Ezéchiel 37, 11-14 : "Alors il me dit : Fils d'homme, ces ossements, c'est toute la maison d'Israël. Les voilà qui disent : "Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, c'en est fait de nous". C'est pourquoi, prophétise. Tu leur diras : "Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Voici que j'ouvre vos tombeaux; je vais vous faire remonter de vos tombeaux, mon peuple, et je vous ramènerai sur le sol d'Israël. Vous saurez que je suis Yahvé, lorsque j'ouvrirai vos tombeaux et que je vous ferai remonter de vos tombeaux, mon peuple. Je mettrai mon esprit en vous et vous vivrez, et je vous installerai sur votre sol, et vous saurez que moi, Yahvé, j'ai parlé et je fais, oracle de Yahvé."
La résurrection de Lazare : (Jn 11,1-44) : "Alors Jésus leur dit ouvertement : "Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui!"
(...)
"Moi, je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu? "Confession
(Demande)
- Jésus, Tu as dit que tu étais venu pour les pécheurs,
Alors, me voici. Tout contre Toi, Tu ne me vois pas ?
Regarde bien, une ombre évanescente, une nuée de peur
Oh mon Dieu, qui te saisit, un néant si lourd pour Toi.
Un gémissement tiré du plus profond de mon cœur,
Un cri, un râle c’est tout ce que je suis
Une main fébrile qui effleure ton vêtement, le saisit
Avide, tremblante, elle glisse moite de ma sueur
Rien. De la cendre. les mots ne sont pas de ce monde
Pour mon Péché qui est au delà de l’immonde
D’ailleurs, il n’est plus ! Il est enterré ! Il est mort !
Ma mémoire ne retient pas ce qui me dévore…
Oh mon Jésus comprend bien cela
Tu as souffert en vain, ta flagellation et ta Croix
Car même mon remord, ma demande de Salut
Ma mortification désespérée est un sordide calcul
De ta créature pétrifiée dans sa noirceur, son obscurité
De ta créature qui danse au son de son âme damnée !
(Réponse)
- Tu étais déjà morte, ma fille, au jour de ta naissance
Cette terre que j’ai créée, dans mon Amour infini
Était ton tombeau, des limbes, et non un paradis,
Mais de cette mort nécessaire va jaillir la vraie vie
Chrysalide en cocon, momifiée, enterrée, endormie,
Lazare en son sépulcre, Je t’ordonne de parler avec confiance !
Faire remonter du plus profond de tes entrailles,
Éclairer sans fard la nuit qui t'assaille
Traquer le Non-Dit, le Démon caché de ton âme
Faire tomber les bandes une à une de ton visage
La parole t'est donnée comme épée, comme arme
Vomir ce qui te tue, ouvrir la bouche, le portail
Ainsi :
De ta Chute préméditée, et voulue, et bien choisie
Va couler tout ton sang impur, celui de tes parents
Se vider le long de tes flancs, mortelle et pâle créature
Afin d’absorber la vie de ton Dieu, son Corps,son Sang
Qui jaillit de la Croix depuis la nuit des temps
Régénérer et le vieil Adam, et l’ancienne Ève
Accomplir le cycle prophétique
Car :
« Qui mange de ma chair et boit mon sang
Demeure en Moi et Moi en lui. »
(Merci à Nebo pour la découverte de Pierre Emmanuel, "Le poëte et son Christ")
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