vendredi 9 octobre 2015

John Henry Newman : un cardinal pour nous .



"Oh! Il ne s'agit pas d'opposer l'Église visible à l'Église invisible; l'Église visible, que voulez-vous, ce n'est pas seulement la hiérarchie ecclésiastique, c'est vous, c'est moi, elle n'est donc pas toujours agréable et elle a même été parfois très désagréable à regarder... (...) C'est bien joli de dire : "J'aimerais mieux voir autre chose que ce que je vois."(...) l'Église offrirait le spectacle de la perfection, de l'ordre, la sainteté y serait le premier privilège...(...)Allons! vous voudriez d'une Église telle que celle-ci? Vous vous y sentiriez à l'aise? Laissez-moi rire, loin de vous y sentir à l'aise, vous resteriez au seuil de cette Congrégation de surhommes...(...) La maison de Dieu est une maison d'hommes et non de surhommes. Les chrétiens ne sont pas des surhommes. Les saints pas davantage, ou moins encore, puisqu'ils sont les plus humains des humains."  (Bernanos, "Les prédestinés")

"Le scandale de l'univers n'est pas la souffrance, c'est la liberté." (Bernanos, "Les prédestinés")


Extraits dans cette réflexion tirés de : "Petite vie de John Henry Newman", par Keith Beaumont, aux éditions Desclée de Brower.



Il m’arrive, par l’intermédiaire de mon petit blog de rencontrer des personnes, qui deviennent de vrais et bons amis. Certains m’interrogent sur ma vie de foi et ma pratique religieuse. Ils ressentent le besoin de se faire aider dans une démarche d’approfondissement après une conversion personnelle. Ils cherchent de bons prêtres, de bonnes communautés religieuses, de bonnes catéchèses. Tous, sans exception, après avoir goûté à ce que je considère comme une expérience unique et sans doute la plus élevée qu’un être humain puisse faire, une rencontre personnelle et intime avec son Seigneur et son Dieu, tous souhaitent se former intellectuellement, moralement (changer de vie, de façon d’agir, ce qui est considéré comme une « preuve » de conversion), apprendre à prier, devenir un chrétien à part entière.
La difficulté rencontrée par tous ces « aspirants catholiques » est la médiocrité de la formation intellectuelle et théologique proposée de façon générale dans les paroisses. La ferveur n’est pas à mettre en cause, le souci de Dieu non plus. Mais il faut structurer tout cela d’autant que la plupart manque de structures naturelles au départ : pas ou peu d’éducation, des familles éclatées, des habitudes dévoyées et Dieu sait s’ils souffrent avant tout de leur nature fragilisée à l’aube de leurs vies, ce qui fait que la Grâce ne peut guère se greffer sur leurs âmes et corps éparpillés. Et pourtant, pourtant, en dépit de ces réalités pessimistes, il nous faut nous rappeler que Dieu est venu pour les malades et les pécheurs, pas pour les bien-portants !!
La plupart se tournent donc naturellement vers les communautés traditionnelles de notre Église Catholique qui connaissent un réel et mérité succès aujourd’hui. Accueil chaleureux de la part de prêtres au sens missionnaire élevé, formation éclairée et solide, suivi attentif de leurs ouailles, beauté de la liturgie sacrée, sens de Dieu et du Mystère, suivi de toute la personne, morale, physique, spirituelle, intellectuelle, bref, un vrai accompagnement.
Il y a alors la tentation d’aller vers les traditionalistes intégristes qui, pour faire vite (et d’autant que je ne connais pas très bien le sujet) ne reconnaissent pas l’autorité du Pape donc l’autorité de l’Église de Rome.
Un de mes amis me disait récemment après avoir participé à une adoration chez des intégristes : « …hier, tout était si simple, si accessible. Je veux dire m... on ne demande pas grand chose: on demande juste des prêtres vivants, savants et rigoureux qui veulent bien guider nos ébauches de prières et de questionnements. Eh bien hier on avait accès à cela.”
A cet ami j’ai répondu par ces mots :
« A propos de ta réflexion sur les [intégristes rencontrés], la facilité avec laquelle tu pourrais te faire baptiser chez eux : c'est vrai. Mais je pourrais contrer en te disant que le chemin du baptême n'est pas, et quelque part ne doit pas être un chemin de facilité. Plus tu t'accroches envers et contre tous et tout à ton désir de baptême, plus ta conversion quelque part prendra forme et sera effective malgré ton sentiment d'être un pécheur qui a bien du mal à changer de vie. C'est peut-être là que se situe ton épreuve à toi, plus que dans le fait, je le répète, de transformer ton mode de vie, tes amitiés, etc... (ce qui me paraît être un détail personnellement)
Obéir  [au prêtre diocésain] malgré tous ses défauts, c'est peut-être là que se situe l'enjeu, cette vertu d'obéissance.
Les intégristes seraient alors plus un piège, une tentation plus qu'une véritable grâce providentielle.
Je me goure peut-être complètement mais quelque part je ne le crois pas.
Cependant, si tu souhaites entretenir de bonnes relations avec eux, rien ne s'y oppose. Tu peux profiter de leur paroisse, prières, catéchèse, amitiés. Sans problème aucun.
Mais en ce qui concerne le baptême, cela concerne ton entrée dans l'Église et là, il y a incompatibilité absolue car ils sont hors Église, quoiqu'ils en disent. »


