mardi 28 juin 2011

Libéral # socialiste

"Le libéral a des convictions en matière d'économie. Le socialiste a des convictions religieuses.
Il n'a y a qu'à voir la réaction des enseignants à la moindre critique. Ils n'ont de toute évidence pas le sentiment qu'on les critique, mais qu'on blasphème." (XP)



Ici : "Robert Marchenoir, correspondant de guerre fromagère"

14 commentaires:

  1. Prolo De La Lite28 juin 2011 à 20:36

    C'est-y pas mieux ?

    Marchenoir : " Ces gens-là, les fonctionnaires, les Degauche, raisonnent en termes religieux, et non politiques ou économiques. Et encore, pas n'importe quelle religion ; une religion qui sépare les hommes entre purs et impurs. "

    La division pur/impur me semble encore plus pertinente que la vision "sacrée" du service public .

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  2. J'ai des tonnes de phrases cultes ces jours-ci, j'en mettrai d'autres demain.

    La vision "purs et impurs", Nemo la reprend dans son dernier livre "Le régression intellectuelle de la France", http://oralaboraetlege.blogspot.com/2011/06/la-regression-intellectuelle-de-la.html

    "« …ils relèvent des structures mentales typiques des sociétés pré-scientifiques et de ce que les anthropologues appellent les phénomènes de tabou, lesquels consistent à ne pas juger et hiérarchiser les idées selon le critère du vrai et du faux, mais selon celui du pur et de l’impur. »

    Sinon, c'est Steiner qui a fort bien analysé le caractère religieux des totalitarismes (Nostalgie de l'Absolu)

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  3. Vous oubliez celle-la, du même XP :

    "S'il y a des cons partout, cette corporation [les enseignants] est exceptionnelement conne. Tous les commerciaux vous le diront".

    Elle est collector, non ?

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  4. Anonyme : pas collector du tout, XP dit une évidence quelque chose que tout le monde sait. Mais dans la première que j'ai mise, il y a une distinction intéressante.

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  5. "Quelque chose que tout le monde sait", une "évidence".
    Merci pour cette brillante argumentation.
    L'avantage, c'est qu'elle marche avec tout.
    Un exemple : "tout le monde sait" que les mères de familles nombreuses sont des parasites. C'est une évidence.

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  6. Anonyme, ne soyez pas aussi frileux... ajoutez que des parasites, ça s'éradique!
    Mais bon je vous rassure, les mères de famille nombreuses sont une espèce en voie de disparition et bientôt vous n'aurez plus que des "femmes debout", des working girl acharnées, brillantes et compétentes! Le rêve de tout homme je suppose^^

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  7. Etonné que vous répondiez...
    Bon, la vérité : j'ai moi-même cinq enfants et je suis catholique.
    Mais reconnaissez que votre réponse était faible, et que traiter les profs de cons, ce n'est ni chrétien, ni juste.
    Désolé pour la raillerie.

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  8. Anonyme, c'est terrible vous confirmez tout ce que Marchenoir et XP disent depuis pas mal de temps : dès qu'on attaque un prof, ça y est ces derniers prennent ça pour des attaques personnelles et s'ébouriffent.

    XP disait que cette corporation est exceptionnellement conne, dans sa GLOBALITE. Et il a raison. C'est vrai. J'ai un mari prof, exceptionnellement intelligent et qui survit difficilement dans le milieu scolaire... Mais cela n'empêche pas d'avoir de très bons collègues, parfois, trop rares.

    En fait ce que je veux souligner, maladroitement, c'est que le système fonctionnarial dans son ensemble rend les gens (et les profs donc) qui en dépendent mauvais : mauvais moralement puisqu'ils parasitent le système et mauvais dans ceux qu'ils font puis qu'ils sont déresponsabilisés de tout et n'ont pas de compte à rendre. C'est cela qui m'intéressait de souligner et je suppose que vous, en tant que prof. vous pouvez reconnaître cette évidence.
    L'idée d'être catholique et socialiste me dépasse en fait.

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  9. Excusez-moi, mais je n'ai pas pris la "conversation" avec Marchenoir pour une attaque personnelle.
    Je n'admets pas ce signe = ou ⇒ entre enseignant et socialiste.
    Je ne pense pas manifester de ferveur religieuse quand je parle de l'éduc ex nat. J'ai plutôt une tendance marquée à la haine envers ce qu'elle est devenue.
    Tout cela devient très bête, finalement. Mettre dans une même phrase critique de l'éduc et blasphème ! ! !
    Enfin, si cela peut vous rendre heureux, ne vous privez pas pour moi surtout.
    Point final.

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  10. "S'il y a des cons partout, cette corporation [les enseignants] est exceptionnelement conne. Tous les commerciaux vous le diront".

    Oui, elle est "collector"

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  11. "J'ai un mari prof, exceptionnellement intelligent et qui survit difficilement dans le milieu scolaire... Mais cela n'empêche pas d'avoir de très bons collègues, parfois, trop rares."

    Ah bon ! Il y a des profs intelligents et honnêtes. Rares certes. Et dans la famille.
    Mais quand même, il est doux de l'apprendre.
    Ca rappelle le "toutes des putes, sauf ma mère et ma soeur…"

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  12. Le problème des pédagogues, c'est que la doxa officielle leu confère un statut d'intouchables et les place sur un pied d'estale, mais comme la liberté de jugement et d'expression ne sont pas tout à fait proscrites, ça n'empêche pas que la population les jugent plutôt mals et ne se privent pas de le dire.

    A partir de là, la seule question que devraient se poser les pédagogues est la suivante"Pourquoi, en dépit de ce qu'il soit tabou de nous critiquer, les gens ne nous aiment pas? Quel est notre faute? En quoi sommes nous fautifs?
    Or, cette absence totale de sentiment de culpapilité chez ces gens-là (sans doute la proximité avec les enfants et la déconnexion avec le monde des adultes), c'est ce qui empêche toute réflexion et tout dialogue constructif au sujet de cette corporation.

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  13. Carine, je ne comprends pas vraiment votre réaction. Mais vous l'avez dit vous-même (et je vous prie vraiment de rester sur cette ligne de conduite) : point final.

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  14. Oui, j'en resterai là, Crevette, pas de souci.
    Juste un petit mot pour XP:
    quand on fait un boulot d'enseignant, pour lequel on est rétribué (donc cela exclut le bénévolat, c'est un autre problème), on ne doit pas se soucier de savoir si l'on est aimé ou pas.
    La recherche "de l'amour" de l'autre ouvre la porte à toutes les démagogies.
    Et c'est précisément ce qui se passe à l'éduc, et c'est ce que je dénonce: cette dépendance de la cote d'amour, de la rumeur, du bouche à oreille.
    Normalement, pour faire ce boulot, on devrait être indépendant de l'aura.
    Si on veut être aimé, on fait du théâtre ou du cinéma. Ou de l'EDUCATION, Pas de l' ENSEIGNEMENT.

    Merci, Crevette.

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