vendredi 29 janvier 2010

Mes filles


Elisabeth










Marie-Liesse
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Un matin, je me suis éveillée et j’ai ouvert les yeux
Une drôle de vision m’a surprise ainsi au saut du lit
Deux fées tout sourire et aux longs cheveux de feu
Me regardaient gentiment sans faire aucun bruit.

C’est ce silence qui m’a enchantée bien entendu
J’ai l’habitude de trolls agités, bruyants feu-follet
Tous mes garçons batailleurs, criards et sans-gêne
Et, là, mes deux filles, calmes, toutes belles à ma vue.

La plus jeune bientôt quinze ans et sa sœur aînée de seize
Années, elles ont grandi à l’abri dans la forteresse
Familiale, adorées de tous leurs frères, sans heurts,
Mes deux princesses lumineuses et pleines de douceur.

Elles étincellent auprès des petits toujours en manque
De câlins, de conseils saugrenus, de petits soins délicats
Elles excellent dans le tendre rôle de secondes mamans
Demeurent de naïves femme-enfant, aux chatoyants éclats

Un jour, elles partiront loin du sanctuaire qui les a vues
Naître et grandir, et rire, et remplir d’un miraculeux bonheur
Leur père et leur mère extasiés et toujours incrédules
D’avoir pu donner la vie à de si précieuses graines de fleurs.


2 commentaires:

  1. Un amour si bien dit pour deux très jolies filles. J'ai bien hâte de les rencontrer, et je vais encore être jalouse, j'avais rêvé d'enfants roux...

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  2. C'est très gentil merci!^^
    Une journée passée avec nous et votre jalousie fondra comme neige au soleil. Vous rentrerez chez vous en soupirant : "dire qu'il y a des gens qui vivent comme ça! Au milieu de tous ces ados butés et ces petits braillards."^^
    Mais je le dis entre nous, bien sûr, c'est un secret. ça ne se dit pas, normalement.^^

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