Cette longue introduction pour évoquer une belle biographie du Cardinal Newman lue ces jours-ci. C’est un pasteur anglican qui s’est rendu au catholicisme dans les années 1840 en Angleterre et qui a eu une très grande influence morale et intellectuelle. Il a compris à quel point entrer dans l’Église Catholique n’était pas anodin, à quel point cette obéissance à l’Église romaine malgré tous ses travers et sa médiocrité était en fait, profondément, pour le catholique, le passage obligé de la Grâce. C’est cette intuition que j’exprime mal mais  que j’ai ancrée, profondément, au fond de mon cœur, que Newman a explicité après l’avoir vécue dans sa vie. Il a d’abord beaucoup œuvré pour rénover l’église anglicane dont il était issu. Puis, peu à peu, à partir de la lecture des Pères de l’Église, il en est venu à vouloir revenir à l’Église Primitive, à ses exigences, sa spiritualité perdue et il en est revenu à l’Église Catholique. Ça n’a pas été sans difficultés, il a été fort malmené et incompris aussi bien par ses amis anglicans que par la hiérarchie catholique et toute sa vie n’a été qu’une longue écoute de sa conscience personnelle, un travail de recherche et d’études intense, un exercice de l’humilité permanent et un désir de sainteté jamais démenti.

 John Henry Newman, né dans une famille de tradition anglicane en 1801, fait à l’âge de 15 ans une première expérience spirituelle importante : « Quand j’eus quinze ans en automne (en automne1816), un grand changement se fit dans mes pensées. Je subis les influences d’une croyance définie, mon esprit ressentit l’impression de ce qu’était le dogme, et cette impression, grâce à Dieu, ne s’est jamais effacée ou obscurcie...(…) Je […] crus que la conversion intérieure dont j’étais conscient (à présent encore, j’en suis plus certain que d’avoir des pieds et des mains) continuerai dans ma vie future (…) elle m’isola des objets qui m’entouraient, elle me confirma dans la défiance que j’avais touchant la réalité des phénomènes matériels ; et elle concentra toute ma pensée sur les deux êtres –et les deux êtres seulement- dont l’évidence était absolue et lumineuse : moi-même et mon Créateur. »

