vendredi 2 juillet 2010

Démographie Israélienne et conclusions à tirer pour l'Europe

Un article assez encourageant de Michel Gurnfinkiel à propos de la démographie en Israël.
"Peut-on imaginer que ces tendances se modifient, et que les « communautés-souches » européennes retrouvent un certain dynamisme démographique ? Un contre-exemple existe, en effet : Israël, pays situé au Proche-Orient mais relevant de la sphère culturelle européenne."

10 commentaires:

  1. Encourageant, certes. mais encore ?
    D’un côté : « …développement économique et sociétal conjugué à (la conscience) de nouvelles menaces génocidaires »
    De l’autre : « …bénéficie de la prospérité économique et du développement sociétal… mais sait très bien qu’elle n’est pas menacée dans son existence »…

    On est qui, nous, là devant ? – Des arabes israéliens !
    Non seulement la conscience collective d’être « menacée dans son existence » est totalement ignorée dans notre Bisounoursland, non seulement méthodiquement occultée, évacuée du discours du politique et du paradigme proposé par les "valeurs" collectives, mais l’expression du moindre doute à cet égard est, de fait, criminalisée…
    On pourrait en conclure que nous ne sommes même pas des arabes israéliens !
    Heureusement, il nous reste l’Espérance…

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  2. Oui, nous n'avons pas conscience de grand chose (du moins la plupart d'entre nous) mais tout de même : c'est intéressant de voir que malgré et A CAUSE de toutes ces menaces , les israéliens font des gosses! Ce devrait être l'inverse logiquement... Comme quoi il faut s'attendre à tout et même au ... positif!

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  3. La dernière fois que j'ai vu, Gérard de Villiers, je lui ai demandé comment il voyait l'avenir d'Israël. il m'a répondu que, à terme, ce pays serait presque à coup sûr détruit.

    Et il n'est pas spécialement pro-arabe...

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  4. Didier : oui, mon mari pense comme vous et Gérard de Villiers mais en l'occurrence, ce qui m'intéressait dans cet article ce n'était pas tant le sort d'Israël au sens strict du terme mais les moyens engagés par ce pays pour sa survie (même si le pays disparait il restera des juifs et en plus grand nombre grâce à leur volonté démographique).
    Et la transposition de ces mêmes moyens à l'échelle de l'Europe ou de l'occident.
    Mais il est vrai que tout passe par une prise de conscience qui nous fait défaut.

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  5. Certains se battent comme des loups pour cette prise de conscience:

    http://www.dailymotion.com/video/xdw2pr_rav-dynovisz-blancs-defendez-vous_news

    Tout n'est pas perdu.

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  6. Ah merci Carine! : Vertumne a évoqué ce rabbin que je ne connaissais pas sur Ilys et maintenant grâce à vous nous avons un aperçu de son discours choc et passionnant.

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  7. La Crevette:
    Merci surtout à Fredi Maque et à Elisseievna, qui nous l'ont fait connaître.

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  8. Avez-vous une idée de la moyenne d'enfants par femme palestinienne/israélienne ? Les israéliennes d'origine palestinienne sont-elles considérées comme israéliennes, donc participant à la hausse de fécondité des femmes israéliennes ?
    Les statistiques israéliennes sont-elles aussi bidonnées que les statistiques françaises ?

    Veuillez m'excuser pour ces questions en batterie, mais j'ignore tout de ce sujet, et voulais savoir si le contexte statistique local est semblable au notre.

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  9. Je suis une bille comme vous sur ces questions pointues Alibékov mais dans l'article il y a un distingo entre les femmes israéliennes et les femmes arabes/israéliennes :

    "La baisse de la natalité arabe israélienne n’est pas uniforme. Elle touche fortement la communauté arabe chrétienne, tombée à 2 enfants par femme seulement. Elle n’a pas encore touché le milieu bédouin, où le taux de 6 ou 7 enfants par femme reste prédominant. Entre les deux, le milieu musulman villageois ou urbanisé, musulman ou druze, connaît une baisse modérée mais régulière : son taux de fécondité se situe aujourd’hui à moins de 3 enfants par femme."

    Je vais demander à quelqu'un de plus compétent.

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  10. "Elle n’a pas encore touché le milieu bédouin, où le taux de 6 ou 7 enfants par femme reste prédominant".

    Que ce soit en Europe ou au Proche-Orient, le problème est inextricable, c'est absolument incroyable.
    Toutefois, le fait de dissocier la natalité arabe israélienne du reste de la population, répond à ma question. J'attends que le même type d'étude soit conduit en France, sans que la profession du spectacle et que les alcooliques de Bella Ciao ne poussent de longs râles d'agonie.

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