mardi 25 mai 2010

De l'actualité de la subversion soviétique chez Criticus

Un article (avec vidéos) très clair de Criticus sur la subversion soviétique opérée pendant la Guerre Froide pour renverser les démocraties occidentales et les amener au communisme. Les conséquences aujourd'hui de toute cette guerre invisible mais réelle.Conséquence principale, l'éradication des religions et leur substitution par des idéologies totalitaires et millénaristes comme le communisme ou l'islamisme.

Références de lectures que j'ajoute : il me semble que Vladimir Volkoff a beaucoup développé cet aspect subversion. je n'ai lu que "Le montage" qui évoque directement cette réalité.
Une autre petit livre à lire : "Nostalgie de l'absolu" de George Steiner. Une synthèse ici.

Maxime Zjelinski a dit… Pour mieux mesurer l'ampleur de cette "subversion soviétique", il faut lire les archives de Mitrokhin, surtout la partie concernant les pays de l'est (le volume sur l'Afrique, l'Orient et l'Amérique latine étant, je trouve, moins intéressant de ce point de vue).

14 commentaires:

  1. Pour mieux mesurer l'ampleur de cette "subversion soviétique", il faut lire les archives de Mitrokhin, surtout la partie concernant les pays de l'est (le volume sur l'Afrique, l'Orient et l'Amérique latine étant, je trouve, moins intéressant de ce point de vue).

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  2. J'ai pris ton commentaire, Maxime, pour l'ajouter aux pistes de lectures proposées, c'est plus "visible" ainsi.

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  3. Ces histoires de subversions sont à mettre en lien direct avec la dernière conférence d'Alain Laurent et sa question : "Qu'est-ce qui se passe dans le libéralisme pour qu'il attire autant d'hostilité du monde littéraire et artistique et comment se fait-il qu'il y en ait une si totale absence?"
    On tient ici, avec l'article de Criticus, une réponse à cette question.

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  4. "Qu'est-ce qui se passe dans le libéralisme pour qu'il attire autant d'hostilité du monde littéraire et artistique et comment se fait-il qu'il y en ait une si totale absence?"

    Yuri Bezmenov lui apporte la réponse, 25 ans en avance, lorsqu'il se saisit d'une craie pour écrire au tableau : 2 x 2 = 4, ce qui est vrai, mais personne ne mourra jamais, ni même n'aura envie de survivre, pour défendre cette vérité.

    Or, les libéraux sont souvent rationalistes parce qu'économistes. Il faudrait que les libéraux pensent à autre chose qu'à l'économie !

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  5. "We produced the wealth of the world, but we let our enemies write its moral code." (Ayn Rand)

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  6. Le monde qu'aime le libéral - je parle bien sûr du libéral cohérent, pas de celui qui dans le libéralisme ne recherche que l'ivresse du slogan et la violence de l'insurrection, mais dont on n'entend plus parler ensuite - est un monde d'une incroyable banalité (je dis cela sans mépris), un monde anonyme, où chacun, à sa manière et sans bruit, apporte sa pierre à une édifice dont personne n'a fait le plan. Ce monde là, par définition, ce n'est pas un monde de scandales et d'événements où un seul homme incarne l'aspiration profonde des multitudes. Ce n'est pas un monde passionnant pour qui cherche avant tout "l'intrigue", le "suspense". On est loin du Da Vinci Code ou du roman policier, dont la structure guide non seulement le lecteur mais également l'auteur, palliant ainsi l'éventuelle pauvreté de son inspiration.
    Comme j'ai essayé de le faire comprendre - un peu confusément c'est vrai - à la dernière conférence d'Alain Laurent, il y a peut-être un lien entre la structure du roman ordinaire et la dimension vaguement contestataire des idées "de gauche". Pour aller contre cette tendance et rendre intéressante des histoires qui a première vue ne le sont pas, il faudrait du talent. Pourquoi du talent ? Je suis en train d'y réfléchir.

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  7. Je me permet de suggérer une autre piste: Un roman et une oeuvre ne DOIT PAS être mis au service d'une cause ou d'une idée. Jamais...Il faut être socialo pour croire un truc pareil.

