La révolte gronde, la haine s’épanche
En un fleuve immense au travers de nos terres
Brûlantes. Seigneur, il faut que Tu te penches
Pour emporter de l'univers ardent, l'enfer,
Ceux qui brûlent, se noient, ceux qui pleurent, s’assoient.
Pour emporter de l'univers ardent, l'enfer,
Ceux qui brûlent, se noient, ceux qui pleurent, s’assoient.
Ils ne t'ont pas vu en croix verser ta Grâce;
Au loin, disparaît le visage de leur foi :
En ce siècle, ils ne trouveront plus ta trace.
Il nous faut repérer sur notre sol ta croix
Enfouie, perdue au fond de notre terre
Pour la relever et la redresser bien droit
Du fond de notre peuple, notre misère.
Il nous faut enlever la boue tout à la fois
De nos corps, de nos âmes, de tous nos frères
Dévoiler le Créateur oublié, la foi
De nos pères, par nos gestes, nos prières.
Tu es notre Berger et Tu vas nous chercher
Dans le fleuve noir aux flots figés, dans la nuit
Tu es notre Berger et Tu vas nous sauver
Rassembler le troupeau de tous ceux qui ont fui.
Comme prêtre, prophète et roi, à tes côtés,
Mon Dieu, je vais offrir ma vie à rattraper
Les petits agneaux mais aussi les noirs béliers
Te les remettre, toutes ces âmes, à jamais.
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