XP dit :
Soyons juste, ça ne passe pas « comme une lettre à la poste », et il s’en prend plein la gueule, sur ce coup là.
Une occasion de voir que ces gens-là sont généralement hystériques.Et puis Onfray a beau être à gauche,la violence des réactions s’explique par une raison très prosaïque : le pognon.
Comme toutes les sectes, la psychanalyse est aussi une gigantesque machine à fric. Et il faut reconnaitre que l’arnaque est sacrément bien ficelée :
- Nous vous proposons de vous soigner, le traitement durera toute votre vie, et vous ne serez jamais guéri.
- L’amélioration de la santé du malade et donc l’efficacité du traitement et les compétences du praticien ne sont ni quantifiables et ni évaluables.
- En cas de détérioration de la santé du malade, il sera impossible de faire un lien entre la-dite détérioration et le traitement.
- Plus vous payerez cher, et plus le traitement sera efficace.
-Bien que vous ne soyez jamais guéri, pour que le traitement porte ses fruits, il est indispensable que vous ayez physiquement l’impression de le payer, et que vous me régliez en liquide.
Ajoutons que non seulement c’est la seule profession qui justifie professionnellement que les règlements se fassent en liquide, mais c’est aussi celle où l’on peut dire merde à un contrôleur fiscal en se cachant derrière le secret médical. M’est d’avis qu’un inspecteur du fisc, non seulement ne peut pas exiger le nom des clients/patients, mais qu’il n’a même pas la possibilité de se mettre dans la salle d’attente histoire d’évaluer le mouvement (« Mais vous vous rendez compte, je ne reçois mes clients que l’un après l’autre, ce sont souvent des paranoïaques! vous voulez les pousser au suicide? Quoi? Rester au moins en bas de l’immeuble? Mais vous ne connaissez rien à la paranoïa, ils vont vous voir! »)
Y a pas à dire, la psychanalyse ça vaut peut-être rien comme science sociale, mais c’est le casse du siècle. A côté de Freud, Spagiarri c’est un bricoleur.
Ah merde, j’oubliais le plus beau : c’est aussi le seul métier qui consiste à s’asseoir sans dire une mot, sans faire quoi que ce soit avec ses mains ou avec ses pieds. C’est un peu comme un restaurant où l’on viendrait avec sa nourriture et ses casseroles pour faire la cuisine pour la manger, avant de faire la vaisselle et de payer la note.
" Et le chef se permettrait éventuellement de complimenter les progrès des cuisiniers-clients. "
Ah non non non, surtout pas, malheureux. Le chef ne dirait rien du tout! Il s’assiérait en face du client cuisinier les mains jointes il regarderait manger et si jamais le client lui demandait un truc du genre « vous croyez que ça manque de sel, qu’il faudrait un peu plus de cuisson », le chef ferait un geste de la main en disant " continuez, je vous en prie."
Car pour que la comparaison soit juste, il est indispensable qu’on ne sache absolument pas si le chef sait cuisiner ou non… Il doit juste inciter le client à comprendre ce qui ne va pas dans son plat en le regardant manger.
Soyons juste, ça ne passe pas « comme une lettre à la poste », et il s’en prend plein la gueule, sur ce coup là.
Une occasion de voir que ces gens-là sont généralement hystériques.Et puis Onfray a beau être à gauche,la violence des réactions s’explique par une raison très prosaïque : le pognon.
Comme toutes les sectes, la psychanalyse est aussi une gigantesque machine à fric. Et il faut reconnaitre que l’arnaque est sacrément bien ficelée :
- Nous vous proposons de vous soigner, le traitement durera toute votre vie, et vous ne serez jamais guéri.
- L’amélioration de la santé du malade et donc l’efficacité du traitement et les compétences du praticien ne sont ni quantifiables et ni évaluables.
- En cas de détérioration de la santé du malade, il sera impossible de faire un lien entre la-dite détérioration et le traitement.
- Plus vous payerez cher, et plus le traitement sera efficace.
