Un bon article sur Causeur de Georges Kaplan : "L'État-providence contre l'assimilation"
Extrait : " C’est un phénomène classique : en période de crise, les premiers accusés sont les immigrés qui viennent « voler nos emplois » et cette idée est d’autant plus facile à vendre – politiquement parlant – qu’elle a la couleur, le goût et l’odeur d’une simple remarque de bon sens. Seulement voilà, à chaque fois qu’on a essayé de mesurer objectivement cet impact, on n’a rien trouvé de significatif et, mieux encore, on a même souvent découvert un léger effet inverse.(...)
Si on veut trouver une solution, il faut commencer par identifier correctement le problème et en l’espèce, ce n’est pas l’immigration en tant que telle mais « l’immigration d’assistance » – générée par notre État-providence."
"Apocalypse ne signifie évidemment pas "fin-du-monde-catastrophe-généralisée, etc.",le mot signifie au contraire la révélation de la présence divine dans le monde."*** " Toute littérature est un écho du Verbe, qu’on le veuille ou non."(Dantec) *** l’Art, qu’il soit littéraire ou plastique, n’exprimait jamais rien d’autre, à ses yeux, que l’idée que la partie n’est jamais et n’est pas jouée (Muray)***"la vérité ne peut-être obtenue qu'au prix de renoncer à la certitude" (Nemo)
vendredi 15 avril 2011
"L'État-providence contre l'assimilation" par Georges Kaplan
Libellés :
à lire,
info,
islamisation,
liberté,
libre marché,
réflexion
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
PDLL
RépondreSupprimerC'est agréable de trouver des gens qui font les poubelles de chez causeur pour trouver des ordures comestibles ... Voir même succulentes .
Je fais du tri sélectif.
RépondreSupprimerEt puis c'est drôle de voir le JL s'empêtrer dans des coms. à la noix.
PDLL
RépondreSupprimerJérôme Leroy dit
Ce qui est amusant, cher Georges, c’est comment votre vision idéologique du(sic) tord sans cesse le réel selon ses convenances du moment dans un but unique, ensauvager le monde par « la liberté du marché.
C’est courageux comme une charge de cavalerie.
> Je ne crois pas que les Français soient prêts à renoncer aux couvertures sociales dont ils bénéficient .
l’idéologie libérale : imposer un mode de vie aux gens »
J'adore ces gens-là ... Donc , "les Français" sont une nouvelle catégorie sociale qui tous payent et reçoivent de l'état dans les mêmes proportions , un bolchevik accuse les libéraux d'être dogmatiques et le libéralisme est une idéologie .
Il y a des choses interressantes là dedans, mais enfin, sur le fond, rien ne le sépare d'un intégrationniste étatiste, dans la mesure où ils sont tous les deux pour que l'on réussisse l'intégration, alors qu'il faut à tout pris qu'elle rate et se passe le plus mal possible que le colonisateur échoue.
RépondreSupprimerDéplorer que l'intégration se passe mal (comme Zemmour ou Kaplan) ou se réjouir parce qu'elle se passe bien (une chance pour la France, la diversité...) C'est tenir le même discours.
Quand on a pris la mesure du problème, c'est à dire la disparition physique d'un peuple, son grand remplacement, on espère à minima que ça se passe mal, que l'intégration ne se passe bien d'aucune manière, ni d'un point de vue écononique ni de quelque autre manière.
A propos de Zemmour: il y a une schizophrénie à déplorer le grand remplacement et proposer qu'il soit accompli de façon la plus rapide, la plus parfaite et la plus indolore.
RépondreSupprimerEnfin, non, je parlerais de la limite intellectuelle de quelqu'un qui n'est à près tout qu'un journaliste, et qui s'est cogné depuis longtemps à son plafond de verre.
"Quand on a pris la mesure du problème, c'est à dire la disparition physique d'un peuple, son grand remplacement, on espère à minima que ça se passe mal, que l'intégration ne se passe bien d'aucune manière, ni d'un point de vue économique ni de quelque autre manière."
RépondreSupprimerC'est vrai, c'était le sujet de Renaud Camus ce matin chez Finky et c'est vrai qu'en omettant de parler de ce fait - le remplacement ou la substitution d'un peuple, en l'occurrence du peuple français et plus largement de la civilisation occidentale- on ne va pas au bout de la question... Il faut que j'y revienne en mettant des extraits de Camus sur Répliques.
Ce qui ne va pas, dans le raisonnement de Kaplan, c'est que c'est le raisonnement d'un économiste... C'est à dire d'un économiste libéral qui appréhende le libéralisme en économiste, sans être capable de penser le libéralisme... Heidegger dit que "penser" la science, cerner l'Etre de la science n'ést pas de la compétence d'un scientifique.
RépondreSupprimerSans doute mais Kaplan va déjà très loin : il parle bien quand même de s'opposer à une assimilation et l'état-providence n'est pas qu'un concept économique : c'est la volonté de prôner un bien sans demander l'avis des individus. Pourvoir au bien des gens sans leur demander si ce bien est celui qui leur convient.
