"Arrive le moment où il ne nous intéresse plus que de guetter Dieu"
(Nicolàs Gomez Davilà)
Bonheur
Bruits, tourments, rires et cris, éclats soudains, sombres abîmes
Oh Seigneur nos vies qui s’accélèrent sans cesse, une adrénaline
Dont nous ne pouvons nous passer, tourbillon de plaisirs et de soucis
Qui rythment nos âmes, nos cœurs, nos corps, nos jours et nos nuits.
Oh Mon Dieu, dans ce bruit et cette fureur, en vain je tente
De retrouver le son lointain et perdu d’une douce mélodie
Celle que tu imprimas jadis au plus profond de mon esprit
Lors de ma création et de celle de toute l’humanité auparavant
Le son diffus, le doux murmure, imperceptible aux âmes
Distraites, du Bonheur, de la vraie joie, de son mystère et
De sa loi. En nous Tu l’avais déposé brûlant, en grand secret
Créés à ton image, à ta ressemblance, pour l’amour et sa flamme.
J’ai parcouru moult chemins de traverse, j’ai crié en vain,
Ajoutant la rage à la sottise et, au bout de mon déclin,
Je me suis arrêtée dans le crépuscule ombré. A l’entrée
De la nuit et du silence, tu étais là Dieu de bonté,
Tu étais là Seigneur, depuis toujours Tu m’attendais.
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