Au petit matin, à cinq heures précises,
Le jour se lève. Par la fenêtre entrouverte
Le chant des oiseaux s'élève, l'heure exquise
Où le ciel, avec la terre, se concerte.
Dans les profondeurs souterraines, le son perlé
Des sources d'eau vive aux ramifications
Incertaines, dévoile aux yeux encor fermés,
La carte liquide qui sillonne les fonds.
Musique engageante, signal, la vie reprend,
Il faut revenir chez soi dans son coeur, son corps,
Après le sommeil dans un monde différent
Peuplé de chimères réelles lorsque l'on dort.
Au petit matin, ces mondes parallèles
Regagnent avec lenteur leurs havres de paix
Les oiseaux les mènent par leurs chants, leurs ailes,
Ils reposent en nous comme des minerais.
Tout le long des journées, nos vies nous absorbent.
Nos esprits, corps et coeurs, brûlent les minerais
De ces mondes intérieurs, comme des forges
Nos multiples univers se lient sans arrêt.
Le soir venu, la nuit tombée, le silence
Dévoile dans des éclairs le champ des rêves.
Un autre jour s'accomplit, un autre moment
Où les oiseaux sur le temps règnent en maîtres.
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