    Et puis, par définition, un libéral est un individualiste.. Donc les clubs, les coteries, les chapelles, tout ça...Et puis un libéral a conscience de la complexité du monde... On ne fait pas un roman "libéral" comme on fait un roman social. Vous imaginez Dantec mettre ses 800 pages au service d'une thèse? Moi qui suit acquis aux thèses libérales, ça me ferait bien mal, qu'il y e ait des "romans libéraux".



    XP

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  8. @Maxime

    Vous avez entièrement raison.

    "Pour aller contre cette tendance et rendre intéressante des histoires qui a première vue ne le sont pas, il faudrait du talent. Pourquoi du talent ? Je suis en train d'y réfléchir."

    Parce que la banalité apparente, ce n'est pas l'absence de beauté, de richesse, d'odyssée... C'est la beauté, la richesse et d'aventure dans leurs essences pures, quji nécessistent, pour qu'on les remarque, de la sensibilité.

    C'est pourquoi, je pense que cette époque devrait être la grande époque du Roman... Tout ce qui est grand se tient dans le résiduel, le presqque invisible... Pas de personnages historiques ou d'épopés que pourraient narrer les romanciers médiocres.

    XP

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  9. Je sais pas ce que j'ai foutu mais les com. d'XP apparaissent dans le désordre.Celui du dessous doit être au dessus (rien de scabreux là-dedans svp)

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  10. C'est à cause de la modération a priori des commentaires !

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  11. XP, il n'y a pas de philosophie chrétienne mais il y a des chrétiens philosophes . Il n'y pas de romans libéraux mais il devrait y avoir des libéraux romanciers... Or il n'y en a pas, voilà le problème. Il ne s'agit pas de mettre du libéralisme dans le roman mais de mettre de la littérature dans le libéralisme. Tant que les libéraux ne s'intéresseront pas à la culture mais seulement à l'économie, le socialisme aura encore de beaux jours devant lui. Même chose pour la philosophie, la sociologie etc.

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  12. @Nicomaque

    Peut-être... Mais je ne vois pas bien ce que ça pourrait donner, "de la littérature dans le libéralisme".
    C'est une tentative qui a déjà été faite, non pas chez les libéraux, mais à droite, avec les Hussards. Non seulement ce fut selon moi un échec total (pas tout le monde n'est d'accord avec ça) mais je pense qu'ils n'ont fait que singer ce que la gauche a fait de pire... Plus grave, ils ont ringardisé la droite et désespérer ses meilleurs éléments en l'éloignant de la modernité, d'une modernité qui fondamentalement n'appartient pas à la gauche. C'est ainsi qu'on a laissé le nouveau Roman à la gauche, qu'on se retrouve avec Radio Courtoisie ou l'oeuvre de Picasso est comparée à des "gribouillis" ou de "peinture non figurative", cela étant dit avec tous le mépris dons sont capables les vieux tromblons qui officient sur cette radio... Quand on est libéral et qu'on veut écouter Reichmann, il faut supporter ces gens, ce qui est très mauvais pour "la cause".
    La jouer à la Gramci, pourquoi pas, mais selon moi, ca ne consiste pas à mettre du roman dans le libéralisme, mais faire en sorte de ne plus faire rimer droite ou libéralisme avec académisme et conservatisme.
    Et je crois que ce travail-là, nous contribuons à le faire sur Ilys.

    XP

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  13. Cher XP, il me semble que tu tombes dans le piège de la gauche, justement, en opposant modernité et conservatisme. Il n'y a aucune contradiction entre se projeter dans l'avenir (modernisme) et s'appuyer sur le passé (conservatisme). Les deux me semblent, bien au contraire, indissociables.

    C'est en cela que la gauche n'est pas moderne, car elle rejette l'Héritage, fondement du Progrès.

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  14. Cela dit XP n'a pas entièrement tort : les libéraux ont tendance à se laisser convaincre que les vrais modernes étant de gauche, eux-mêmes sont condamnés à haïr la modernité.

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