samedi 4 septembre 2010

Islam

Par Robert Marchenoir, chez Alibékov, sur le fil La liste de Schindler

"Alibekov :
« Non, ces derniers ne brûlent pas les voitures et mettent à sac les magasins lors des nuits d’émeute, pour imposer la charia en France ou le nouveau Califat. »

Eh si.
Evidemment, toute l’ambigüité est dans le « pour ». Si « pour » signifie que les brûleurs de voiture ont leur carte du parti musulman, qu’il payent leur cotisation génératrice de crédit d’impôt tous les ans au parti musulman, qu’ils se rendent tous les samedis soir à la cellule du parti musulman pour écouter le secrétaire de cellule leur expliquer pourquoi ils doivent brûler des voitures afin d’amener la victoire du parti musulman, qu’ils défilent trois fois par an de Bastille à Nation derrière la bannière du parti musulman pour réclamer la satisfaction des revendications du parti musulman, et qu’ils vont l’été discuter d’islam à l’université d’été du parti musulman, la réponse est… non.
Sauf que… l’islam ne fonctionne pas comme le parti communiste ou comme l’UMP. L’islam fonctionne comme… l’islam.
Les brûleurs de voiture et les saccageurs de magasins sont l’une des brigades du djihad. Les terroristes en sont une autre. Les musulmans politiques, ceux qui cherchent à prendre le pouvoir de l’intérieur, en sont une autre (probablement la plus dangereuse, car la moins visible). Les chefs religieux en sont une autre. Les musulmans « modérés » et « modernes » en sont une autre (voir le site Al-Kanz). Les gangsters musulmans trafiquants de drogue en sont une autre. Les bailleurs de fonds étrangers en sont une autre. Etc, etc.
Chacun joue son rôle dans une partition qui n’a pas besoin de chef d’orchestre (en tous cas pas en permanence, et pas un seul). La partition fonctionne parce qu’elle a été testée avec succès depuis 1400 ans. L’islam a sa logique interne. C’est une mécanique sociale qui tend organiquement vers un but. C’est un virus qui peut rester dormant pendant des siècles, puis se réveiller et se répliquer quand les conditions lui sont favorables. C’est ce qui se passe en ce moment.
Les brûleurs de voiture et les saccageurs de magasins (et les violeurs de Blanches, etc) ne font qu’imiter Mahomet et ses potes. C’est exactement ce que ces derniers ont fait il y a 1400 ans en Arabie. C’est ce qu’il y a écrit dans le Bouquin. C’est ce qui doit être imité.
Peu importe si les brûleurs de voiture sont illettrés, n’ont jamais lu le Coran et ne vont jamais à la mosquée. Y’a pas besoin. C’est identitaire. C’est dans l’héritage culturel. C’est transmis par la famille et l’entourage. (Et puis c’est salement attisé par les chaînes de télé musulmanes par satellite, hein, n’oublions pas.)
Si les musulmans d’origine en France sont si peu musulmans que ça, il faudra m’expliquer pourquoi le hallal (et les autres musulmaneries) se répandent à cette vitesse. L’islam, désolé de le dire comme ça, ça va faire waciste et tout, c’est une religion d’analphabètes. C’est pas bien sorcier. Y’a pas besoin d’avoir lu le Bouquin et d’avoir fait des études.
Tu prononces une formule magique en deux secondes, tu bois pas d’alcool et tu fais le ramadan, tu lèves le cul cinq fois par jour (si t’es vraiment un musulman de compèt’…), et puis surtout t’obéis et tu obliges les autres à obéir. Et t’as le droit de taper ta femme et de hurler sur ta soeur. C’est quand même pas compliqué. C’est à la portée de n’importe quel abruti.
Il suffit de lire les sondages internationaux réalisés parmi les musulmans. Ils montrent, tous, que les musulmans « islamistes » en Occident, ne constituent pas, contrairement au cliché propagandiste, une infime minorité, mais constituent au contraire, soit une très forte minorité, soit même une majorité, selon les pays, les tranches d’âge et les questions posées.
Quant au fait qu’il y a des musulmans comme vouvouzémoi qui ne cherchent qu’à vivre leur vie etc, évidemment qu’il y en a des paquets.
La question n’est pas là. La question est : politiquement, stratégiquement, voire militairement, vers qui penchent ces musulmans comme vouvouzémoi ? A qui servent-ils ? Qui vont-ils soutenir, in fine, au bout du bout ? Leur pays d’accueil occidental, ou la communauté musulmane dans son ensemble, quelles que soient les exactions auxquelles peut se livrer la « toute petite minorité d’extrémistes » en son sein ?
L’examen des faits, l’histoire récente qui se déroule sous nos yeux, démontre que, dans l’écrasante majorité des cas, et en dehors d’une infime minorité d’exceptions, un musulman va soutenir les musulmans, quoi qu’il arrive.
Il suffit de voir le parcours et les positions en apparence incohérentes d’un Mohamed Sifaoui, qui se prétend anti-islamiste, mais qui porte plainte contre l’apéro saucisson-pinard et qui vomit sur Riposte laïque. Il suffit de voir les déclarations des très « modérées » autorités musulmanes « officielles » françaises, qui dénigrent la burka, qui disent que ce n’est pas du tout une obligation religieuse, qui la qualifient de coutume arriérée et marginale, mais… qui hurlent à l’islamophobie si l’on prétend l’interdire.
Toute la « logique » pervertie de l’esprit musulman est là. Le musulman « modéré », dans l’écrasante majorité des cas, « joue le jeu », comme disent les gauchos en parlant de Le Pen, de l’islam… c’est à dire de l’extrémisme musulman, puisque la logique même de l’islam conduit à la violence, puisque l’islam lui-même, dans sa version la plus officielle, la plus « mainstream », implique et prescrit, explicitement, l’assassinat, le viol, le racisme, le suprémacisme, l’esclavage et le totalitarisme.
Dans tous les cas, prime l’appartenance à la oumma, le soutien à la communauté musulmane. Un musulman tout seul n’est rien. C’est la solidarité avec les siens qui lui permet d’exister. Cela est vrai naturellement pour toutes les communautés dans une certaine mesure ; mais c’est exacerbé dans l’islam, alors que la culture occidentale valorise, au contraire, l’individu. D’où les prises de tête des Occidentaux sur les notions de minorité et de majorité.
En fait, ce n’est même pas une question de majorité ou de minorité. Pour conquérir un territoire ou un pays par le feu et par le sang, vous n’avez pas besoin de « majorité ». Les SS constituaient une « infime minorité sur peuple allemand ». Mais en plus, l’islamisme détient la majorité chez les musulmans, puisqu’il est, tout simplement, l’islam.
Cet acharnement à compter des bulletins de vote qui n’existent pas, à parler de majorité et de minorité, vient du refus de reconnaître l’évidence qui se lit dans les événements de tous les jours : c’est une guerre qui nous est livrée. Dans une guerre, raisonner en termes de majorité n’a aucun sens.
Nous refusons de tenir compte des plans de guerre et de la stratégie de celui qui se déclare notre ennemi, alors même que ses plans et sa stratégie sont publics, annoncés depuis 1400 ans, et réannoncés tous les jours aux quatre coins de la planète."

