mercredi 24 décembre 2014

L'Enfant-Dieu




Seigneur, en ces jours d'hiver froids et venteux où l'on se recroqueville
Dans son être profond, éclairant notre âme obscure, sale, et vide
D'une lueur tremblante et fragile, Tu fais entendre le grelot d'un rire
D'enfant. Jésus, Tu viens dans nos pauvres étables ramener la Vie.

Sur la paille piquante comme les brins de ta couronne d'épines,
Serré sur le cœur de Marie, Joseph, des bergers et du monde
Comme plus tard Tu seras broyé sous la forme d'une Hostie
Sur le socle de ton univers créé, l'Amour Tu offres et fondes.

A chaque messe c'est le mystère de Noël que Tu nous dévoiles
Les anges et mille séraphins descendent du Ciel invisibles et réels
Sur l'autel comme dans la mangeoire, sur ton trône de gloire
Tu viens nous sauver, Agneau de la crèche en sacrifice offert

Ta Présence minuscule, atomique, si discrète et si vertigineuse
Et tout l'univers entier s’accroît continuellement à chacun de tes sourires
Et tout l'univers entier se dilate à chaque battement de ton amour infini
Et tout l'univers entier ne peut contenir et embrasser l'Enfant-Dieu.

Et moi je te prends Mon Dieu et mon Roi, je te prends et te garde avec ferveur
Et  mon cœur et mon âme t'adorent et te contemplent dans ton infinie faveur.
Certes!L'univers tout entier ne peut contenir et embrasser l'Enfant-Dieu
Emporté dans les bras de la créature la plus indigne de ces lieux.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire