lundi 23 novembre 2009

Adoration du Saint Sacrement


"Laissez venir à moi les petits enfants"



De mille feux dorés l'ostensoir resplendit
Son cœur ouvert reçoit la blanche Hostie
En cette heure du soir où tous rassemblés
Les mères affairées et leurs tout petits
Dans la chaleureuse chapelle consacrée.

A genoux, les mains jointes,ou bien alors,
Dans les bras de maman,un doigt dans la bouche,
Qui profite de l'heure sacrée et qui s'endort,
Que sa prière est tendre, et pleine d'amour.
Jésus se penche et contemple les trésors.

Un autre observe, fasciné, une petite araignée
Qui tisse son fil, près du Dieu Tout-Puissant.
L'enfant,du regard, suit l'animal familier
Il prie ainsi,perdu dans sa rêverie désarmante
Célébration naïve de la création et de sa beauté.

Un troisième pousse un gros soupir bruyant!
Jésus se tourne alors vers lui un peu tristement :
"N'es-tu pas bien, là, avec Moi et maman?
Laisse-Moi donc encore quelques instants
Avec vous tous, mes chéris, mes petits enfants."

Pas de questions dans vos regards innocents
Car, vous, vous connaissez toute la Réponse.
Vous buvez à la Source vive, oraison évidente
Mutuelle communion, simplicité de l'adoration.
Vous vous abreuvez à la source du Corps et du Sang

Du Seigneur Jésus, sans vaines interrogations
Devant le Mystère pour vous seuls dévoilé
Sans vous brûler les yeux, en pleine clarté
Sans vous torturer le cœur plein de dévotion.
Et moi qui ne peux supporter de plein fouet
L'immense Majesté de Celui qui s'offre sans effets,
Le reflet de Jésus, c'est dans le visage de mes bébés
Que je peux le contempler, en cette heure d'adoration.

1 commentaire:

  1. Ce poème a une genèse un peu spéciale : il est la conjonction entre une vision de l'heure d'adoration des petits le mercredi et la lecture d'un texte d'XP :
    http://ilikeyourstyle.net/2009/11/22/ils-etaient-encore-morts/
    Où il conclut :
    "La résurrection des corps relève moins de la croyance que de l’évidence."

    Cela m'a fait penser que pour les enfants, la foi en nos saints mystères relèvent toujours pour eux de l'évidence.

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