"Apocalypse ne signifie évidemment pas "fin-du-monde-catastrophe-généralisée, etc.",le mot signifie au contraire la révélation de la présence divine dans le monde."*** " Toute littérature est un écho du Verbe, qu’on le veuille ou non."(Dantec) *** l’Art, qu’il soit littéraire ou plastique, n’exprimait jamais rien d’autre, à ses yeux, que l’idée que la partie n’est jamais et n’est pas jouée (Muray)***"la vérité ne peut-être obtenue qu'au prix de renoncer à la certitude" (Nemo)
lundi 9 février 2009
Musique
Waterproof, par JB
J'écoute de tout, je suis un cristal d'eau glacée, tous les états de la matière, liquide, vaporeuse, solidifiée, je suis un corps, composé à 80% d'eau, comme la superficie planétaire, moins qu'une méduse, vous avez remarqué la surface irisée de l'eau qui vibre et ondule sous l'effet de la musique ?
Le mystère de l'eau, symbole de l'énergie spirituelle, chaque morceau est un baptême, lévitation par les sons, secret de la pyramide, chaque goutte d'eau comme la mémoire d'un océan, l'histoire d'une vie déjà vieille de plusieurs centaines de millénaires, chaque note comme une onde primordiale venant inscrire sa vibration particulière au niveau moléculaire de notre organisme-aquarium, Melodies from Mars, spermatozoïdes gesticulant en rythmes tangibles dans le vortex d'un col utérin, avant d'enchaîner sur le martèlement industrielle d'une forge urbaine de la fin des temps, un genre en appelle un autre, sur le bord d'une ruine de l'hiver nucléaire, un flocon de neige meurtri dans sa cristallisation soudaine par le beat hardcore du sound-system, fond sous la chaleur solaire d'un country-rock dissident, en furtif, souffle de buée, traversant l'enfer torride d'une sexy-dance transcendante, extase et libido chargées d'une mystique symphonique aux pulsations élémentaires, les sombres harmonies d'une valse triste de Sibelius termine de geler à nouveau le cœur d'un agencement atomique singulier, juste là, sous l'épiderme qui recouvre mon bras, puis s'achève le trip en jouissance lente, microlocale, exaltation planante, à l'apogée d'Indigo Optimus.
Il n'y a pas de genre, que la mélodie infinie que nous chante l'univers, ce n'est pas l'oreille qui capte le son, mais le corps, codé par la musique, qui fait frissonner l'âme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire