vendredi 18 juin 2010

Pauvre d'amour et d'espérance éternelle



"Pauvre, tu l'es en réalité, et pauvre de tout bien : pauvre d'amour, pauvre de bonté, pauvre de confiance en Dieu, pauvre d'espérance éternelle." (Saint Basile de Césarée)

Parfois j'ai le sentiment de vivre au milieu d'un immense écho où tous les sentiments humains se répondent, dans un bruit inouï mais sans s'écouter les uns les autres. J'entends tout mais je suis seule au milieu des gens qui ne me voient pas. J'essaie d'accrocher une main, un bras, d'essayer de lui dire : j'ai entendu ton cri, j'ai compris, mais la personne me regarde avec des yeux morts et se détache avec horreur de moi, comme si j'étais un monstre. Alors je retourne dans mon coin. Je dois, en réalité, ressembler à une araignée qui attire dans sa toile de pauvres victimes. Je suis un monstre effectivement, et très affamé. Mais il n'y a rien à manger dans ce monde-ci, rien du tout. Je veux tout l'amour du monde et il n'y a rien.

4 commentaires:

  1. Faut arrêter la drogue, ma p'tite dame. Ou alors en prendre davantage.

    Non, j'déconne : joli texte.

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  2. Ah déconnez pas à cette heure-ci, j'ai le cœur qui flanche, je dois emmener mes deux mouflets à une épreuve de maths pour le bac. J'ai le cœur au bord des lèvres, là.

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  3. Ah, ce bac ! Que je repasse en rêve au minimum deux fois l'an, depuis presque 40 années !

    À demain...

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  4. Oui à demain, j'ai commencé le Voyageur en automne, je l'aurais pas fini demain mais je vous dirai ce que j'en pense même si vous vous fichez bien sûr.

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