samedi 1 novembre 2014

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Le bel après midi s'étale en lueurs chaudes et douces,
Le soleil étend, royal, sa lumière jaune et rousse,
Sur les champs labourés, les champs verts et travaillés
La paix du ciel et de la terre converge en ce début de soirée

Je traverse rapide ce paradis oublié, les oiseaux s'élèvent
Lentement, tournoient en rangs serrés avec des cris stridents
Ils ne passeront pas l'hiver chez nous les petits passereaux
"Allons! Partons! crient-ils excités. "Sous des cieux nouveaux!"

Moi, je m'en reviens justement et je les vois qui partent, eux,
Je m'en reviens vers les miens, les soucis nombreux
M'enfermer dans ma cage dorée douillettement aménagée.
Retrouver le pain quotidien, l'agitation d'une longue soirée.

Respirer une dernière fois dans la plaine l'air de la liberté.

Ne pas s'attarder surtout dans ces enivrantes odeurs
Ne pas se laisser tenter par le calme appel menteur
Absorber la douce lumière et toute cette splendeur
Puis s'en retourner vite, au crépuscule, vers sa demeure.




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