Chez Didier Goux :
Exemple-type de Service Public à la française : la Poste
Monsieur Grandpas,
Vous prétendez me faire devenir fonctionnaire. C'est effectivement ce que nous disent toujours les représentants de votre sale race.
Vous oubliez que si tout le monde devenait fonctionnaire, il n'y aurait plus de citoyens honnêtes pour payer votre salaire.
Je doute que vous fassiez alors beaucoup de kilomètres dans la neige pour m'apporter mes lettres.
Vous n'êtes hélas pas de moins en moins nombreux, contrairement à vos pleurnicheries d'enfant gâté. Vous êtes au contraire de plus en plus nombreux, et surtout de plus en plus nombreux à ne rien foutre.
C'est la raison pour laquelle, déjà, c'est nous qui devons marcher 30 kilomètres et attendre des heures pour récupérer nos lettres, qui sont déchirées et pillées dans les centres de tri par des fonctionnaires-voleurs professionnels qui, en plus, se permettent, comme vous, d'insulter ceux qui les nourrissent.
La police parisienne vient d'arrêter un "postier" qui, depuis deux ans, volait dans les lettres et des colis de son centre de tri deux fois par semaine.
Pour le confondre, elle a dû expédier des colis chargés de particules scintillantes qui se sont collées à ses habits.
Si la police a dû avoir recours à un tel stratagème (qui a dit « caméra vidéo » ?), et si cette raclure de bidet a pu se livrer impunément à ce pillage pendant deux ans, c'est bien évidemment que cette racaille socialiste a bénéficié de complicités internes et institutionnelles extrêmement étendues.
Donc ne venez pas faire pleurnicher Margot avec les lettres que soi-disant vous porteriez dans la neige en marchant. Les postiers d'aujourd'hui, ça les fatigue déjà de monter deux étages par l'ascenseur, alors vos fables pour enfants de quatre ans, vous pouvez vous les tailler en pointe et vous les carrer dans le fondement.
A force d'avoir la tête fourrée dans le cul à humer le parfum du communisme, vous ne vous êtes pas rendu compte que vos "merveilleuses lettres" avaient disparu, et qu'elles ont été remplacées par le mail, les SMS et le téléphone portable.
Vous n'avez ni remarqué ni prévu que le commerce par Internet allait faire exploser le trafic de colis.
Aujourd'hui, c'est moi qui dois me rendre quatre fois de suite à mon bureau de poste pour tenter de récupérer un colis "perdu". Je suis confronté à des paquets d'abrutis qui se mettent à deux pour ne pas arriver à faire un truc, et qui ne voient pas où est le problème. Je vois des armées de connards pas même foutus de concevoir un système simple pour identifier et repérer les colis en attente.
Quand je dépose une réclamation écrite parce qu’un objet s’est « perdu », soit je ne reçois aucune réponse, soit je reçois une réponse qui me demande, à moi, de prévenir vos copains glandouilleurs professionnels quand j’aurai retrouvé ma lettre recommandée ! La conception française du service public, c’est, pour le fonctionnaire, de faire faire son boulot par ceux qui le payent !
(...)
A l'heure qu'il est, la poste françouése devrait rouler sur l'or et faire des bénéfices insolents, si elle avait correctement tiré parti de la chance de cocu qui lui est tombée sur le dos de façon totalement imméritée, et qui s'appelle Internet.
Au lieu de ça, ce sont des entreprises privées qui ont conçu des circuits adaptés aux nouveaux besoins de livraison des colis. C’est un entrepreneur français qui est allé en Belgique fonder Kiala, le réseau français de livraison en magasin, pour ne pas être matraqué par les impôts que vous, postier incapable et insolent, lui soutirez pour être payé à perdre mes colis et à ouvrir mes lettres recommandées pour voir s’il n’y a pas quelque chose à voler dedans.
Après avoir magnifiquement réussi à fournir le service que vous, abruti paresseux et arrogant, avez été incapable de me proposer, il vient de vendre son entreprise à... UPS, le géant américain de la livraison de colis.
Pas une seule entreprise française pour racheter cette entreprise française, et pourquoi ? Parce qu’aucune ne possède les capitaux nécessaires, à cause des montagnes d’impôts, de taxes et de cotisations anti-sociales en tous genres que les salopards de votre genre leur volent jour et nuit pour assurer leur confortables petites sinécures et leurs retraites à 50 ans + 90 % du dernier salaire.
Alors votre cours de propagande communiste, hein, allez le faire à Cuba.
Ah pardon, même à Cuba, les frères Castro viennent de reconnaître que le communisme, c’était pas une bonne idée. Même Cuba est en train de privatiser sa fonction publique.
Et j’espère que c’est ce qui arrivera le plus vite possible à la poste.
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*J'ai laissé bien évidemment la réponse "musclée" de Marchenoir parce que ce dernier avait été auparavant pris à partie par Grandpas de la façon suivante : évidemment on comprend alors qu'il ne s'agit pas de débat au sens intellectuel du terme mais de bataille ou de pouvoir et Marchenoir en défendant sa position défend d'une certaine façon tous ceux qui ne peuvent parler ou se défendre, toutes les victimes de ce système totalitaire imposé par une caste. Comme le dit Gil à un moment donné, il trouve les mots exacts, les bonnes armes.
*J'ai laissé bien évidemment la réponse "musclée" de Marchenoir parce que ce dernier avait été auparavant pris à partie par Grandpas de la façon suivante : évidemment on comprend alors qu'il ne s'agit pas de débat au sens intellectuel du terme mais de bataille ou de pouvoir et Marchenoir en défendant sa position défend d'une certaine façon tous ceux qui ne peuvent parler ou se défendre, toutes les victimes de ce système totalitaire imposé par une caste. Comme le dit Gil à un moment donné, il trouve les mots exacts, les bonnes armes.
grandpasMar 7, 2012 12:13 AM
Monsieur Marchenoir,
Je suis fonctionnaire et je vous emmerde, il fallait passer un concours et votre aigreur à l'égard des fonctionnaires serait peut être moindre.
Quand vous marcherez sur 30 kms pour aller chercher votre courrier, vous maudirez peut être moins le facteur tout fonctionnaire qu' il était à l' époque où il vous amenait de merveilleuses lettres qu'il vente,qu'il pleuve ou qu'il neige.
Mais rassurez vous, nous sommes de moins en moins nombreux et certains le regrettent déjà.
Je dois reconnaître que Marchenoir m'a ouvert les yeux sur un des plus gros mensonges fondant la société française. Merci à lui.
RépondreSupprimerCette échange de points de vue entre Robert Marchenoir et Grandpas, Marco Polo etc. est l'un des plus drôles que j'aie pu lire dans un blog depuis plusieurs années.
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