF
J'entends bien, et je suis d'accord avec vous sur le fait que l'Etat en fait trop dans sa volonté de redistribuer l'argent comme il l'entend. Mais il faudrait savoir si ce n'est pas inévitable dans le monde qui est le nôtre aujourd'hui, où l'on ne peut plus laisser les gens mourir de faim, par exemple, et alors qu'on ne peut pas non plus seulement compter sur la charité privée. Mais je laisse ce point, qui réclame une discussion vraiment trop longue.
RépondreSupprimerLà où je ne vous suis plus, c'est dans votre définition du socialisme, qui convient en fait au totalitarisme, et encore. L'esprit totalitaire ne part pas du principe que les gens sont méchants, mais qu'ils sont bêtes, et qu'il faut gérer leur vie à leur place. C'était le point de vue de Platon, qui n'était pas socialiste, et tenait beaucoup à la liberté de pensée... des philosophes-rois.
Le socialisme ne part pas du tout de l'idée que l'homme est mauvais ou stupide, c'est exactement le contraire : l'homme est bon, mais la société est mal faite et le rend méchant; il faut donc réformer la société (pour le communisme : il faut la révolutionner). Par exemple, ouvrir une école, c'est fermer une prison, et autres slogans de ce genre, qui partent du principe que la nature humaine est bonne. Ce sont les libéraux, d'après Michéa, qui, craignant la méchanceté humaine, tendent à la canaliser et à l'empêcher de nuire en limitant le pouvoir des uns sur les autres, en sanctuarisant l'individu et sa propriété.
Ma position est différente. Je crois sincèrement que l'individu est capable du pire, mais que la société est là pour l'en empêcher, et lui apprendre quelques valeurs de base qui permettent la vie. Oui, l'homme naît frappé du péché originel, mais nous ne nous entretuons pas tous. Pourquoi ? Parce que la société nous protège des autres et de nous-mêmes. Il y a ce que Rousseau appelait l'instinct de pitié, ou Orwell la common decency, cette morale commune (non individuelle, non kantienne, non libérale...), qui fait que n'importe qui de normal, par exemple, s'offusque des parachutes dorés des patrons, des pédophiles, etc. C'est spontané, même si non inné. C'est acquis très vite dans une société digne de ce nom. Or il n'y a plus que les pauvres qui vivent en société, les autres, et DSK en est l'image parfaite, vivent en jet setter au dessus des normes, uniquement centrés sur eux-mêmes, en bons libéraux cherchant à accroitre leur potentiel individuel, cherchant seulement la réalisation de soi.
Tout ce que vous dites serait juste si Dieu avait voulu que nous soyons des individus et seulement cela. Nous sommes des individus aux yeux de Dieu, et nous serons jugés individuellement. Mais nous sommes aussi des familles, des sociétés, des nations, par exemple. Telle est notre inscription dans le monde, notre condition humaine. Et notre destin de chrétien c'est de faire du bien autour de nous, d'aimer Dieu et les autres, bref d'être sociaux.
Ce qui implique un peu de socialisme quelque part, même s'il n'a rien à voir avec ceux qui usurpent le titre aujourd'hui.
Désolé d'avoir été si long, et, je crois, si confus. Mais ces choses là sont compliquées.
Oui, c'est vrai que le ,socialisme croit que l'homme nait bon et que c'est la société qui le corrompt, le force à devenir corrompu.