Deux choses ont retenu mon attention dans ce magnifique passage : le sentiment d’importance suprême que prend la notion de dogme et cette rencontre personnelle d’un homme avec son Dieu.
A partir de 1833, Newman, recteur de la paroisse Sainte Mary à Oxford*, se consacre à la rénovation de l’église anglicane en piteux état moral et spirituel. C’est le début de ce qui va devenir le Mouvement d’Oxford.
 « Il s’agissait pour Newman et ses amis de travailler à un « réveil » de l’anglicanisme non seulement sur le plan institutionnel, mais aussi sur les plans théologiques, liturgiques, sacramentelles et spirituelles. Dans une série de conférences prononcées en 1850, Newman prit comme clé de lecture du Mouvement la formule du Symbole de Nicée-Constantinople, « je crois en l’Église, une sainte, catholique et apostolique ».
Le Mouvement d’Oxford va permettre à Newman d’approfondir la notion d’Église comme « corps mystique  du Christ. » et l’importance de la vie sacramentelle, dans laquelle il voyait un « canal » puissant de la grâce. D’autre part Newman se lance dans la lecture approfondie des Pères de l’Église : « Newman fut séduit par l’idée d’une secrète résonance entre le monde terrestre et le monde divin, qu’il appelait le « principe mystique ou sacramentel », et par l’idée que le monde païen annonçait déjà le christianisme et trouvait en lui son accomplissement. Il fut vivement frappé aussi par la défense acharnée menée par plusieurs des Pères au Ive siècle, tout particulièrement l’Évêque d’Alexandrie, saint Athanase –auquel il allait par la suite, sans doute inconsciemment, s’identifier –de la divinité du Fils et du dogme trinitaire.
Les Pères le sauvèrent aussi, nous dit-il, d’une tentation qui le guettait à cette époque, à laquelle la perte de ses croyances évangéliques l’avait exposé. »
Ce danger, un relativisme intellectuel qui faisait de la « foi » « une réalité essentiellement subjective –la simple reconnaissance par le chrétien du salut réalisé par la mort expiatoire du Christ –où l’affectivité tenait une place centrale. Newman trouvait chez les Pères de l’Église une conception tout autre, qui accordait aux grands dogmes objectifs de la foi une place centrale, car les Pères voyaient en ceux-ci un moyen indispensable pour bien orienter la vie spirituelle du chrétien. »

Newman va longuement hésiter à passer de l’Église anglicane à l’Église catholique. Parmi les nombreuses raisons qui le firent hésiter, je retiens cette dernière : « Il déclara à un correspondant en novembre 1844 qu’il n’éprouvait « aucune sympathie actuellement pour les catholiques romains », ajoutant qu’il n’aimait pas ce qu’il entendait « dire d'eux ». Il affirma à Keble au même moment qu’il tournait son visage « absolument du côté du désert », ajoutant un mois plus tard que personne ne pouvait avoir « une impression plus défavorable » que lui de « l’état actuel des catholiques romains. »
Et me revient à l’esprit cet ami que j’évoquais dans l’introduction, sur le chemin de la conversion qui écrit : « Je pense en effet et depuis le début que ce parcours lamentable chez [ce prêtre diocésain] est, tout lamentable qu’il soit, le parcours. Je n'y vais pas par plaisir, j'y vais pour me conformer à "ce qu'il faut", même s'il s'agit davantage en apparence de ruines d'église que de l'Église. »

Newman précise le concept de « développement » de la doctrine chrétienne, en particulier dans un de ses ouvrages portant le titre de « l’Essai sur le développement de la doctrine chrétienne ». La théorie de Newman a donné lieu à des comparaisons avec Darwin. Mais chez Darwin « il s’agit d’un processus de transformation continue qui aboutit à des formes de vie de plus en plus éloignées de leur origine.(…) Pour Newman, en revanche, le développement (qui est une condition normale et nécessaire de la vie de l’Église), tout en en donnant naissance sans cesse à des formes nouvelles, le fait dans une continuité avec l’origine et dans une fidélité à l’ « idée » originaire. »

Newman, fort de cette idée que l’Église catholique est le plus fidèle vecteur de la grâce divine se « convertit » en Octobre 1845, et entraîne à sa suite un bon nombre d’amis anglicans.
« Lors de ma conversion, je n’ai pas eu eu conscience qu’un changement intellectuel ou moral s’opérât dans mon esprit. Je ne me sentais ni une foi plus ferme dans les vérités fondamentales de la Révélation, ni plus d’empire sur moi-même ; je n’avais pas plus de ferveur, mais il me semblait rentrer au port après avoir traversé une tempête… »
Newman va prendre pour modèle de vie catholique la figure de saint Philippe Néri : « « Tous deux faisaient preuve aussi d’une attitude positive envers la culture de leur époque, tout en travaillant à transformer celle-ci  « de l’intérieur ».
La situation des catholiques en Angleterre au début du XIXe siècle n’était pas brillante et ressemble par bien des côtés à l’état actuel de notre Eglise catholique d’aujourd’hui : les catholiques anglais faisaient partie des classes les plus défavorisées de la société, ils n’avaient pas accès aux charges de la fonction publique, à l’armée, aux universités. Newman va prendre en charge une université catholique en Irlande et insiste sur « l’interconnexion entre tous les domaines du savoir, et la nécessité de parvenir à ce qu’il appelle une « vue connectée des choses ».