Par XP chez Nebo : sur le fil : "Abdennour Bidar : la lapidation,"preuve extrême de la logique de violence de l'islam".
"Mon cher Nébo, je trouve cette prise de position plus vicieuse et plus dangereuse que celle d'un Tarik Ramadan. C'est de la Takya 2.0.

Il y a la première couche de la propagande consistant à dire: "les violences islamiques n'ont rien à voir avec l'Islam, pas d'amalgame... Première lame de rasoir.... Pour le poil/Kouffar récalcitrant, il y a le discours "Bon d'accord, c'est bien l'Islam, la lapidation, la violence, mais pas l'Islam originel, pas l'Islam intrinsèque"... Et s'il y a encore des sceptiques, la troisième lame:"même le pèlerinage et le Ramadan vous inspirent de la méfiance? Ne t'inquiète pas, petit Kouffar, ça c'est l'Islam qu'on a pas encore réformé pour le rendre conforme à ses principes originels. Rassure toi, les travaux ont déjà commencé, la preuve je suis sur le chantier et je gueule que ça n'avance pas assez vite, au risque de me prendre une fatwa! Alors, petit Kouffar, tu ne veux tout de même pas expulsé de ton territoire une religion finalement si gentille, en plein travaux, dans lequel il y a des gentils Bidar qui veulent faire bouger les choses!"

Cette prise de position est identique à celles d'un Ramadan, mais elle recèle les mêmes mensonges.

Le second tente à nous faire croire que l'islamisme n'a rien à voir avec l'Islam, le premier que la pratique de l'Islam n'a rien à voir avec l'Islam. C'est le même bobard en plus sophistiqué.

Voici le plus gros mensonge de ce texte fielleux:" il faut y voir simplement l'une des formes les plus radicales d'une logique générale qui a pris, au fil des siècles".... L'islam serait donc devenu "violent au fil des siècles". L'Islam n'est donc pas fondamentalement violent, nous-t-il en substance.

Contrairement à la crevette, je pense que les barbus doivent apprécier ce discours en esthètes du mensonge."

Enfin, un texte d'XP très éclairant : Monsieur Picard
"Le Christianisme et l’Islam ont en commun d’appartenir à ce qu’il est convenu d’appeler paresseusement la spiritualité, la religion, voire les religions du Livre, autant de concepts aussi creux que celui de boudin, quand il désigne paresseusement tout à la fois le boudin noir et le boudin blanc, et la métaphore marche aussi avec le chocolat noir et le chocolat blanc…. le chocolat noir, c’est du chocolat, le chocolat blanc n’est pas du chocolat. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la religion chrétienne est une religion, et la religion musulmane n’est pas une religion."

2 commentaires:

  1. De plus en plus kitsch, cette histoire, vous vous entraînez pour le gala de fin d'année de maternelle?

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  2. "De plus en plus kitsch, cette histoire, vous vous entraînez pour le gala de fin d'année de maternelle ?

    Ta gueule Henri, tu t'es vu quand t'as bu ?

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