En écoutant l'émission d'Alain Finkielkraut tout à l'heure avec Renaud Camus et Marcel Cohen, Finkielkraut disait cette phrase lumineuse de simplicité : " Nous avons besoin des yeux de la littérature pour voir ce qui se passe autour de nous, pour voir le monde."
Voici venu le froid radieux de septembre
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres,
Mais la maison a l'air sévère ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
Les feuilles dans le vent courent comme des folles
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin :
Elles iront mourir sur les étangs demain.
Anna de Noailles
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