Portrait du gentleman par Newman :
« … le mot [gentleman] désignant ici un idéal culturel et non pas un phénomène sociologique. Il reconnaît que, à l’époque moderne, c’est la « civilisation » qui paraît plus apte à créer cet idéal que le christianisme. Mais il met en garde  contre toute identification automatique du gentleman et du chrétien, malgré les ressemblances extérieures. Et il souligne les dangers inhérents à l’idéal représenté par le premier lorsqu’il se trouve coupé de toute référence réelle à Dieu : là où les chrétiens « regardent au dehors d’eux-mêmes » et «  au travers et au-delà de leur propre esprit vers leur Créateur », le gentleman reste enfermé en lui-même, et finit par être « victime d’une intense auto-contemplation ».

Newman va s’attaquer aussi au problème de l’infaillibilité du Pape, à partir de la résolution de Pie IX de rassembler un Concile, le Concile Vatican 1, en mai 1867, pour traiter de cette délicate question. Newman fut sollicité pour participer à ce Concile mais il refusa. Cependant il se mit à développer son argumentaire, il n’était pas favorable à la promulgation du dogme de l’infaillibilité pontificale décrété en juillet 1870 lors de ce Concile. Sa réflexion nuancée se base sur l’idée très élevée qu’il se fait de la conscience humaine :
« Le mot comporte un double sens chez lui. Il désigne ce qu’on appelle habituellement la « conscience morale ». Mais Newman entend aussi par ce terme la « conscience psychologique » ou le fait d’être conscient ; et cette conscience-là n’est pas seulement conscience de soi, mais conscience, obscure mais réelle, d’une mystérieuse présence de Dieu au plus profond de nous-mêmes.(…) Car loin d’être le principe d’une autonomie morale (au sens étymologique du terme, selon lequel chaque homme serait une « loi pour lui-même »), la conscience, pour Newman, nous met en relation avec Dieu.( …) Il dénonce la conception purement subjective de la conscience qui se répandait de plus en plus alors chez ses contemporains, pour qui la conscience n’était plus que « l’impératif de leur propre esprit et rien d’autre » ou « un simple respect de soi-même. »
Il éclaircit alors le rapport entre autorité pontificale qui concerne des principes généraux de foi et de morale et la conscience qui s’attache aux questions pratiques. Mais Newman insiste alors longuement sur la nécessité d’éduquer notre conscience au mieux par l’étude, la prière, la réflexion. Il ajoute que cette conscience éclairée au Bien et au Mal est très difficile à acquérir et donc rejoint la nécessité d’une autorité supérieure comme l’Église pour soutenir notre cheminement personnel.

Prière du Cardinal Newman :

« Guide-moi douce Lumière, dans l’obscurité qui m’entoure,
Guide-moi de l’avant !
La nuit est profonde et je suis loin de ma demeure ;
Guide-moi de l’avant.
Veille sur mes pas ; je ne demande pas à voir
L’horizon lointain ; un seul pas à la fois me suffit. »


Note :
*Nous avions visité, il y a quelques quinze ans de cela, cette église d’Oxford, avec mon mari, lors d’un week end anglais à deux, sans enfants, et déjà nous avions été frappés par cette figure du Cardinal Newman, déjà l’envie de creuser un peu son témoignage nous avait pris tous deux. J’y reviens simplement aujourd’hui…

14 commentaires:

  1. PDLL
    "John Henry Newman, né dans une famille de tradition anglicane en 1801"
    "Newman, fort de cette idée que l’Église catholique est le plus fidèle vecteur de la grâce divine se « convertit » en Octobre 1945"
    Comme quoi , la Foi , ça conserve !!! 144 ans , il a quand même pris son temps ...

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  2. ^^ J'ai du foirer quelque part...je rectifie!! Merci Prolo.

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  3. C'était juste pour dire qu'il avait bien tout lu... Il faillote, le proto^^

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  4. Il faudrait donc, si j'ai bien compris, accepter l'Eglise Catholique dans son imperfection parce qu'elle témoigne par là de son humanité.
    J'ai l'impression que précisément ce qui manque à l'Eglise Catholique c'est cette humanité, dans le sens où elle est devenue une institution puissante, universelle, avec une hierarchie complexe, et qu'elle semble avoir perdu sur ce chemin, la simplicité de la foi des premiers chrétiens.
    Qu'est ce qu'une église chrétienne sinon la réunion de croyants ? "car là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux".

