Déjà publié mais je le remets en réponse à une belle conclusion de "Restif" sur le site Ilys. Il dit à propos de l'Église : "il nous reste à aimer notre Mère."
(publié le mardi 11 novembre 2008 mais écrit en 2007)
Ma belle église
La belle église, qui s’élève dans le ciel, qui jaillit de la terre,
C’est là où je vais, chaque dimanche, c’est là où je me rends
Après de dures batailles perdues bien souvent , chaque semaine
Guerres contre tous, et aussi contre moi-même, vaincue, souvent.
La belle église me voit arriver de loin, elle a guetté son enfant
Perdue, tous les jours de la semaine, elle est haute et son regard
Porte loin, il traverse les monts et les plaines, regard perçant
Qui ne dévie pas, regard brûlant : je t’attends matin et soir.
La belle église, mon église à moi, se penche anxieusement :
Dans quel état es-tu mon enfant, ma chérie, viens, entre vite
Que je soigne tes blessures, tes douleurs, tout doucement
Viens t-en sur mon cœur te reposer et retrouver ton sourire.
La belle église, mon église à moi, elle est comme ma mère
Son regard s’attarde sur ses petits, ses faibles, ses pécheurs
Pas sur les bien-portants, ceux-là, ils sont tirés d’affaire
Ma mère, m’ouvre ses bras, elle m’aime tant ! Je pleure…
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