vendredi 24 décembre 2021

L'Enfant-Dieu (2)

 En ces jours d'hiver où l'on se recroqueville

Tout au fond de notre âme obscure, triste et vide,

Sonne dans le vent lointain le grelot joyeux

D'un rire charmant, celui de notre Enfant-Dieu


La paille pique comme couronne d'épines 

Marie sa mère offre sa misère divine

De ses mains, aux bergers puis aux grands de ce monde,

Hostie éclatante dans la nuit surabonde.


La crèche, cette église où le Salut dévoile

Le mystère de Noël,  messe sous les étoiles, 

Mille Séraphins volent invisibles et réels

Autour de la mangeoire comme autour de l'autel.


Présence atomique si vertigineuse,

L'univers s'accroît par sa joie lumineuse,

L'univers s'embrase par sa flamme infinie

L'univers recréé devant le tout-Petit.


Je Te prends mon Dieu et mon Roi avec ferveur

Je Te garde contre moi tout près de mon coeur :

Oui, l'univers ne peut contenir mon Seigneur 

Mais Il vient reposer en mon âme,  mon Sauveur.


Mais Il vient en mon âme vide, ce grand Dieu.


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