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  5. Toi, lis au moins la deuxième citation en rouge sur la liberté de Bernanos! Elle est vraiment superbe!

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  6. Bon, moi aussi, je laisse un commentaire pour montrer que j'ai bien lu...

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  7. Tzatza : oui, mais nos jeunes prêtres reviennent de plus en plus à cette foi simple mais ancrée dans une vraie et solide réflexion et formation de toute la personne.

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  8. Merci pour ces extraits et votre "longue introduction" qui apportent du grain à moudre dont nous sommes parfois bien dépourvus pour débattre avec certains...

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  9. PDLL
    XP : Diantre , c'est malin , je vais être obligé de devenir désagréable pour rétablir l'équilibre .
    La Gambas : Je suis sûr que c'était volontaire , de vraies méthodes de Jésuites : Promettre une vie longue comme un sceptre Soralien , menacer physiquement de pauvres infirmes , je suis sûr que vous mettez de l'eau bénite dans les pistolets à eau de vos enfants pour Baptiser leurs petits voisins à leur insu ...
    Et de toutes manières , si je souhaite sinçèrement un retour de l'Occident à ses valeurs Chrétiennes , c'est uniquement pour voir fleurir les Cathédrales et augmenter ainsi mon chiffre d'affaire . Na !!!

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  10. Prolo : vous savez que n'importe qui peut baptiser n'importe qui? En cas de danger de mort... Alors je propose d'écraser en bétaillère les futurs aspirants au baptême et, juste avant de rendre l'âme (ou de guérir on ne sait pas), je baptise!! Cela leur évite bien des soucis de catéchèse... Je suis trop gentille, je sais bien.
    Par contre, dévoiler ainsi vos sombres calculs pour le renouveau des Cathédrales! Quelle noirceur... Je ne m'en remets pas.

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  11. A propos de citation, comment comprenez celle de Bernanos "le scandale de l'univers n'est pas la souffrance, c'est la liberté".

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  12. PDLL
    La crevette : Vous connaissez certainement les méthodes de Baptème des Jésuites en Chine : ils attiraient les pauvres avec une cantine , les mettaient en file indienne , à l'aide d'une jarre actionnée par une corde , les baptisaient à la chaine . Cette méthode pourrait théoriquement marcher sur les Juifs (forçément , du riz gratuit ...) , mais l'eau bénite dissout les Juifs , parait-il ... On en concluera ce que l'on en voudrat ...
    J'imagine le Jésuite-en-chef arriver devant le Saint-Père (avec la voie du commandant sylvestre des guignols) :
    -Ouaih Bob t'as vu ? 100.000 nouveaux Chrétiens en Chine cette année , t'imagine , des Chrétiens Niakoués !!!
    -Ouahahahah ...
    Mais pour mon chiffre d'affaire , ne vous en faîtes pas , je suis prêt à bâtir de belles mosquées . Par contre elles pourraient s'effondrer à tout moment , en pleine prière par exemple . Du travail d'arabe , forçément ...

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  13. Tzatza : vous posez LA question... Je dois réfléchir et développer, je ne peux répondre immédiatement.
    Prolo : vos méthodes expéditives et jésuitiques sont fascinantes...

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  14. Bien chère Crevette, je ne vais pas m'enfarger dans les fleurs du tapis pour faire effet de manche ou déchaîner des fous rire. Votre introduction en est une de formation. Vous accompagnez des jeunes convertis qui ont grand besoin de s'appuyer sur le Roc, de personnes pour qui la foi est Vie et qu'ils voient en vous ou d'autres des catholiques heureux dont la vie est bien concrète. Par cela même ils découvrent que tel prêtre tel catholique est signifiant pour lui dans son cheminement. Je n'allongerai pas ce commentaire car vous êtes allé à l'essentiel. Et oui l'Église du Christ a besoin de vivants qui aiment dans la joie.
    De grâce oublions les jésuites...La conversion est pour tous et au quotidien.
    J'ai dit.
    CED

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