RépondreSupprimerPDLL
RépondreSupprimerQuand un homme se revendique assimilationiste , républicain ou autre , il ne s'agit pas pour lui de dire "il faut faire cela" , mais surtout de dire "on aurait dû agir ainsi" . Kaplan est libéral , rien ne dit qu'il se foute du grand remplaçement , simplement il est plus habile pour lui d'en parler sous l'angle de l'économie . Si l'immmigration avait correspondue à une véritable demande , quelques permis de travail aurait été distribués , quelques immigrés auraient été naturalisés , le problême de l'immigration se serait à peine posé .
Chers amis XP et PDLL, là ou Kaplan a raison c'est que le fond du problème ce n'est pas l'immigration (il y en aura toujours), c'est l'Etat providence. Tant que les conservateurs ne comprendront pas que c'est la racine du problème, ils continueront à perdre les élections en se trompant d'ennemi. Et le problème n'est pas économique (même si Kaplan se place sur ce terrain là). Moi je me place sur un terrain philosophique. Le social-étatisme est une philosophie morale et politique qui pervertit le droit en inventant des droits sociaux (en violation du droit de propriété) et autre fadaises collectivistes "pour-le-bien-des-gens". C'est cette philosophie qu'il faut combattre.
RépondreSupprimerPDLL
RépondreSupprimerCertainement , mais l'un n'empêche pas l'autre , question de priorités . Un certain type civilisationnel est plus adapté à vivre sans l'état que d'autres , la part de population d'origine immigrée vivant totalement ou en partie sous le socle de l'état est disproportionnée , et constitue une base d'électeurs de gauche importante . Une poursuite d'une certaine immigration ne correspondant pas à un besoin réel sur le marché du travail ne fait qu'augmenter le poids de l'état , le taux de chômage et donc les impôts et prélèvement divers , augmente les scores socialistes et du front national , diminuent la conpetitivité du pays , dans tous les cas une immigration sans justification économique augmente l'importance et le poids de l'état .
Bien entendu que l'état providence est à combattre , mais il n'est capable de diminuer , voir de disparaitre , que dans la mesure ou il devient inutile . C'est à dire quand le nombre d'individus vivant sous la botte de l'état (par le biais du fonctionnariat ou de l'assistanat) diminue fortement , quand la bonne marche de l'économie fera drastiquement baisser le taux de chômage , quand les voeux de la population iront vers une moindre importance économique de l'état , etc ... Et ces conditions ne peuvent être réunnies que dans un pays au faible taux d'immigrés .
Imaginez-vous le poids de l'état dans un pays ou 40 , 50% de la population est d'origine africaine ? Une philosophie n'est jamais un principe au-delà de la chair , elle est toujours portée par un type ethnnique , culturel , psychologique social ou civilisationnel .
Il est très frappant de voir à quel point les immigrés "intégrés" n'ont que le mot "république" à la bouche .
Après , peut-être que mettre de côté certains penchants anti-étatistes de façon temporaire peut permettre une réduction importante du poids de l'état dans les décennies à venir .
Il est plus facile de changer de régime que de changer de population .
Tout raisonnement du type "le problème n'est pas x, c'est y" est faux d'avance.
RépondreSupprimerIl y a une infinité de "problèmes". Après, que chacun se fasse le spécialiste de l'un ou de l'autre, très bien.
Mais aller plus loin, c'est accepter la guerre des marchands de marteaux qui voient des clous partout, contre les marchands de tournevis qui voient des vis partout, etc.
"Il y aura toujours de l'immigration."
RépondreSupprimerNon. Si l'on établit des règles qui interdisent l'immigration et si on les applique, il n'y aura pas d'immigration.
L'immigration n'est pas un phénomène météorologique. Elle peut très facilement être empêchée par la force.
Le Japon n'a pas d'immigration parce qu'il n'en veut pas.
Robert, merci pour tes propos qui confirment les miens avec éclat : au Japon il n'y pas de subvention, pas d'alloc, pas de droits sociaux pour les étrangers... donc aucun intérêt pour un immigré sans diplôme de s'y installer.
RépondreSupprimerOn est d'accord qu'il faut une volonté politique pour stopper l'immigration. Mais l'intelligence politique consiste à défaire l'Etat providence, d'une part et à réaffirmer les principes d'une société libre et ouverte, d'autre part. La Grande Bretagne a oublié le second point. Elle a fait la promotion de la discrimination positive et du communautarisme, au mépris de ses propres règles culturelles ancestrales, encourageant ainsi l'islamisation à outrance de ses immigrés. La France est en train de prendre la même voie, avec l'Etat providence en plus. C'est la totale !
http://nicomaque.blogspot.com/2008/11/la-forfairture-morale-et-juridique-des.html
RépondreSupprimer