"Apocalypse ne signifie évidemment pas "fin-du-monde-catastrophe-généralisée, etc.",le mot signifie au contraire la révélation de la présence divine dans le monde."*** " Toute littérature est un écho du Verbe, qu’on le veuille ou non."(Dantec) *** l’Art, qu’il soit littéraire ou plastique, n’exprimait jamais rien d’autre, à ses yeux, que l’idée que la partie n’est jamais et n’est pas jouée (Muray)***"la vérité ne peut-être obtenue qu'au prix de renoncer à la certitude" (Nemo)
mercredi 16 mars 2011
Etre père
Hier soir, je regardais un journal télévisé à propos du Japon et ce témoignage d'un père qui m'a foudroyée : au téléphone avec sa fille, il lui dit en regardant droit devant lui, dans un paysage dévasté :
"Sois digne ma fille, ton père fait de son mieux."
Je voulais transmettre ce témoignage édifiant à tous les hommes, et tous les pères de famille en particulier.
Lire : http://ilikeyourstyle.net/2011/03/16/crash-test-japonais/
http://ilikeyourstyle.net/2011/03/18/les-vies-japonaises-sauvees-par-le-nucleaire/
Et : http://ilikeyourstyle.net/2011/03/16/ca-bouge-ils-sont-effrayes/
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C'est la bonne nouvelle contenue dans la mauvaise (le tremblement de terre):ce peuple est splendide. Ca fait du bien à voir. On le savait déjà, d'ailleurs, mais là...
RépondreSupprimerOui vraiment ce qui domine c'est l'admiration.
RépondreSupprimerEt Adrien ne veut pas revenir, et même si XP dit que ce n'est pas une catastrophe nucléaire et qu'il n'y a pas de morts, sa mère et moi, on est inquiètes.
RépondreSupprimerIl est au Japon Adrien? Rhaa. Je comprends ton inquiétude!
RépondreSupprimerMais franchement, pour faire une comparaison vaseuse, je préfèrerais être au Japon plutôt qu'en Haïti lors d'un tremblement de terre (encore plus s'il y avait des centrales nucléaires en Haïti!!)parce que ça me paraît plus sécurisé que n'importe où au monde.
Oui, là il est à Kyoto et je suis en direct avec lui sur Skype.
RépondreSupprimerKyoto, c'est assez au sud? C'est moins risqué par là...
RépondreSupprimerUne centrale nucléaire en Haïti.
RépondreSupprimerRien que l'idée est géniale. Imaginer, déjà, comment il y aurait pû avoir une centrale nucléaire à Haïti. Imaginer ensuite la gueule de la centrale. Et le plus drôle, les haïtiens en train d'essayer de les faire refroidir pour éviter une explosion.... Suréaliste^^
Non mais je voulais essayer de trouver un argument pour rassurer Catherine... Je crois que j'aurais mieux fait de me taire moi...
RépondreSupprimer@Catherine
RépondreSupprimerPour Kyoto, il n'y a rien, mais alors vraiment rien à craindre. C'est à des centaines de kilomètres. Alors que même en cas de catastrophe nucléaire, Tokyo, à 70 kilomètres, ne serait pas touché.
La Crevette, pour l'instant ça va. Xp, j'ai éclaté de rire, merci !
RépondreSupprimerXP, Tokyo est à 250 km.
RépondreSupprimerAdrien reprend le boulot à Tokyo demain. C'était fermé pour économiser l'électricité.
Il ne faut pas manger des épinards ou de la salade ou boire du lait. Que de la viande, du poisson et de l'alcool!! Pour éviter les radiations. En fait, un régime spécial pour Didier!! Il faut qu'il se sacrifie, Didier, et qu'il remplace Adrien à Tokyo!^^
RépondreSupprimerSans enlever quoique ce soit à la grandeur du peuple japonais (les chevaliers du zodiaque, le pachinko, les love hotels...), l'expression française "faire de son mieux" est la traduction du verbe "ganbaru" qui est utilisé dans beaucoup de circonstances (encourager son équipe de volley ball de lycée par exemple)...Tout ça pour dire que "ganbaru" est moins solennel que "faire de son mieux".
RépondreSupprimerHout, je ne sais pas si le terme employé par cet homme était ganbaru; tout ce que je sais c'est qu'il a été traduit par "faire de son mieux" et c'est cela que je voulais mettre en exergue.
RépondreSupprimerVous avez raison,cette expression : "faire de son mieux" n'a rien de solennel et c'est justement cela qui m'intéresse ici : On doit faire de son mieux dans des circonstances exceptionnelles, certes, (et c'est le cas pour ce père japonais) mais surtout dans l'infinité des petites tâches qui nous sont attribuées, à nous individus, hommes, femmes, enfants, pères, mères, joueurs de volley ball ou autres... Tout est là : la grandeur dans le détail.
Je trouve que cette expression s'accorde particulièrement avec la définition du père de famille en général : ce dernier passe sa vie à faire des trucs limite imbéciles lorsqu'on y réfléchit : réparer des rideaux de fenêtre, tondre sa pelouse, jouer avec un petit enfant, emmener ce même enfant au MacDO., lui faire réciter sa leçon etc... C'est cet héroïsme du quotidien que je retrouve dans cette expression d'une humilité et d'une grandeur absolues.
Chapeau pour ce commentaire, Crevette.
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