dimanche 22 mai 2016

Dimanche de la très Sainte Trinité

Dimanche de la Très Sainte Trinité

     
Psaume 8,4-5.6-7.8-9.
"À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, 
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?"
 




  Visite de la Très sainte Trinité                                        

Un matin, un beau et doux et tranquille matin,
Les deux petits enfants, deux jumeaux, deux frères
Jouaient, dans la chambre, à l’ombre de leur mère
La fenêtre était fermée, elle regardait le jardin.

Les amours, les chérubins tous deux paisibles
Elle regardait les enfants et de cette paix
Matinale, miraculeuse et indicible,
Elle invita Trois Amis à en partager les effets.

Pas n’importe qui : les trois Personnes de la Très Sainte Trinité.
Quelle audace ! pensa t-elle, soudain alarmée.
Oui mais que de grâces ! rétorqua t-elle aussitôt rassérénée.
Tout était dit ; s’installaient déjà les Divins Invités.

Devant la fenêtre, dans le jardin, trois chaises blanches
Vides en apparence mais la mère voyait converser,
Le Père et le Fils et le Saint-Esprit en toute simplicité,
Comme sur l’autel, à la messe, le dimanche.

Venus seuls, cependant, sans la cohorte d’anges
Profiter d’une pause dans le monde, des roses, du silence
La mère retenait son souffle, ravie, aux anges :
Merci Monseigneur de votre venue en toute confidence.

Un cri soudain rompt le bel enchantement :
Deux petits coquelets qui se volent dans les plumes
Horrifiée, Maman se penche vers les deux enfants
Pour rétablir le silence, la paix, autant dire la lune.

Les Trois Personnes, le Dieu-Trinitaire, devant ses créatures
Se lève majestueusement; Il aime tout chez elles,
Surtout leurs colères, leur inconscience, pécheresse nature
Dont Il vient, par un signe de Croix, les délivrer.

Oui, Il aime tout de ses créatures, le Divin Invité
A la fenêtre, à la porte, Il attend patiemment
Console les enfants qui pleurent affligés
Les remet à la mère et s’en va doucement.

4 commentaires:

  1. Jean Paul Belmondo26 mai 2016 à 00:10

    Pas mal ! en revanche pourquoi trois chaises blanches... alors qu'une seule aurait suffi (humour de catholique : lol : nous aussi on sait s'éclater).

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  2. Ben en fait y avait vraiment trois chaises et trois Personnes...

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  3. Vous n'avez rien compris à la subtilité de ma blague (ou alors vous faites semblant)... je vous avais pourtant déjà conseillé de relire votre caté crevette... allez ! au boulot feignasse !

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    1. Bon sang je me sens vraiment gourde avec votre blague trop subtile...
      J'ai l'impression que ma période feignasse va se prolonger quelques années, en fait. Je m'y trouve bien.

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