vendredi 17 avril 2020

Vendredi 17 Avril, Journal de Bord, le monde d'avant, le monde d'après





Vendredi 17 Avril
Le monde d'avant. Tout le monde souhaite y revenir et pour les français, avec une variante (il faut bien changer quelque chose! Non mais. Sinon toussa n'aura servi à rien) : plus d'Etat.
Ce matin, dans une émission de radio, les journalistes saluent du bout des lèvres les initiatives de la grande distribution pour vendre la production des maraîchers locaux. Finis la fraise espagnole, le mouton australien! Oui, mais. Mais il se trouve que des consommateurs (dont je fais partie) ont remarqué que ces fameux produits locaux sont très chers. Je ne dis pas augmentés parce que ce n'est pas nouveau. Mon ( délicieux) gigot de Pâques de Nouvelle Zélande a toujours coûté moins cher que le mouton du Perche. Alors? Demande désemparé le journaleux. Salaud de consommateur, bien sûr, qui refuse de contribuer à la Guerre. Sauf que le consommateur est avant tout un travailleur au chômage tout court ou partiel. Il est obligé de payer le double de ses pleins de bouffe locale et il s'en passerait bien.
Les taxes et charges qui pèsent sur nos artisans, producteurs, entrepreneurs français, sur le "consommer local" c'est là que l'état devrait agir c'est à dire se retirer.
Constatation ébahie des journalistes : les Allemands s'en sortent mieux face au virus et il est vrai (est ce une possible piste mon Dieu?), que les hôpitaux publics qui ne fonctionnaient pas bien chez eux ont été privatisés. Mais non réagit vertueusement un député insoumis. C'est parce que le public n'a pas assez de moyens! Ben voyons, plus c'est gros plus ça passe comme dirait l'autre.
La nouvelle du paiement sans contact qui va s'étendre jusqu'à 50 euros. Mais dans mon supermarché, dès le début du confinement les caisses automatiques ont fermé. Le comble pour les caissières, personnel à risque pour elles-mêmes et pour les autres. La vision de cauchemar d'une caissière toussant consciencieusement sur mes paquets ne m'a pas quitté pendant un moment.
Je m'en vais jardiner, cuisiner, oublier ce monde de demain qui sera pire que le monde d'avant.

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