mardi 18 janvier 2011

"Le totalitarisme, c’est l’ADN de la gauche" par XP

Un journaliste: Croyez-vous que ce soit possible, la démocratie en Tunisie?
Jean-François Kahn: Oui, oui, oui, je le crois, franchement…
Le journaliste: Très bien, alors…
Jean-François Kakn: Attendez, attendez… Moi, j’ai un principe, je crois que c’est possible partout, et je crois que c’est du racisme de penser qu’il y aurait des peuples qui ne seraient pas doués pour la démocratie… Donc, je crois que la démocratie est possible partout.
Arrêtons-nous un instant sur cette perle magnifique…
- Cet homme de gauche nous apprend d’abord qu’il décide de ce qu’il va penser d’une situation avant de l’avoir examinée, au nom de principes… Ce qu’il dit rigoureusement, c’est qu’il se fait fort de ne pas en penser quoi que ce soit,  quoi qu’il arrive… Pour le dire autrement, il se présente comme un fanatique volontaire, l’adepte d’un fanatisme qui  en l’occurrence,  ne mange pas de pain, mais qui n’en demeure pas moins un  fanatisme authentique, qui n’est pas coupé de la plus petite nuance et tempéré par la moindre inhibition.
- Il nous  apprend à l’occasion  qu’il ne se sent pas séparé de ses contradicteurs par des différences de points de vue, mais par des principes et des considérations morales, et donc qu’en réalité il ne débat  jamais mais qu’il s’infiltre dans les débats pour les saboter et convoquer les protagonistes dans des procès en immoralité…
- Pour enfoncer le clou, il nous fait savoir que ses principes, c’est le refus du racisme, alors même que le racisme est condamné par la loi….  Ce que nous dit clairement cet homme de gauche médian, c’est que non seulement il n’entend pas débattre avec ses contradicteurs, puisque ne se sentant pas séparé d’eux par des différences de points de vue, mais, qu’en plus il les tient pour des délinquants.
On ne peut pas comprendre les cent-cinquante millions de morts du totalitarisme de gauche si l’on a pas compris le mécanisme qui est ici à l’œuvre… Si ce JFK ne touche rien de la Stasi et si je ne suis pas dans une mine de sel, c’est que les circonstances historiques n’ont pas permis que la chose se fasse,  parce que la France n’est fort heureusement pas souveraine et que la gauche aux commandes  ne peut donc pas faire ce qu’elle veut de moi dans mon pays, ligotée qu’elle est par son appartenance au monde libre et occidental…. On ne peut pas encore venir m’arrêter pour avoir dit que la démocratie n’est pas possible en Tunisie, mais c’est parce que ça ferait du foin à l’internationale, qu’une telle chose se passe dans un pays qui n’a pas les moyens de sortir de l’alliance atlantique, et certainement pas parce que JFK m’accorde la moindre légitimité à le contredire.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est lui.
Au passage, on peut comprendre pourquoi cet individu a des lecteurs: Il leur vend 2,5 € la semaine l’idée que non seulement ils peuvent mais qu’ils doivent se faire une opinion sans se creuser la tête une fraction de seconde, et que toutes personnes intelligentes qui s’aviseraient de les contredire  seraient implicitement tenues pour des salauds… C’est un vendeur de bêtises, à côté duquel les producteurs d’Endemol sont des enfants du bon Dieu.

Source : Article écrit par XP le 18 janvier 2011

3 commentaires:

  1. En fait la Crevette : XP = JFK — mais pas le cas que tu crois (c'est une fonction)
    P'tin, je vais encore me faire engueuler là !

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  2. Non pas d'engueulo Martin : je n'ai pas compris.

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  3. Ne t'inquiète pas, je badine, ça n'a aucune importance. Décodage : XP = JFK, mais le président étasunien (pas le journaliste) car, comme Kennedy, il fait tout pour se faire plomber. ^^

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