Samedi 28 mars
Petit cours sur l'indulgence plénière, par un ami séminariste :
L'indulgence est la remise de la peine temporelle due au péché, c'est à dire la peine à expier au purgatoire. Cette remise peut être totale (indulgence pleinière) ou partielle. À ne pas confondre avec l'absolution, qui elle est la remise du péché lui-même et qui épargne la peine du damné. Le péché étant remis, il reste une peine temporelle à satisfaire pour réparer l'offense faite à Dieu, c'est cela que remet l'indulgence.
La réception de l'indulgence est soumise à des conditions. Les conditions habituelles sont, en plus de l'accomplissement de l'œuvre indulgenciée, la prière aux intentions du pape, la confession et la communion dans les huits jours avant ou après.
(A ce stade du cours, je me suis exclamée :"s'il faut une confession et une communion, c'est râpé pour tout le monde!")
Ben non. Reprise du cours :
Pour l'indulgence d'hier, l'œuvre à accomplir était, outre l'assistance à la bénédiction, la récitation du chapelet, l'adoration pendant trente minutes, la lecture de la Bible ou d'autres dont la liste avait été donnée. Vu les circonstances, le pape avait dispensé de la confession et de la communion.
Il n'en reste pas moins que la réception de l'indulgence doit être accompagnée de la détestation de ses péchés passés, ce qui inclut implicitement la ferme résolution de se confesser dès que possible.
Il n'en reste pas moins que la réception de l'indulgence doit être accompagnée de la détestation de ses péchés passés, ce qui inclut implicitement la ferme résolution de se confesser dès que possible.
(Enfin, à ceux qui font la fine bouche, trouvant les catholiques bassement pharisiens ou comptables. )
Il ne faut pas voir là une espèce de petite comptabilité spirituelle : l'Église a reçu de Dieu le pouvoir de lier et délier sur terre et au ciel. Le rôle de l'Église est de pousser les âmes à se sanctifier, c'est à dire croître dans la charité. Pour celà elle attache à des œuvres particulièrement charitables (comme la prière pour les malades et les mourants) des fruits qui sont justement les fruits de la charité : la remise d'une dette par amour, le pardon.
(Et, là le must que j'ignorais : vous pouvez balancer votre indulgence dans la tronche de qui vous voulez!!)
Une indulgence est applicable par celui qui la reçoit à soi-même ou à autrui, vivant ou mort.
(Bon tout de même, faites un effort et tendez bien votre joue)
Si elle n'est pas reçue avec toute la ferveur requise, elle peut n'être que partielle, mais c'est déjà quelque chose !
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