La maison, mon âme.
Je m’en viens te retrouver, Seigneur, dans ma demeure
Après une longue absence, tu m’attendais, debout
Dans ma maison abandonnée qui
Doucement
Se meurt.
Je suis entrée et me suis arrêtée sur le seuil
Sans rien dire. Nos regards se sont croisés
Dans ma maison abandonnée qui
Doucement
Pleure.
D’un geste las, j’ai posé mon sac, ma si lourde charge
Et tu t’es empressé auprès de moi, j’étais épuisée
Dans ma maison abandonnée qui
Doucement
Mon front effleure.
J’ai fermé les yeux, un vertige m’a emportée
Virevoltante vers une couche moelleuse préparée
Dans ma maison habitée qui
Doucement
Guérit mon cœur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire