Dimanche passé avec de bons amis, à discuter livres, écrivains, cinéma, foot et saucisson. Dimanche passé en bonne compagnie, à rire et à vivre tout simplement. A évaluer la réussite de la mousse au chocolat, à piocher dans tous les gâteaux de la bonne pâtisserie (merci XP!), à s'inquiéter des saucisses du barbecue, à sortir quelques bouteilles de vin, à rassurer les enfants devant le gros chien.
Les enfants, il en a été question, encore et toujours : Didier soutiendra avec à propos que l'enfant qui joue, toujours le plus sérieusement du monde, ne cherche qu'à vouloir imiter l'adulte et à grandir... Que les adultes ont la chance d'être vraiment les seuls capables d'émerveillement puisque justement ils sont sortis du stade de l'enfance où il y a tout à connaître et où il n'y pas le temps de s'extasier devant une rose ou un ciel bleu. Pour l'enfant, une fleur est une fleur... Pour l'adulte, une fleur peut-être un monde.
Ne pas regretter de ne plus être enfant. Regretter simplement, souvent, de ne pas réussir à devenir un homme véritable.
Un bon dimanche, en vérité.
"Apocalypse ne signifie évidemment pas "fin-du-monde-catastrophe-généralisée, etc.",le mot signifie au contraire la révélation de la présence divine dans le monde."*** " Toute littérature est un écho du Verbe, qu’on le veuille ou non."(Dantec) *** l’Art, qu’il soit littéraire ou plastique, n’exprimait jamais rien d’autre, à ses yeux, que l’idée que la partie n’est jamais et n’est pas jouée (Muray)***"la vérité ne peut-être obtenue qu'au prix de renoncer à la certitude" (Nemo)
Vous êtes plus courageuse que moi, on dirait...
RépondreSupprimerBon, on verra demain !
Oui, mais comme vous le voyez, je n'ai pas mis la barre très haut... Vous avez tout loisir de dire des trucs plus profonds, à priori, ça ne devrait pas être trop difficile...^^
RépondreSupprimerA mon avis, tels que je vous connais, vous avez dû aussi dire du mal des Arabes.
RépondreSupprimerRobin : votre week end s'est-il bien passé ? M'avez l'air toujours un peu ronchon...
RépondreSupprimerMême pas vrai ! On a dit du mal de personne, on a été d'une gentillesse, d'une mansuétude et d'une équanimité proprement angéliques...
RépondreSupprimerJe confirme.
RépondreSupprimerXP, vous vous rattraperez sur Ilys.
RépondreSupprimerPas plus sur ilys ou ailleurs, Robin, voyons, ne prenez pas vos (mauvais) rêves pour la réalité.
RépondreSupprimerTa Gueule Robin !
RépondreSupprimerAh oui... et j'ai quelque ami arabe, très cher à mon coeur, qui vous donnerait volontiers une bonne fessée pauvre Robin.
RépondreSupprimer"Pour l'enfant, une fleur est une fleur... Pour l'adulte, une fleur peut-être un monde." Ce n'est pas faux mais c'est peut-être parce que l'esprit enfantin a la singulière faculté de s'attacher au détail plutôt qu'au sujet dans son ensemble. Lorsque j'étais gosse, il y avait chez ma grand-mère paternelle un papier peint à motifs floraux sur fond blanc qui me fascinait. Mon obsession tenait moins aux fleurs stylisées qu'au fond blanc sur lequel elles se déliaient: j'entravais ce décorum comme la peinture d'une sorte de paysage irréel et me figurais donc ce blanc uni comme la représentation d'un espace dont je m'interrogeais obstinément sur la profondeur. Désormais âgé de vingt-trois ans, je scrute ce type de décorations en dégustant des yeux l'alternance des pleins, des déliés, des courbes et des pointes qui caractérise cette esthétique ornementale surannée mais je ne vois plus qu'en deux dimensions ce que mon instinct spatialisateur me poussait à appréhender en trois dimensions comme un univers indéterminé donc mystérieux et stimulant pour l'imagination.
