jeudi 9 mars 2023

Les Anges


Il y a un guide fidèle, un pour chacun,

Pour tout être humain, et leur nombre est infini.

A l'épaule il se penche, c'est l'Ange-Gardien

Compagnon secret, mon frère, invisible ami.


Immobile, le sang pourpre du Crucifié

Recouvre son corps céleste et immatériel.

Immobile, il adore le Ressuscité

Sa mission : élever mon âme jusqu'au Ciel.


Si joyeux devant la face du Seigneur-Dieu

Mais le combat ne fait que commencer pourtant

Et vos ailes battent doucement dans les cieux

Armée céleste, esprits-soldats, amours brûlants.


Et saint Michel, votre chef, guerrier éclatant

Notre prince qui se dressa devant Satan

"Es-tu comme Dieu" cria -t-il à Lucifer

Par le glaive de la Foi, il croise le fer.


Pour saint Gabriel, point d'épée mais un pur lys

Il est le serviteur de Marie notre Mère,

Le gardien des prêtres et messager de l'Esprit,

L'ange du Christ depuis le Ciel jusqu'au calvaire.


Puis, saint Raphaël tient dans sa main un sceptre

Empathique, il s'envole à la délivrance

De nos vies misérables, nos vices et faiblesses

Il cache sous ses ailes les hommes en errance.


Les anges dits Vertus servent les mortifiés;

Les Puissances s'attachent aux prêtres et aumôniers

Les paroisses ont leur ange, les Principautés;

Les Dominations vont aux universités;

Et les Trônes, gardiens des cloîtres et évêchés.


Reste les esprits que je préfère entre tous : 

Les terribles Chérubins qui paraissent si doux!

Mais ce sont les glaives de Dieu, les défenseurs

Du Très-Haut en tous ses sanctuaires et demeures.


Les Séraphins, eux, adorent la Trinité

Ils brûlent d'amour, toujours, sans se consumer

Ils brûlent devant l'Amour pour l'éternité

Cierges aux clameurs ardentes, aux cieux embrasés.


Je rêve, la nuit, des anges dans mon sommeil

Et j'aimerais, Seigneur me cacher sous leurs ailes

Le dimanche, aux messes, tous t'entourent à l'autel

En remparts célestes, ils sont l'Eglise éternelle


Pierres spirituelles, rocs de la Foi

Inébranlables, ils se plient devant Toi

Quand je m'avance à mon tour et je crois.



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