mercredi 1 septembre 2010

En regardant ce qui s'est passé aux Etats-Unis, j'ai quelque raison d'espérer pour la France.







Bon, je ne vais pas prendre de gants, chers lecteurs : je suis extrêmement fière de connaître et d'aimer cet homme-là, lisez-le car des professeurs comme lui, en France aujourd'hui, ça ne court pas les rues.
C'est ici, chez Nicomaque : Du libre marché en Amérique.

J'ai envie d'ajouter une petite réflexion personnelle : pour ceux qui ne sont pas tentés par un exil, parce qu'ils n'en n'ont pas les moyens ou la volonté ou l'envie, je pense qu'il y a moyen , chacun à notre niveau, de reproduire ce que les américains ont réussi après avoir goûté aux "joies" de l'État socialiste. C'est encourageant. 


 Un libéralisme matérialiste et mercantile?
"D.T. : Parce que le libre marché fournit des richesses, il permet aussi à la bonté de s'exprimer à travers les œuvres de charité. Parce que le libre marché pousse les individus à se prendre en main, il permet un grand courage de vie et une grande religiosité face au destin."

Une société violente?
D. R. : En Amérique dans la plupart des villes, les fenêtres n’ont pas de barreaux, les portes ne sont pas blindées. Les assureurs ne l’exigent pas, comme en France. Pourquoi ? D’abord parce que les voleurs et les criminels sont en prison aux USA et qu’ils paient le prix pour leurs fautes.

D.T. : Alors qu’en France, avec le jeu des libérations anticipées, des programmes de réinsertion et l’indulgence des juges, il y a peu de chance de se retrouver en prison. Quand elles ne sont pas prononcées avec sursis, les peines sont divisées par deux. Le plus souvent elles ne sont pas exécutées. Résultat ? Tout le monde a peur et se barricade. Les maisons deviennent des prisons. On sait que les voleurs et les criminels sont en liberté dans la nature.

Se libérer du carcan de l'état social
D. R. : L'Etat social est censé protéger les gens mais il les emprisonne en anéantissant toute forme de responsabilité et d’initiative individuelle. On ne se sent pas concerné par les besoins d'autrui. On s'attend à ce que l'État s'occupe des sans-emploi, à ce qu'il loge nos grands-parents et offre l'argent pour payer les cartables de la rentrée.

Le homeschooling : un refuge de civilisation
D. T. : Les écoles à la maison protègent les enfants de professeurs qui œuvrent délibérément contre les valeurs de leurs parents. Face aux éducateurs sociaux, face aux instituteurs, parfois même face aux clercs, les écoles à la maison remettent à jour une priorité : les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants.

D.R. : ...En Europe, au temps des invasions, les moines abritèrent la civilisation pour un temps. Lorsque le calme fut revenu, la société médiévale put s'épanouir, en ressortant des bibliothèques de ces moines toutes les connaissances préservées. Pour moi, à l'aube du troisième millénaire, ces milliers d'écoles à la maison sont les monastères d'une fin de siècle troublée.

7 commentaires:

  1. La photo est de moi, il y a deux jours, au volant de la bétaillère.

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  2. La photo est superbe ! Et je suis déjà allée lire une interview très intéressant chez Nicomaque.

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  3. Ouf! Heureusement que vous êtes là Catherine! Je voulais absolument que quelqu'un, au moins, remarque cette photo! Je l'adore!

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  4. Lecteur régulier de votre blog, je sors néanmoins de mon silence parce qu'au contraire je trouve urgent d'ouvrir un peu les yeux sur les réalités délétères du libre marché. D'ailleurs, on constate désormais à quel point il produit des sociétés où la fuite en avant vers la marchandisation totale finit par broyer les cultures, les identités, et à fortiori par déshumaniser l'individu, lequel est aujourd'hui réduit à un esclave consumériste.
    Je vous recommande la lecture requinquante du "Divin Marché" de D.R Dufour, ouvrage prémonitoire écrit en 2007 qui démontre combien le marché est devenu une nouvelle religion.
    Petite mise en bouche:
    http://www/dailymotion.com/video/x3h8p8_dany-robert-dufour-le-divin-marche_news

    Serge.

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  5. "Les écoles à la maison protègent les enfants de professeurs qui œuvrent délibérément contre les valeurs de leurs parents"
    C'est vrai, mais cela protège aussi des autres élèves. Quand on connait la violence des ados et les massacres qui ont déjà eu lieu là-bas, on peut en effet se poser des questions.
    Par ailleurs, les enfants devront bien un jour sortir de chez eux. Et là, ils ne seront pas "armés" socialement pour affronter la vie.
    Donc, je suis sceptique.
    Je suis pour une vraie école, telle que la prône SOS Education (voir blog et site) plutôt que la régression vers le "tout chez soi". Sauver l'école plutôt que la nier, en résumé.

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  6. Carine, je connais très très bien SOS éducation.Je recommande.
    Sauver l'école, oui bien sûr mais aujourd'hui le monopole étatique est tel, les idéologies tellement ancrées que je ne sais pas par quel bout on peut commencer. Sortir ses enfants du système n'est jamais bon mais d'un autre côté quand le système est vicié jusqu'à la moelle, il le faut bien. C'est une vraie difficulté.

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  7. Serge, merci de vos liens.
    Vous préférez observer les aspects négatifs du libre marché : libre à vous. Nous préférons, ici, nous intéresser aux aspects positifs du libre marché, ce qui n'empêche pas d'être vigilant sur certaines dérives inhérentes à la nature imparfaite de l'Homme.D'autant qu'après des décennies de socialisme, on ne peut pas dire sérieusement que le libre marché ait jamais été réellement appliqué en France... On nous sert un libre marché à la sauce étatique mais c'est tout...

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