Lieu : Paris
35 Avenue Mac Mahon, 17ème arrondissement - 1er étage
Date/heure : jeudi 7 avril 2011 19:00
Après le moment « neo-cons » des années 2001-2007, celui des « libéraux  conservateurs » dont on parle tant ces temps-ci serait-il venu ? Déjà un  peu abordée  lors du récent et bouillonnant séminaire sur le «  libéralisme de gauche », la question du prochain séminaire est « Peut-on  être à la fois libéral et conservateur ? ». Cette question est  sous-tendue par une interrogation de même type qu'avec le "libéralisme  de gauche" : n’est-ce  pas contradictoire et en rupture avec la tradition libérale classique  d'être libéral et conservateur ? Cette question est extrêmement  intéressante tant les grands penseurs qui ont incarné celle-ci ont  proclamé fortement leur hostilité à un conservatisme jugé par essence  peu accueillant à la liberté individuelle (cf. le célèbre « Pourquoi je  ne suis pas un conservateur » de Hayek à la fin de La Constitution de la  liberté, « Conservatism : an Obituary » d’Ayn Rand dans Capitalism :  The Unknown Ideal, le récent Why, too, I am not a conservative de James  Buchanan, sans oublier l’anti-conservatisme affiché de Nozick et  Rothbard…).
Cela n’a pourtant pas empêché que dans les années 1950-70 quand prenaient simultanément consistance les courants libertariens et archéo puis néoconservateurs (Russell Kirk avec The Conservative Mind, William Buckley avec la création de « National Review », Norman Podhoretz, Irving Kristol…), quelques penseurs américains comme l’influent Frank Meyer (In Defense of Freedom, 1961) ou James Burnham aient pu lancer l’idée d’un « fusionnisme » entre libertariens et conservateurs en se présentant comme des « libertarian conservatives » (le candidat républicain Barry Goldwater en sera une captivante transposition sur le plan politique). La question demeure donc ouverte. Mais à partir de quand et selon quels principes fondamentaux est-on « conservateur » - et pour conserver…quoi, et pourquoi ?
Cela n’a pourtant pas empêché que dans les années 1950-70 quand prenaient simultanément consistance les courants libertariens et archéo puis néoconservateurs (Russell Kirk avec The Conservative Mind, William Buckley avec la création de « National Review », Norman Podhoretz, Irving Kristol…), quelques penseurs américains comme l’influent Frank Meyer (In Defense of Freedom, 1961) ou James Burnham aient pu lancer l’idée d’un « fusionnisme » entre libertariens et conservateurs en se présentant comme des « libertarian conservatives » (le candidat républicain Barry Goldwater en sera une captivante transposition sur le plan politique). La question demeure donc ouverte. Mais à partir de quand et selon quels principes fondamentaux est-on « conservateur » - et pour conserver…quoi, et pourquoi ?
 
 
 
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