vendredi 3 juillet 2009

J’ai pu regarder le soleil de face



Je suis sortie, l’entraînant avec moi ce soir
Dans quelques pas, le long des champs de blé,
Nous nous sommes un court instant échappés
De la maison , contempler le soleil en gloire..

Quelle beauté inouïe j’admirais, me serrant
Contre lui, l’horizon pur, les arbres découpés
Et la belle plaine apaisante, le regard levé
Vers lui qui me souriait et moi soudain songeant

Que si guerre il y aura, je ne mourrai jamais
Parce que j’ai pu regarder le soleil de face
Sans être aveuglée ! Tout était donc vrai !
Je l’aimais, il m’aimait, nous étions plein de Grâce…


(en écoutant quelques nocturnes de Chopin)

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