RépondreSupprimerSi l'adulte s'émerveille de la beauté d'une fleur je crois que c'est parce qu'il a plus ou moins appris à le faire, il a rencontré cet élément comme un motif artistique dans les oeuvres auxquelles il s'est confronté ( poésie, peinture ), c'est par son expérience qu'il a fini par être amené à porter son attention dessus. Tandis que la grande personne considère la fleur dans son ensemble pour pouvoir y déceler "un monde", l'enfant s'attachera plus à un détail infime, dérisoire, marginal car il porte un regard plus "neuf" donc plus à même de ressentir une impression à la fois forte et trouble suscitée par ce détail car la fraicheur de son regard liée à son manque de savoir et d'expérience le rend plus à même de s'en ETONNER ( désolé je ne sais pas comment le mettre en italique ). Il me semble que le parcours plus long et plus rempli de l'adulte lui a appris à hiérarchiser les éléments qu'il perçoit tandis que l'enfant les appréhende sans savoir forcément se les expliquer tels qu'ils lui apparaissent. L'adulte contemple la fleur parce qu'elle est belle, l'enfant la scrute dans le détail car il se demande pourquoi elle est rose. D'où ces questions dont les marmousets nous accablent, "pourquoi le ciel, pourquoi la fleur ?", et auxquelles on n'est capable d'apporter que des réponses succintes qui par leur caractère évasif apparaissent aux gosses comme énygmatiques et sont ainsi propres à entretenir ce flou qui stimule leur imaginaire avide de savoir: "pourquoi".
NB: j'avais déposé un commentaire il y a quelques temps auquel vous m'aviez répondu une chose similaire à ce qui termine ce billet: "Ne pas regretter de ne plus être enfant. Regretter simplement, souvent, de ne pas réussir à devenir un homme véritable." J'ai cru de bon aloi de me radiner.
François
Radinez-vous autant que vous voulez, François, moi j'aime bien vos commentaires! Mais faut je prenne le temps de bien vous lire...
RépondreSupprimerOuf! Nebo! me demandais, avec Robin dans les parages, quand est-ce que vous alliez rappliquer!^^ z'avez été rapide sur ce coup-là...^^
RépondreSupprimerSaluez de ma part le Révérend chez vous, j'adore ses chroniques films ou musiques.
Vous répondez pour XP, la Crevette, à votre place je me méfierais, on risque de vous imputer toute son oeuvre, il vous en faudra des confessions!
RépondreSupprimerOui Nebo, défend toujours la veuve et l'orphelin blancs,et il a toujours (comme tous les racistes) un alibi sous la main, arabe ou noir. Moi monsieur, vous plaisantez, je ne suis pas raciste, la preuve j'ai un ami noir!.
@Madame Crevette.
RépondreSupprimerJe crois qu'il est inutile, l'experience le prouve, de laisser cette petite crapule totalitaire éructer ici. Sur Ilys, nous avons régler le problème.
C'est quoi ce Madame Crevette? La prochaine fois, c'est "mémé crevette", parce que tu as vu que j'étais bientôt myope et grabataire?!
RépondreSupprimerAh, j'aime beaucoup, Mémé Crevette ! Ça me rappelle la Dame Tartine de mon enfance...
RépondreSupprimerUn merveilleux dimanche. Et vos enfants sont si beaux (surtout les filles : ))
RépondreSupprimerMerci Catherine!
RépondreSupprimerRobin, pauvre larve, triste mollusque congelé, ridicule cestode, parasite sans envergure... mes très nombreux "alibis", arabes, noirs, asiatiques et divers... de ma génération, qui ont grandi avec moi dans une banlieue qu'ils ne reconnaissent plus eux-mêmes t'emmerdent d'une force qui te ferait frémir si tu avais l'audace de tenir tes petites accusations de Capo à la solde de la bien-pensance devant eux. Prie le Seigneur (même si tu n'es pas croyant) que je ne te croise un jour... je te donnerai une fessée déculottée à la ceinture en place publique et te laverai la bouche au savon, comme "Ma Dalton" lave celle de ses fils dans un mémorable épisode de Lucky Luke, pour t'apprendre à pratiquer l'insulte avec autant de très mauvais panache et à venir vomir dans tous les recoins qui ne conviennent pas à ton unique neurone qui ne fonctionne qu'à moitié.
RépondreSupprimerNebo, Robin a vaguement continué hier à déverser sa bile mais je l'ai coupé....Peut-être que ça manque de panache mais c'est radical.(et puis j'étais un peu occupée, à dire vrai)
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