RépondreSupprimerIl est normal d'aider les plus démunis, et tous ceux qui ont raté une marche de la vie -ce qui peut arriver à toutes sortes de gens. Mais comment empêcher le système de s'affoler? Pourquoi -par exemple- subventionner un cinéma national alors que ses recettes devraient suffire, sinon tant pis pour lui? comment empêcher que des gens abusent du système? Qui va sélectionner les "malheureux méritants" et les "abuseurs"? tout cela, - toutes ces structures de redistribution -, créé des métiers, des administrations, qui ensuite veulent perdurer, au delà de toute éthique, quitte à inventer des malheurs surnuméraires pour arracher des subventions. Qui va surveiller l'état? qui aura le droit moral de mettre le holà? Et puis du coup on retombe sur cette question : l'état a -t-il le droit moral de retirer l'argent gagné par ceux qui ont travaillé dur pour le redistribuer sans leur consentement à des gens dont tous ne mériteront pas cette aide? S'il faut une portion de socialisme, comment la définir, où s'arrête-t-elle? Et accepter qu'il y ait une redistribution partielle, cela appelle-t-il vraiment une forme de socialisme?
J'avoue me poser bonne dose de questions dont je n'ai pas les réponses. Mais je sais qu'il faut se défier des aides systématiques, des systèmes automatiques et des empiètements de l'état. Pas facile tout ça.
"Le socialisme ne s’appuie pas sur l’expérience mais sur une base totalement arbitraire qui dit : « l’homme est mauvais en lui-même, il faut donc l’aider à être bon et charitable"
RépondreSupprimerEuh, non, pas vraiment. Le socialiste est persuadé que l'homme est bon, et c'est en cela qu'il contredit le dogme cardinal du christianisme, celui de la corruption de la chaire, du péché originel.
Le chrétien sait que l'homme est mauvais, et qu'il le restera jusqu'à la parousie. C'est ce qui évite de croire au meilleur des mondes et de faire couler du sang pour l'édifier.
Ce la-dit, il sait aussi que l'esprit est prompt, et que le ciel veille sur les esprits prompts. Aide-toi, le ciel t'aideras.... Decise d'un optimisme très chrétien et très libéral^^
"la corruption de la chaire"...
RépondreSupprimerXP n'en est pas un bon exemple, pourtant, car il n'a pas dû mettre souvent les pieds à la fac. Ses philosophes préférés sont les commerciaux.
La fac...Combien de gens qui ont mis les pieds à la fac n'ont qu'une culture de convenance, les sempiternels titres que tout demeuré à programme enregistré (à neurone programmés devrais-je écrire) saura ressortir pour épater le bouffon que de telles choses épatent.
RépondreSupprimerComme un John Fante, un Hubert Selby, XP s'est fait sa culture lui-même.Ce qui lui permet notamment d’interpréter Dostoïevski hors des cadres balisés et sans surprises qui composent 80 % de la biographie critique du Russe. Ce qui le conduit à aller voir du côté d'Epstein, de Léautaud (qu'on ne voit certes pas à la fac. Et je la connais la fac, jusque dans ses colloques) et de bien d'autres encore. J'en ai vu des pacsons d'ahuris qui s'étaient lamentablement trainé le long de quatre années sans passion de la fac, des êtres vides, des bulles mortes. XP, lui, pétille d'une vraie culture, celle qu'on acquiert par désir, par volupté, par amour quoi. Et pas pour dindonner dans les salons en récitant les titres les plus connus de la stratosphère (ils connaissent Le rouge et le noir, pas le Brulard ou les Promenades dans Rome). Le meilleur spécialiste de la fin 19ème , Caradec, travaillait à 14 ans et n'avait jamais mis les pieds en Fac. Enfin, XP écrit des nouvelles -il apporte du neuf quoi - avec un talent qui nourrit plus la littérature que les parchemins si respectés des cuistres. Des nouvelles que j'admire, et oui.Des personnages que je n'oublie pas.Des atmosphères qui me hantent longtemps. Et il continuera le bougre !
Merci mon cher Restif.
RépondreSupprimerCe pauvre garçon ne m'a pas assez lu. Sans quoin il aurait appris que j'ai forgé un concept pour parler des imbéciles dans son genre: GVD, Gardien de Vaches diplômé.
Il aurait aussi remarqué que ceux qui ont une vraie culture me font souvent l'honneur de m'apprécier, tandis que les abrutis dans son genre me font l'honneur de relever mes fautes de frappes en aboyant.