-Bien que vous ne soyez jamais guéri, pour que le traitement porte ses fruits, il est indispensable que vous ayez physiquement l’impression de le payer, et que vous me régliez en liquide.
Ajoutons que non seulement c’est la seule profession qui justifie professionnellement que les règlements se fassent en liquide, mais c’est aussi celle où l’on peut dire merde à un contrôleur fiscal en se cachant derrière le secret médical. M’est d’avis qu’un inspecteur du fisc, non seulement ne peut pas exiger le nom des clients/patients, mais qu’il n’a même pas la possibilité de se mettre dans la salle d’attente histoire d’évaluer le mouvement (« Mais vous vous rendez compte, je ne reçois mes clients que l’un après l’autre, ce sont souvent des paranoïaques! vous voulez les pousser au suicide? Quoi? Rester au moins en bas de l’immeuble? Mais vous ne connaissez rien à la paranoïa, ils vont vous voir! »)
Y a pas à dire, la psychanalyse ça vaut peut-être rien comme science sociale, mais c’est le casse du siècle. A côté de Freud, Spagiarri c’est un bricoleur.
Ah merde, j’oubliais le plus beau : c’est aussi le seul métier qui consiste à s’asseoir sans dire une mot, sans faire quoi que ce soit avec ses mains ou avec ses pieds. C’est un peu comme un restaurant où l’on viendrait avec sa nourriture et ses casseroles pour faire la cuisine pour la manger, avant de faire la vaisselle et de payer la note.
" Et le chef se permettrait éventuellement de complimenter les progrès des cuisiniers-clients. "
Ah non non non, surtout pas, malheureux. Le chef ne dirait rien du tout! Il s’assiérait en face du client cuisinier les mains jointes il regarderait manger et si jamais le client lui demandait un truc du genre « vous croyez que ça manque de sel, qu’il faudrait un peu plus de cuisson », le chef ferait un geste de la main en disant " continuez, je vous en prie."
Car pour que la comparaison soit juste, il est indispensable qu’on ne sache absolument pas si le chef sait cuisiner ou non… Il doit juste inciter le client à comprendre ce qui ne va pas dans son plat en le regardant manger.
Je suis psy, je bosse à partir de la psychanalyse, et là je rentre de ma journée de travail dans la protection de l'enfance (violences en tous genres, carence, toxico etc...).
RépondreSupprimerJe ne gagne pas des mille et des cents, moins de 2000 euros part mois, niveau bac +5.
Je remets d'applomb des gens très malades à l'entrée, ça prend du temps, pas toute vie non plus, loin de là, (3-4 ans, bons résultats pour pathologie "moyenne", ca ne veut pas dire grand chose, mais bon).
Les gens ne paient pas, ils n'en ont pas les moyens la plupart du temps. Je leur offre un service de qualité en institution, comme pour n'importe quel analysant plus bourgeois du centre-ville, à la séance à 50 euros ou plus.
Je pourrais t'expliquer avec du temps exactement comment çà marche, car je travaille avec des gens qui ne sont pas psy, encore moins férus de psychanalyse.
Donc je dois les convaincre de me laisser tenter ma chance de soin, je dois tout expliquer avec précision, clarté et surtout obtenir des résultats concrets de réussite.
J Y ARRIVE... mais le soir je rentre, je suis crevé..!(Je mériterais bien de toucher le salaire d'Onfray, tiens, pour ce que je fais...)
Ce que tu dis n 'est pas faux, sans doute, çà doit correspondre à des abus. Parfois je pense la même chose quand j'entends parler des collègues. Mais çà ne dit pas grand chose, même rien de la zone de réussite. Trouve le courage de te renseigner.
Une question, l'ami: tu es psy orange ou psy citron,
RépondreSupprimerHum, XP...tu es insupportable.
RépondreSupprimerPsy anonyme, je pense qu'XP, loin de remettre en cause tel ou tel psy, s'intéresse plutôt au principe vicié à la base même de la psychanalyse. Mais cela n'empêche pas, je suppose, pour un bon psy, de prendre ce qu'il y a de bon dedans, et de l'utiliser à bon escient.